INTRODUCTION A L'ETUDE DU LIVRE DE RUTH
par André NEHER
Extrait de la brochure Shavouoth, publiée par le Mouvement Yechouroun en 1946

I

Toute vérité suppose l'objectivité, et il n'est certainement plus question d'objectivité quand l'objet a été déformé. Le propre d'études bibliques consiste nécessairement à trouver une façon de travail non susceptible de déformer l'objet qu'est le Texte Sacré. C'est là le problème méthodologique de l'exégèse qu'il n'y a aucun moyen d'éviter.
Toutes les fois que le problème n'est point posé en entier, le résultat ne saurait être que partiel. La connaissance du Livre de Ruth est-elle entière si elle se borne aux méthodes de l'esthétique, de l'histoire, de la psychologie, de la sociologie ?

Le charme esthétique du Livre de Ruth est fragile s'il ne s'apparente qu'à celui de l'idylle ou de l'églogue, qu'à l'orientalisme fastueux qui séduisit Victor Hugo, qu'à la flamboyante allégorie qui envoûta M. Paul Claudel.
L'historien détruit ce charme par la vertu d'un mot : dans le Livre de Ruth, il voit un pamphlet, et d'une physionomie rayonnante de beauté, il fait ainsi une grimace. C'est réduire la hargne à des proportions bien mièvres que de la supposer voilée par tant de grâce. Aussi bien, seule l'incorruptible école de critique allemande continue-t-elle de river le texte sur ce colossal et hideux lit de Procuste ; l'école française, plus sensible, ne tient plus le Livre de Ruth que pour un discret rien, et M. Adolphe Lods, dans ses volumineux ouvrages sur la "Religion d'Israël", lui consacre sept livres.
Le psychologue s'attache à la description des grands personnages, Ruth et Boaz. Deux moments le retiennent davantage : sur la route menant de Moab à Beth-Le'hem cédant aux prières de Noémi, Orpa refuse, mais Ruth décide de continuer; et, sous les étoiles, Boaz se décide pour Ruth, alors que l'attitude du Plôni-Almôni, le lendemain, illustre la possibilité du refus. Quel âpre pathos dans ces luttes et dans ces décisions ! Quelles profondeurs insondables dans les mobiles : don de soi, goût du risque, désir de l'inconnu, halètement de l'âme vers le jamais vécu...
Le sociologue coupe court au débat en posant le principe de l'opposition entre la magie du dehors et le farouche isolement du clan.

Toutes ces lignes de force éloignent du texte, alors que nous nous proposons d'y pénétrer. Mais en les suivant sans les diriger dans un sens préconçu, nous en rétablirons la connexion dans le flux qui leur est commun, Nous les verrons alors former un ensemble où ne font défaut ni la beauté, ni la vérité, ni la finesse.

Dans l'embrasement diapré d'un été palestinien, une humble et petite bourgade d'Eretz, riche d'une vie palpitante : Beth-Le'hem ! La voici d'abord, abritant sous ses toits la veuve et l'étrangère, avec, dans ses murs, les Anciens dignes et respectables, les femmes curieuses et compatissantes, le propriétaire opulent et généreux, le citadin riche et renfermé, et, dans sa campagne, la foule des serviteurs et des servantes, des moissonneurs et des gardiens, des paysans et des pauvres. La voici encore, dans le rythme majestueux des coupes et des récoltes, de la peine frémissante et de la détente, de l'événement extraordinaire et du quotidien. La voici enfin, baignée dans le souvenir de son passé, fière de Rachel, qui dort dehors sur la route, fière de Léa, de Juda et de Tamar, dont les enfants comptent parmi l'élite de la cité, fidèle à l'enseignement que lui ont légué Moïse et les Prophètes, attentive à l'exécution des préceptes et des coutumes de la Torah. Ce témoignage intégral d'une période vivante de l'histoire d'Israël, donne au Livre de Ruth figure de maillon intermédiaire entre le Livre des Juges et celui de Samuel. Entre les deux phases de l'échec moral et politique de Benjamin, s'annonce l'ascension matérielle et spirituelle de Juda, s'établit la liaison organique entre le lévite de Ghibea et celui de Rama ; surgit de l'état hébraïque son image véritable, celle d'une "théonomie lévitique", selon l'heureuse expression de David Koigen.

Insensiblement, nous avons franchi les limites qui séparent la science de la théologie, Or, le devoir de l'exégèse est, là encore, de décanter le mot des scories de l'habitude. Notre connaissance de Dieu nous vient de notre connaissance de la Bibie et notre métaphysique n'est que le rêve du Prophétique. L'étape suivante, et dernière, de notre effort d'exégèse, sera d'effectuer le nécessaire passage au Prophétique, de réintégrer le texte dans le Temps Biblique.

II

Julius Schnorr von Carolsfeld : Ruth dans le champ de Boaz - 1828
Une famille composée de quatre membres, trois hommes et une femme, s'en va, dans le désir d'échapper à la misère qui la guette et qu'elle redoute. Elle s'en va, "et ce qu'elle a craint, survient", mais au centuple. Le père meurt d'abord. Les fils essaient de se fixer plus solidement en terre étrangère, mais le sort les atteint coup sur coup. Aveugle, sourd, inexorable, le destin s'accomplit, et c'est, en l'espace de quelques années, la moisson funèbre des membres mâles de la famille. Il reste Noémi, veuve et privée de ses file, pauvre et solitaire.
Tel est le prélude, rapide et nerveux, du Livre. On dirait l'argument d'une tragédie grecque, dont le dernier acte s'achèverait sur l'image de cette femme "contre laquelle est brandie la main de Dieu".

Or, c'est ici que commence l'histoire biblique de Ruth. Autour de Noémi, deux étrangères que le choix fortuit de ses fils a rattachées à sa tribu. Noémi baisse la tête sous l'ouragan qui l'a secouée, et ses paroles "boivent l'amertume". Elle implore ses brus de briser les liens éphémères qui les relient à son propre destin, elle leur fait entrevoir le néant de ses espoirs, le néant de son avenir, et l'implacable hantise de la mort. Orpa, frappée de ces discours qui font reluire dans sa conscience tant de souvenirs moabitiques, prend peur, recule, et rompt ses attaches avec la tribu maudite. Ruth, au contraire, proclame avec une foi vibrante sa confiance en l'éternité de la vie : "Jamais l'idée de la mort ne provoquera notre séparation" (1:17). Nous sommes loin, on le voit, des délicatesses sentimentales ou des raffinements psychologiques. Deux conceptions métaphysiques de l'univers s'affrontent en cette page, l'une issue de l'excroissance parasitique du mythe, l'autre jaillie de la source vive du Sinaï. A l'opposé de la notion paganique de la fatalité, Ruth accepte la leçon prophétique de la liberté.

Cette leçon constitue l'un des thèmes fondamentaux du Livre, et des groupes importants de versets lui sont consacrés. Rentrant à Beth-Le'hem et accueillie par les cris de surprise des femmes. Noémi, tout en reprenant le récit de ses malheurs, place ses souffrances sous l'invocation de Chadday. L'attribut Chadday désigne Dieu comme Celui qui connaît les possibilités de l'homme, et dont la Promesse est le simultané de la Réalisation (Genèse 43:14 ; Exode 6:3). Dans toute la Meguilla de Ruth, nous ne le trouvons qu'ici (1: 20-21). N'est-ce pas que Noémi comprend à présent, comme Ruth, que derrière le destin qui libère les forces aveugles et nocives, est une destinée guidée par une Volonté à la recherche d'un achèvement ?

De même, lorsque Ruth revient de la glane et fait connaître le nom de Boaz à Noémi, celle-ci voit dans le hasard (mikré - 2:3) qui a conduit sa bru dans le champ de son proche parent, un effet de la Providence qui veille et surveille (11:20). Le texte est plus précis encore. Non seulement il dépouille ici l'événement, de son arbitraire pour l'intégrer dans l'harmonieux jeu de forces équilibrées : le moment fragile et passager rentre dans la durée ; le 'hessed divin embrasse et les vivants et les morts. La mort qui, au début de la Meguilla, semblait posséder un pouvoir atroce et dévastateur, n'est plus qu'une fonction de la vie. L'instinct prend souche dans l'éternité. Cette idée est une nouvelle fois mise en lumière dans les tout derniers versets de là Meguilla (4:18-22). La généalogie sobre et sans fissure tranche sur les déchirements du drame initial. Au morcellement apparent de l'introduction, à la discontinuité de l'existence livrée à elle-même, la conclusion oppose la majestueuse continuité des existences liées par une même mission, l'indissoluble déroulement de la chaîne des générations.

Fatalité, destin, hasard, instant, discontinuité, d'une part ; liberté, destinée, providence, éternité, chaîne, d'autre part : tels sont les éléments d'une théodicée dont la démonstration nous est proposée dans le Livre de Ruth . Il est évident que cette théodicée, nous ne l'avons aperçue jusqu'ici qu'à travers le décor de certains faits. Elle n'est encore que phénomène particulier. Nous sommes soucieux maintenant de constater l'évolution des faits dans leur essence générale. Pour cela, il est indispensable d'abord de les comparer à ceux dont le témoignage nous. est conservé dans d'autres livres de la Bible, en particulier dans Job et dans Esther.

III

Le récit d'une souffrance s'étend toujours sur trois périodes : celle de l'entrée, celle de la crise, celle de l'issue. La première pose la question de la responsabilité, la dernière celle de l'action, la moyenne celle de la constance dans l'épreuve. Selon le temps de l'une ou l'autre de ces périodes, le récit insiste évidemment sur l'un ou l'autre de ces problèmes.

Or, mesurons l'amplitude de ces phases dans nos trois textes : Job, Esther et Ruth. Dans le Livre de Job, l'introduction et l'issue, d'une symétrique brièveté, ne font que ressortir l'intensité aigüe et longue de la crise. C'est donc que tout le poids du Livre porte sur le problème de la constance dans l'épreuve. De fait - et sans entrer dans des détails qui dépasseraient le cadre de cette étude - Job, avant la crise, n'a pas péché (les trois amis qui s'évertuent à démontrer le contraire ne sont que des bavards), et Job ne fait rien, ne peut rien faire pour se débarrasser de la souffrance (la tentative d'Elihou d'entraîner le débat du plan de la dialectique sur celui de l'activité, reste sans écho). Job accepte sa souffrance comme un donné inévitable et il est, inlassablement, à la recherche de l'indice qui puisse lui permettre d'en triompher. La source de sa souffrance, ce n'est pas la perte de sa famille ni la plaie qui ronge son corps, mais c'est le silence de Dieu. Dans ce silence, l'âme de Job s'efforce de trouver sa véritable place devant Dieu, qu'il invoque lui aussi - précision très "remarquable - sous l'attribut de Chadday. Aussi, lorsque Dieu reprend la parole, Job est spirituellement guéri : le problème est résolu, et la rémunération matérielle n'est que l'image extérieure de cette solution.

Dans la Meguilla d'Esther, la crise est réduite au minimum. Elle ne dure que les trois jours qui séparent le décret d'Aman de sa pendaison. Mais l'introduction, et la conclusion sont toutes deux longues. C'est que si l'épreuve est infligée, à première vue, au peuple d'Israël tout entier, elle touche en particulier et avec une acuité accrue, deux individus : Mardochée et Esther. Quoique membres solidaires de la communauté d'Israël, le "hasard" les jette tous deux en dehors, ou plutôt au-dessus, de la collectivité et leur offre la possibilité et les moyens de s'en séparer. Pour eux se posent les problèmes difficiles et poignants de la responsabilité et de l'action, qu'ils affrontent avec un courage merveilleux, du début jusqu'à la fin.

La Meguilla de Ruth n'a pas de phase antérieure comparable aux premiers chapitres de Job ou d'Esther. Elle commence de plein pied par l'exposé de la crise, et cet exposé est, nous J'avons dit, rapide et nerveux au possible (1:1-5). Toute la suite du Livre de Ruth, c'est l'histoire de l'issue. Sur les frêles épaules des deux femmes repose l'avenir d'une famille, l'espoir d'un renouveau possible. Comment ce renouveau va-t-il devenir réel ? Les deux femmes vont-elles se cantonner dans leur misère et attendre dans la résignation le miracle de la, grâce ? Ruth s'y refuse. Elle se décide pour l'action et tente le premier pas (2: 2). Ayant à choisir parmi les innombrables voies que la nature propose à l'activité humaine, elle oriente son action selon la direction que la Volonté divine a tracée clans la Torah. Etrangère, pauvre et veuve, elle accomplit la mitsva que la Torah lui offre : le leqeth, la glane.
Ce premier pas, pour humble qu'il soit, constitue la mise en branle d'un magnifique accomplissement. Le geste de Ruth est ouverture. Son élan entraîne tout un groupe humain vers la Torah.

IV

Mais cette Torah ne serait point celle de Moïse si son idéal se réduisait à un vague postulat métaphysique, à un impératif sublimé ou un dogme impénétrable. Elle apparaît, dans le Livre de Ruth, "débordante" de mitsvoth. Il n'y a point, en dehors du Pentateuque, de livre biblique présentant une somme de mitsvoth comparable à celle que contient la Meguilla de Ruth. Certaines d'entre elles sont exprimées en. toutes lettres dans le texte : leqeth (glane), guemilouth (aumône), 'hessed (bonté), gueoula (délivrance, rachat), temoura (compensation), te'ouda (attestation). D'autres s'y associent nécessairement dès lors que la lecture progresse jusque dans les nuances du commentaire : tsedaqa (charité ), mishpath (justice), yiboum (lévirat), yovel (année jubilaire). Chacune possède son rôle propre dans l'action décrite par le Livre. L'habitude et la négligence ont tissé un voile d'indifférence sur ces "quantités minimes". L'étude du Livre ne saurait pourtant se compléter que par elles. .

Le Livre de Ruth définit la mitsva comme une efficience métaphysique. Ancrée dans l'existence concrète et vécue, la mitsva prend corps ou s'évanouit, selon que le Juif accepte ou refuse de la réaliser ; mais de cette acceptation ou de ce refus dépendent le succès ou l'échec, la démonstration ou l'infirmation d'une théodicée. Nous allons essayer de développer sur un exemple.

Que signifie l'institution de la gueoula ? Lorsqu'un pauvre doit aliéner sa propriété, ses proches parents ont le droit de racheter les champs. A supposer qu'un proche fasse usage de ce droit, il conserve juridiquement ce champ (qui réintègre ainsi, au sens large, le patrimoine familial), mais un devoir de charité l'invite à le restituer à son parent appauvri. L'institution en appelle à la conscience. Accomplie sous l'angle du droit, elle procure au pauvre, mais aussi au riche, des avantages certains : elle est modération d'excès. Mais comprise dans son extension religieuse, elle oblige la personnalité à se prononcer dans son entière liberté : elle est Service divin.
Il n'en va pas autrement du yiboum : Si le devoir strict du lévirat incombe au beau-frère, l'intention de la loi invite des parents plus éloignés à se substituer au défaillant. De même le goël, qui rachète le patrimoine d'une veuve sans enfants, n'est pas tenu, sous l'angle du droit, d'épouser cette veuve ; mais la mitsva "d'aider la veuve" s'applique ici comme ailleurs. Et pareillement qu'il n'a pas accompli la mitsva de geoula, s'il ne restitue pas le champ au propriétaire, de même il ne l'a pas accomplie si, ce propriétaire primitif étant une veuve, il ne fait pas le joint entre la geoula et le yiboum et ne prend point cette veuve pour femme.

Tel est le dessein général de la mitsva qui veut être réalisée par Noémi, Ruth, le Ploni Almoni et Boaz.
Noémi aurait pu éveiller l'attention d'un goël sur sa propre personne, négliger, oublier Ruth, la laisser vivre en yebama (veuvage) dans l'attente de la naissance et de la maturité d'un nouveau fils (1:12-13). Mais Noémi sait qu'il n'y a promesse d'espoir qu'elle ne doive à Ruth. Dans la mitsva qui s'offre à elle comme à sa bru, et qu'une seule peut accomplir, elle s'efface derrière celle-ci (3:1) et trouve la réalisation de son avenir dans le bonheur de Ruth. Les femmes de Beth-Le'hem témoignent qu'elles ont compris la valeur de ce renoncement (4:15). .

Pour Ruth, qui s'est engagée si résolument, il n'y a plus d'alternative, mais il subsiste un danger : l'atavisme moabitique. A tout instant, par des tentations nombreuses, l'hérédité peut remonter à la surface. Il n'en est rien. Dans un milieu où il y a danger de frivolité et d'insouciance (chap. 2). toute la personnalité de Ruth est empreinte du sérieux de la vie juive. Peut-être Boaz craint-il la persistance du moabitisme en Ruth : dans la soirée critique (chap. 3), alors que l'atmosphère de fête rustique invite à l'égarement, le geste de Ruth, conseillé par Noémi, prend aux yeux de Boaz la valeur d'une preuve (3:10). Autant Ruth avait adhéré spirituellement au judaïsme en suivant Noémi à Beth-Le'hem - 'hessed signalé par Boaz (2:11-12) - , autant s'est-elle engagée maintenant moralement - 'hessed signalé par Boaz dans 3: 10 -.
La forme de ce geste est également significative. Tamar avait provoqué un scandale afin de faire éclater, devant Juda, le scandale de sa propre réticence (Genèse ch.38). Mais Noémi et Ruth agissent avec décence, retenue et modestie. Leur geste n'a d'autre porter que de tenter la Providence en faisant dépendre la mitsva de la volonté seule de Boaz.

Boaz et le Ploni-Almoni sont opposés au même titre que Ruth et Orpa. Le Ploni-Almoni recule et se refuse, pour la raison même qui décidait Orpa de retourner en Moab, pour le motif même qui retenait Juda de donner Chela à Tamar : la peur de se voir pris dans l'engrenage d'une fatalité. Boaz est rayonnant d'action limpide et librement décidée : pour sa famille, il est le "moda" (celui qui est connu - 2:1) ; pour les pauvres, le "makir" (celui qui reconnaît 2:10-18); pour les déshérités le "goël" (le sauveur). Toujours son être s'identifie avec la mitsva.

Introduire à l'étude du Livre de Ruth, c'est introduire à l'étude de la mitsva juive. "Les quatre coudées de la Halakha" que Dieu s'est réservées dans ce monde mènent à à Lui.

Enchaînant avec un passé qui paraissait irrémédiablement perdu, Ruth, Noémi et Boaz restituent dans leur existence la mitsva de la Torah, la réalisation "débordante d'eaux vives, ruisselante de fraîcheurs, illuminant leur présent de clartés éblouissantes et de. soleils". (1)

Le Rabbin André Neher.

(1) Ces notes ont été rédigées en partie à Lanteuil, vers Shavouoth 5703. Depuis, mon frère et moi en avons fait l'épreuve sur le texte, soit par leçons orales, soit par la voie épistolaire, avec lee groupes Yechouroun de Strasbourg, d'Aix et de l'Hirondelle. Tous ceux et toutes celles qui ont participé à ce travail verront combien noua avons profité de leur apport. Nous leur en exprimons notre reconnaissance.

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