Les contrats de mariage de Wissembourg (suite)

II. Les contrats de Wissembourg

L'ancienne synagogue de Wissembourg
Les contrats de mariage que nous allons étudier sont au nombre de vingt-neuf. Vingt et un d'entre eux proviennent du Notariat II de Wissembourg. Les huit autres appartiennent au Notariat I de la même ville. Ils sont conservés aux Archives Départementales du Bas-Rhin. Un contrat supplémentaire s'y trouvait également que nous n'avons pas inclus dans cette étude : c'était un contrat de fiançailles "Tenaïm Rishonim", qui faisait double emploi avec le second contrat, rédigé comme tous les autres, après le mariage.

Origine de ces contrats :

Les vingt-neuf contrats de mariage ont été établis dans diverses localités :
  Notariat I Notariat II
Wissembourg 2 5
Riedseltz 1 6
Soultz-sous-Forêts - 4
Surbourg 1 1
Reichshoffen 2 1
Hochfelden - 1
Weinweiler 1 -
Biligheim - 1
Bergzabern - 1
Lieu non mentionné 1 2
  8 21


Il s'agit donc essentiellement de communautés des environs de Wissembourg situées soit en Alsace, soit dans la partie du Palatinat qui faisait alors partie de l'Alsace. Parmi les 29 contrats, 24 concernent au moins un conjoint de Wissembourg (7 sur 8 du Notariat I , 17 sur 21 du Notariat II). Sur les cina contrats restant, trois concernent un conjoint de Riedseltz et le quatrième un conjoint de Lembach. Le dernier contrat concerne un conjoint de Weinweiler.
Nous pouvons, de ce qui précède, conclure que les contrats déposés aux notariats de Wissembourg ont été établis pour des Juifs domiciliés dans le ressort de ces notariats et mariés dans les communautés de cette même région. Quinze hommes originaires de Wissembourg ont épousé des femmes d'autres communes. Cinq femmes originaires de Wissembourg se sont mariées avec des hommes originaires d'autres localités.
Quatre mariages ont eu lieu entre couples, dont les deux partenaires étaient originaires de Wissembourg.
II faut cependant préciser que Anchel Cahen originaire de Worms, s'est marié trois fois, et apparaît dans les deux derniers contrats comme Juif veuf de Wissembourg.

Voici un tableau précisant les origines des couples figurant sur les contrats de Wissembourg. La numérotation des contrats suit la chronologie de leur établissement.

Notariat I
  Origine du mari Origine de l'épouse
01 Wissembourg Soultz-sous-Forêts
02 Erlenbach Weinweiler
03 Wissembourg Bouxwiller
10 Wissembourg Reichshoffen
18 Wissembourg Schirrhoffen
22 Riedseltz Wissembourg
24 Busenberg Wissembourg
28 Lembach Ingenheim

Notariat II
  Origine du mari Origine de l'épouse   Origine du mari Origine de l'épouse
04 Worms Wissembourg 17 Wissembourg Wissembourg
05 Wissembourg Wachenheim 21 Wissembourg Eckwersheim
06 Wissembourg Riedseltz 23 Wissembourg Pirmasens
07 Wissembourg Bischenhohensteg 25 Wissembourg Phalsbourg
08 Niederhochstadt Wissembourg 26 Wissembourg Wissembourg
09 Wissembourg Bischheim 27 Wissembourg Wissembourg
11 Wissembourg Wissembourg 29 Wissembourg Lauterbourg
12 Wissembourg Niederhochstadt 13 Riedseltz Gossersweiler
14 Wissembourg Wissembourg 19 Riedseltz Mulhausen
15 Wissembourg Ingwiller 20 Riedseltz Mertzwiller
16 Ingenheim Herrlisheim      

Description des contrats de mariage

Notariat I   01   Le plus ancien des contrats a été établi à Wissembourg, le 6 Tamouz 5507 (été 1747). Il concerne le mariage de Goetsch Lévi de Wissembourg avec Dina Isaac de Soultz (sous Forêts).
Notariat I 02 Contrat établi à Weinweiler, le 20 Chevat 5509 (début 1749) : mariage de Löwel Halphen de Erlenbach et de Feyel Dreyfus de Weinweiler.
Notariat I 03 Contrat établi à Reichshoffen, le 1 Sivan 5509 (été 1749), mariage de Elias Macholen de Wissembourg et de Zipper Cahen de Bouxwiller.
Notariat II 04 Contrat établi à Wissembourg le 21 Tamouz 5513 (été 1753), mariage de Anchel Baruch Caïn (Cahen) de Worms et Crome Dreyfus de Wissembourg.
Notariat II 05 Contrat établi à Billigheim le 10 Chevat 5515 (début 1755) entre Salomon Dreyfus de Wissembourg et Kendel Zachiel (Lévi) de Wachenheim.
Notariat II 06 Contrat établi à Riedseltz le 6 Elloul 5521 (été 1761), mariage entre Hirtzel Dreyfus de Wissembourg et Relen Dreyfus de Riedseltz.
Notariat II 07 Contrat établi à Soultz-sous-Forêts le 11 Sivan 5525 (été 1762) mariage entre Salomon Nathan Dreyfus de Wissembourg et Rose Lion de Bischenhohensteg.
Notariat II 08 Contrat établi le 30 Nissan 5524 (printemps 1764), mariage entre David Machol de Niederhochstadt et Judel Dreyfus de Wissembourg.
Notariat II 09 Contrat établi à Surbourg le 7 Adar 5525 (printemps 1765), mariage entre Anchel Kahn de Wissembourg et Bessele Lévi de Bischheim.
Notariat I 10 Contrat établi à Reichshoffen, le 11 Tamouz 5526 (été 1766), mariage entre Salomon Loewel de Wissembourg et Kinel Isaac de Reichshoffen.
Notariat II 11 Contrat établi à Riedseltz le 5 Kisslev 5532 (fin 1771), mariage entre Anchel Kahn de Wissembourg et Hana Dreyfus de Wissembourg.
Notariat II 12 Contrat établi à Riedseltz le 9 Adar I 5532 (printemps 1772), mariage entre Isaac Dreyfus de Wissembourg et Reel Machole de Niederhochstadt.
Notariat II 13 Contrat établi à Riedseltz le 2 Mar'hechwan 5534 (automne 1773), mariage
entre Michel Jonel de Riedseltz et Heve Abraham de Gossersweiler.
Notariat II 14 Contrat établi à Wissembourg le 1 Adar 5534 (printemps 1774), mariage entre
Joseph Klotz de Wissembourg et Hanna Dreyfus de Wissembourg.
Notariat II 15 Contrat établi à Soultz-sous-Forêts le 5 Adar 5534 (printemps 1774), mariage entre Emmanuel Dreyfus de Wissembourg et Jugen (Hindel) Lévi d'Ingwiller.
Notariat II 16 Contrat établi à Soultz le 6 Adar 5534 (printemps 1774), mariage entre Raphaël Altschuhl de Ingenheim et Vogel Herz Dreyfus de Wissembourg.
Notariat II 17 Contrat établi à Riedseltz le 3 Nissan 5535 (printemps 1775), mariage entre Nathan Dreyfus de Wissembourg et Mariam Samuel de Herrlisheim.
Notariat I 18 Contrat établi à Surbourg le 13 Adar 5536 (printemps 1776), mariage entre Elias Wolff de Wissembourg et Blumel Abraham de Schirrhoffen.
Notariat II 19 Contrat établi à Riedseltz le 10 Kisslev 5538 (fin 1777), mariage entre Isaac Meyer de Riedseltz et Hanna Lévi de Mulhausen.
Notariat II 20 Contrat établi à Riedseltz le 10 Kisslev 5538 (fin 1777), mariage entre Molling Loewel de Riedseltz et Brandel Bloch de Mertzwiller.
Notariat II 21 Contrat établi à Soultz le 6 Tebeth 5539 (fin 1778), mariage entre Moïse Dreyfus de Wissembourg et Yachet Moyse de Eckwersheim.
Notariat I 22 Contrat établi à Riedseltz le 11 Kisslev 5542 (hiver 1781), mariage entre Seligmann Meyer de Riedseltz et Guttel Moyse de Wissembourg.
Notariat II 23 Contrat établi à Wissembourg le 2 ou 3 Adar 5547 (printemps 1787), mariage entre Judas Klotz de Wissembourg et Feilgen Isaac de Pirmasens.
Notariat I 24 Contrat établi le 9 Elloul 5547 (automne 1787), mariage entre Jacob Israël de Busenberg et Zorlé Lévi de Wissembourg.
Notariat II 25 Contrat établi à Hochfelden le 11 Tamouz (été 1787), mariage entre Schiele Lévi de Wissembourg et Elle, fille de Juda Aron de Phalsbourg.
Notariat II 26 Contrat établi à Wissembourg le 6 Adar 5549 (printemps 1789), mariage entre Abraham Aron Menken de Wissembourg et Ellen Mencken de Wissembourg.
Notariat II 27 Contrat établi à Wissembourg le 13 Tébeth 5550 (fin 1789), mariage entre Cain Klotz de Wissembourg et Besel Klotz de Wissembourg.
Notariat II 28 Contrat établi à Bergzabern le 5 Chevat 5550 (début 1790), mariage entre Herz Samuel de Lembach et Sara Minkel de Ingenheim.
Notariat I 29 Contrat établi à Wissembourg le 12 Chevat 5550 (début 1790), mariage entre Samuel Klotz de Wissembourg et Mindele Moyse de Lauterbourg.

'Hezkath Yishouv : droit de séjour

Quinze contrats parmi ceux de Wissembourg contiennent engagement pour une des parties, de se procurer le droit de séjour : ('Hezkath Yishouv).
Ce terme, au Moyen Age, s'appliquait à une règle instituée par les communautés juives.
Pour empêcher les concurrences commerciales et pour protéger les familles tolérées dans une localité contre les autorités de tutelle (ville, seigneur, évêque), qui auraient pu admettre, moyennant finances, d'autres juifs, au détriment des premiers, les responsables des communautés avaient institué le 'Hezkath Yishouv, droit de séjour. Tout Juif désirant s'installer dans une communauté devait, au préalable, obtenir l'accord de ses coreligionnaires moyennant certaines taxes et en s'engageant à participer aux impôts communs.

Dans nos contrats, il ne s'agit pas de ce droit communautaire, mais de l'obligation faite aux Juifs de demander aux autorités civiles l'autorisation de séjour dans la localité avant de fonder un foyer. Selon l'époque et selon l'endroit, cette autorisation était plus ou moins difficile à obtenir, car on limitait le nombre des familles tolérées.
Il fallait souvent le décès d'un chef de famille pour qu'un nouveau couple soit autorisé à s'installer dans la localité.
A partir de 1751, les règlements, plus draconiens encore, cherchèrent à empêcher l'installation en Alsace de nouvelles familles juives venues de l'étranger. C'est pour cela que le 'Hezkath Yishouvétait précieux et souvent onéreux. Dans nos contrats, l'obtention du droit de séjour est, en général, laissée au mari ou à sa famille qui s'engagent à se le procurer à leurs frais exclusifs.

Il n'y a que deux contrats [(contrat 4 (1753) et contrat 8 (1764)] dans lesquels la famille de la fiancée s'engage à obtenir ce droit de séjour.
Onze contrats font état du droit de séjour à Wissembourg ; trois contrats font état du droit de séjour à Riedseltz ; un contrat fait état du droit de séjour à Lembach.
Les quatorze contrats restant ne mentionnent pas ce droit de séjour, soit que le fiancé le possède déjà, soit qu'il n'y ait pas de problème quant à son obtention.

Immeubles et logements

Dans onze contrats il est question d'appartements ou de maisons. A deux exceptions près (contrat 4 et contrat 8), c'est au mari d'apporter le logement pour le couple. Ce logement est parfois une maison entière donnée par les parents du fiancé (contrat 25) ou de la fiancée (contrat 4), plus souvent une demi-maison que les parents cèdent à leur fils (contrats 5 - 6 - 15, 21 - 28).
Dans plusieurs contrats, le père du fiancé s'engage à donner au couple un appartement dans sa maison pour un temps donné, ou à participer au loyer d'un appartement pour une durée variable de 3, -5, 8 ans (contrats 12 - 19 - 29).
Nous constatons que deux contrats seulement, qui font état des logements, concernent les localités autres que Wissembourg. Tous les autres concernent Wissembourg même et parmi eux, sept sont des contrats de la famille Dreyfus.

Entretien du couple ("Mezonoth")

Il était d'usage, autrefois, que les parents ou les beaux-parents d'un jeune couple s'engagent à subvenir à la nourriture de leurs enfants pendant les premiers temps du mariage, jusqu'à ce que leur situation soit stabilisée. On appelle cela Mezonoth (nourriture). Cet engagement figure également dans sept de nos contrats (contrats 1 - 3 - 4 - 5 - 6 - 8 - 21).
Deux de ces engagements sont pris par les parents de la fiancée, les cinq autres par ceux du fiancé.
Dans ce cas encore, ce sont surtout les contrats de la famille Dreyfus qui stipulent les "Mezonoth".

Association commerciale

Il y a enfin quelques cas dans lesquels le contrat assure une situation au fiancé. Il s'agit en général d'une association commerciale avec son père, mais association limitée à quelques années seulement. Le contrat de mariage stipulera ces dispositions et en fixera les modalités (contrats 1 - 3 - 5 - 6 - 12).
Dans le contrat n° 5, il (le père) accorde à son fils Salomon Dreyfus une participation de trois ans à ses affaires. La même durée se retrouve dans le contrat n° 6 pour Hirtzel Dreyfus. On y précise que la participation est de 50 %. Il en est de même dans le contrat 12 (Isaac Dreyfus). Ce contrat prévoit même la possibilité d'un troisième associé en cas de mariage d'une autre fille. La durée de l'association est fixée à cinq ans.
Le contrat de mariage de Goetschel Lévi (contrat 1), en 1747, mentionne deux années d'association et celui d'Elias Macholen (contrat 3) trois années, avec pour partenaire son père et son frère Wolf.
Il n'y a donc, sur les vingt-neuf contrats, que cinq qui prévoient une association commerciale. Ils concernent tous des juifs habitant Wissembourg.

Dot

Couple de Juifs alsaciens à la fin du 18ème siècle - figurine du © Musée Judéo-Alsascien de Bouxwiller
La partie centrale des contrats de mariage concerne les apports en espèces par les deux époux : dot ou donation (Nadan, Nedounya).
Dans les contrats de Wissembourg, les clauses financières occupent évidemment la place essentielle.
Il ne faut pas oublier en effet que selon la loi juive, la femme ne peut hériter de son mari. En cas de décès de ce dernier, ses biens reviennent à ses enfants et, à défaut de descendance directe, à sa famille à lui.
La tradition talmudique a donc prévu, pour assurer l'avenir de la femme, les modalités de la Ketouba, à savoir : le douaire (Mohar), garanti par la loi ainsi que celles de la dot (Nedounya), que le mari double par la contre-dot (Tossefeth).
Les précisions matérielles contenues dans les contrats, concernent surtout le cas de rupture de l'union par la mort d'un des conjoints ou par le divorce.
Dans nos contrats, la dot apportée par le mari figure toujours en premier lieu, suivie de celle de l'épouse.
  1. Dot du mari : Lorsque c'est le père du fiancé qui apparaît dans le contrat, il apporte pour son fils une somme en espèces ou une reconnaissance de dette. Lorsque c'est le fiancé qui s'engage lui-même, il n'y a jamais de chiffres exprimés. Il apporte "kol asher lo", tout ce qu'il possède, sans aucun détail.
    Sur deux contrats, le montant de la dot est suivi de l'évaluation des cadeaux offerts à la fiancée (contrats 8 et 16). Un des contrats inclut dans la dot du fiancé deux places à la synagogue (contrat 23).

  2. Dot de l'épouse : Il n'y a aucun contrat qui ne comprenne une dot de la femme, dot d'un montant variable évidemment. Le paiement en était soit immédiat, soit échelonné.
    Six contrats évaluent le montant des cadeaux offerts par la fiancée (contrats 8 - 9 - 11 - 12 - 14 - 23).
    Il arrive parfois que la dot soit complétée par une somme versée à la naissance du premier ou des deux premiers enfants (4 - 15). Un seul contrat (28) stipule que l'épouse, veuve, apporte le mobilier provenant de son premier mariage.

  3. Monnaies mentionnées dans les contrats : Les sommes mentionnées dans les contrats le sont en diverses monnaies :
    1. Pièces d'or (sans précision) "Zehouvim" : (florins), littéralement pièces d'or (contrats 3 - 11 - 16 - 23).
    2. Pièces d'or rhénanes (contrats 2 - 5 - 8).
    3. Pièces d'or de Strasbourg (contrats 1 - 6 - 7 - 9 - 10 - 14 - 15 - 17 - 18 - 19 - 20 - 22 - 23 - 26 - 28).
    4. Argent français : (Maoth Tsarefath)
    5. en pièces d'or : 12 - 24 - 27 - 29
    6. en livres : 21 - 25
    7. Argent allemand : (Maoth Ashkenaz)
    8. en pièces d'or : 4 - 12.
      C'est donc la monnaie strasbourgeoise qui est la plus courante.
  4. Montant des dots : Ce montant est fort variable. Il va de cinquante pièces d'or françaises (24) à 2.100 pièces d'or allemandes (4). La somme promise est parfois divisée en deux parties. Une première somme remise sur place, le reste à verser dans un délai de six mois à trois ans. Dans deux contrats, le complément de la dot est garanti par les fils nés d'un premier mariage de la femme (16 - 17).
    Les montants les plus élevés contenus dans nos contrats sont :
        Époux Épouse
    04 Anchel Kahn - Crome Dreyfus 1 800 2 100
    06 Hirtzel Dreyfus - Relen Dreyfus   600 2 000
    12 Isaac Dreyfus - Reel Machole 1 000 2 000
    08 David Machole - Judel Dreyfus 1 800 1 500
    09 Anchel Cahen - Bess Lévi Tout ce qu'il possède 1 200
    11 Anchel Cahen - Hanna Dreyfus " 2 000

    Ici encore, les sommes les plus élevées sont toutes contenues dans les contrats de mariage des familles Dreyfus.
Pour donner une idée du montant de ces dots, il faut savoir que dans la deuxième moitié du 18ème siècle, un florin valait 2 livres tournois environ, que les florins d'Empire étaient supérieurs d'environ 10% aux autres florins et que la monnaie strasbourgeoise se négociait de 20 à 25 °/o en dessous du cours des autres florins.
Vers la fin du siècle, un cheval valait 300 livres, un bœuf 85 livres et le salaire annuel d'un maçon se montant à 300 livres.
Nous voyons donc que certains des contrats de Wissembourg concernaient des familles fortunées. Ceci explique pourquoi ces contrats ont été enregistrés chez les notaires alors que les familles plus modestes se contentaient du document signé devant le rabbin ou le scribe de la communauté.


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