Rouleau de la Torah (Sefer Torah)
La forme de rouleau est aujourd'hui encore celle du livre antique,
que l'on retrouve dans les rouleaux de la Mer Morte. La Torah contient
les cinq livres de Moïse ou Pentateuque ; elle est lue en public
à la synagogue lors des offices des lundi et jeudi matin, samedi
matin et après-midi et lors des offices des fêtes. Le
texte sacré est découpé en séquences hebdomadaires,
elles-mêmes divisées en sections : l'ensemble du texte
est lu sur un cycle annuel ; sont successivement appelés à
la lecture de la Torah un Cohen, un Lévi, et cinq autres fidèles,
mais ordinairement c'est le ministre-officiant qui procède
à la lecture. |
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Mantelet de Torah
Outre son rôle de protection du rouleau de la Torah, le mantelet
est un ornement majeur du culte, enrichi de franges, de motifs décoratifs
(couronne, lions de Juda, colonnes du Temple, etc) ou d'inscriptions
(dédicaces, etc), artistiquement brodés de fils d'or et
d'argent sur la soie, le brocart ou le velours. Don de Renée et Moïse Lehmann à la Communauté Israélite de Metz, 1937. Prêt du Consistoire Israélite de la Moselle |
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Couronne
de la Torah
L'une des parures de la Torah est cette couronne (nommée Kether Torah), parfois en argent ou en vermeil, fixée au sommet des deux axes de bois des rouleaux de la Torah. Quand la Torah sort de l'arche sainte (Aron ha-kodesh), elle est emballée dans son mantelet et coiffée de cette couronne ; elle est alors transportée processionnellement jusqu'à l'estrade de lecture. Prêt du Consistoire Israélite de la Moselle |
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Main de lecture (yad)
Cet instrument, nommé « main (ou doigt) de lecture
», permet au récitant, lors de l'office à la synagogue,
de suivre le texte sur le rouleau de la Torah sans que celui-ci ne
soit touché du doigt, par respect. Prêt du Consistoire Israélite de la Moselle |
Vêtement liturgique de ministre-officiant
Constitué de coton teint en noir, il comporte une soutane avec un col en velours noir, boutonnée sur le devant, et une coiffe en velours noir sur un support de carton. Ce vêtement est utilisé par le ministre-officiant – également nommé « chantre » ou 'hazan – qui de sa voix dirige et anime les prières publiques lors des cérémonies hebdomadaires. La tenue provient de la synagogue de Phalsbourg et date de la première moitié du 20ème siècle. Prêt du Consistoire Israélite de la Moselle |
Vêtement blanc porté aux fêtes de Rosh Hashana
et Kippour, ou lors de l'enterrement
Constitué de lin blanc tissé, ce vêtement comporte une robe, un couvre-épaules plissé, un bonnet et un cordon en guise de ceinture. Deux grandes fêtes juives sont l'occasion de porter un vêtement
blanc : Rosh
Hashana et Kippour. Pour Rosh Hashana (Nouvel An, mais aussi Jour
du Jugement), la synagogue se vêt de blanc, couleur de l'innocence
et de la purification : blancs le rideau de l'Arche Sainte, les mantelets
qui entourent la Torah, la nappe qui recouvre le pupitre de l'officiant,
les napperons qui ornent ceux des fidèles, et dans de nombreuses
communautés, les chefs de famille, à l'instar du 'hazan
(ministre-officiant), portent à l'office du matin le vêtement
mortuaire blanc, le sargueness.
A son décès, le défunt est également revêtu de blanc, une toilette égale pour tous dans sa simplicité. Il porte une chemise sans boutons, recouverte par son sargueness en toile blanche ; autour de la taille, la ceinture (qui n'est pas nouée) et aux pieds, des chaussons. Le défunt repose dans le cercueil sur son talith, et le bonnet blanc est posé sur son visage. La tenue provient de la synagogue de Phalsbourg et date probablement de la première moitié du 20ème siècle. Prêt du Consistoire Israélite de la Moselle |