Le cimetière israélite de Koenigshoffen
par Henri HOCHNER

Texte d'une conférence prononcée lors du XXIIIème colloque de la Société d'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine, le 11 février 2001, reproduite ici avec l'aimable autorisation de son auteur

Par Arrêté préfectoral du 23 décembre 2002, le cimetière juif de Koenigshoffen dont la Communauté Israélite de Strasbourg est propriétaire, a été inscrit sur l'Inventaire
supplémentaire des monuments historiques, après examen et avis de la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites d'Alsace réunie le 19 novembre 2002.



Survol du cimetière - © M. Rothé, décembre 2023
Cimetiere Ce cimetière se situe dans les environs immédiats de Strasbourg. C'est le premier cimetière juif MODERNE de la ville.

Le tout premier cimetière correspondait à la communauté qui existait au moyen-âge vers 1200. Il avait été détruit après les massacres qui suivirent l'épidémie de la peste noire, où les Juifs furent accusés d'avoir empoisonné les puits. Quelques vestiges furent retrouvés dans les environs de la rue des Juifs, vers l'emplacement actuel de la Préfecture, place de la République, vers la grande poste. Quelques tombes furent retrouvées et sont conservées pour la plupart au Musée de l'Oeuvre  Notre-Dame. Une stèle en bois fut également retrouvée et elle est déposée au Musée Juif de Bâle.

Vers le milieu du 18ème siècle, les Juifs étaient toujours interdits d'habitation dans les grandes villes. Il y eut une dérogation  en 1768 pour Cerf Berr, sa famille, ses employés et ses domestiques, parce qu'il était fournisseur en chevaux et en fourrage des Armées du Roi.

Lorsqu'en 1791 l'Assemblée nationale accorda aux Juifs l'égalité de droit, ils purent à nouveau s'installer à Strasbourg. La communauté se développa rapidement, et vers 1800 elle comptait environ mille personnes, et dix ans plus tard, 1500. Celles-ci étaient originaires des communes proches mais venaient aussi du Haut-Rhin. Le besoin se fit donc sentir d'acquérir un terrain pour donner aux morts un emplacement correct.

C'est ainsi qu'un terrain fut acheté à Koenigshoffen pour en faire un cimetière. Ce fut le deuxième cimetière juif de Strasbourg. Il fut progressivement agrandi, et à la veille de la première guerre mondiale, il comptait environ quatre mille tombes. Devenue exiguë, cette nécropole fut remplacée par le cimetière en fonction aujourd'hui à Cronenbourg, qui fut installé en 1911.

Le cimetière de Koenigshoffen était entouré par une palissade en bois - le long de la rue Muhlbruche - et c'est vers 1960 qu'elle fut remplacée par le grillage qui est en place de nous jours, car les lattes de bois s'étaient sérieusement dégradées avec le temps.

Lapins et ferrailleurs

Tombe de Léopold Arone (1844)
Arone
Vers 1935, le cimetière avait été mis à la disposition des voisins, qui y tenaient des élevages de lapins, disposant ainsi d'herbe fraîche et de foin. Cette situation permettait un entretien gratuit à la satisfaction de tous.
Pendant la deuxième guerre mondiale, les éleveurs de lapin furent encore plus nombreux, et les voisins organisèrent un fractionnement du cimetière pour répartir l'herbe aux riverains, ce qui évita le vandalisme durant les années sombres de 1939-1945. Les voisins disent qu'aucun monument funéraire ne fut renversé, seule une action de récupération du bronze et des métaux eut lieu. Les riverains racontent qu'un ferrailleur de la rue de Charmille, enleva en 1943 la lourde plaque de bronze de la tombe de M. Oppenheimer pour la soustraire à l'occupant, et ce ferrailleur la remit à sa place après la Libération.
Toutefois Monsieur Jean Daltroff, dans une publication récente, a écrit qu'à la Libération, en 1945, le cimetière était dans un état lamentable, que plus de mille tombes avaient été cassées, brisées ou renversées.
Au début de 1950, une épidémie de myxomatose décima les clapiers, et c'est à cette époque que cessa définitivement l'élevage des lapins.
Pendant la guerre, l'appartement du concierge, qui se situe à droite de l'entrée du cimetière par la rue de la Tour, était occupé par des prisonniers polonais, et à leur départ, en 1944, la maison fut récupérée par la communauté, qui y installa une famille Weyl. Actuellement, elle est habitée par la famille Jung, qui s'occupe un peu de l'entretien du cimetière.

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Etat actuel du cimetière

La Communauté Israélite de Strasbourg ainsi que la Ville de Strasbourg s'occupent épisodiquement de l'entretien. Il faut rendre hommage à Anne-Lise Weiler, vis-présidente d'honneur de la C.I.S., pour le travail inlassable qu'elle a fait pour y mettre de l'ordre.

Cette année (2001), on commémorera le bicentenaire du cimetière, qui par ses nombreuses stèles, évoque le judaïsme alsacien des 19ème et 20ème siècles.
Une quarantaine de petites communautés avoisinantes utilisèrent ce cimetière, cela est consigné dans les registres, mais figure aussi sur les tombes, lorsque l'origine du défunt est mentionnée.

Meyer
Le Grand Rabbin Jacob MEYER
Président du consistoire du Bas-Rhin de l’Assemblée des Israëlites con…      1806 et membre du grand Sanhédrine
il décéda le 27 mai 1830 à l’âge
de 91 ans, après avoir accompli
avec la plus noble philanthrophie les fonctions de grand rabbin
pendant 60 ans
Sa piété douce et charitable unie à une tolérance… le ferontà jamais regretter
Que ses restes mortels reposent
en paix et que son âme immortelle
reçoive la récompense du Juste
Amen (1)
En 1998, il y a plus de deux ans, lorsque je découvris pour la première fois cette nécropole, elle était envahie par une folle végétation, noyée dans une véritable forêt d'arbres et d'arbustes.
Avec Samy Djalo, et diligenté par A-L. Weiler, nous avons parcouru et exploré ce cimetière, brosse, craie, chiffon et appareil-photo  à la main. Nous avons déchiffré les épitaphes, relevant les noms, les qualités et fonctions, dates de décès, lieux d'origine des défunts.

Durant notre travail, un grand nettoyage, élagage, taille d'arbres fut opéré, et le cimetière a changé de physionomie. La terrible tempête du 25 décembre 1999 a provoqué de très graves dégâts. Depuis, les dégradations s'accélèrent, et le terrain situé en pente glisse vers le bas, détériorant encore davantage la partie située au nord. Il serait urgent aujourd'hui d'agir pour que ces dommages ne soient pas irréversibles. Quoi qu'il en soit, certains inscriptions sont difficiles à déchiffrer.

Le plan que nous avons établi permet au public qui s'intéresse à cet endroit de bien le situer, de repérer et d'identifier beaucoup de stèles. Ce travail permet aussi de mieux connaître le rabbinat de notre région, son importance et sa place dans le département et en France. Il nous a permis de découvrir les médecins juifs, les membres du consistoire, certains mécènes et philanthropes. C'est également un document qui nous fait connaître la participation juive à la défense de Strasbourg, et le nombre important de militaires juifs qui donnèrent leur vie durant le siège de Strasbourg (en 1870) et sur le champ de bataille à Sedan.

Les épitaphes sur les tombes sont souvent difficiles à déchiffrer, car elle sont endommagées par l'érosion du temps, les abréviations sont difficiles à reconstituer, et je peux vous dire combien grande était notre satisfaction lorsque nous parvenions à déchiffrer, comprendre, traduire et reconstituer complètement la vie du défunt, ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait et réalisé.

Les Registres nous ont beaucoup aidés, parce qu'ils venaient confirmer, compléter et préciser les inscriptions au sujet desquelles nous avions éprouvé des difficultés.

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Aspect des tombes

En général les tombes se tiennent dressées verticalement, mais nous en avons trouvé aussi qui étaient couchées.

Détail de la stèle de Bluma Ratisbonne
Bluma
Il y a des colonnes brisées (indiquant symboliquement que ces personnes sont décédées dans la fleur de l'âge), des monuments en forme de tente, des tombes doubles et de petites pierres pour signaler la présence de nourrissons ou d'enfants. Nous avons aussi repéré des tombes en forme d'obélisque.

L'Écriture
La graphie des caractères hébraïques est variable selon la période, la plupart sont en creux, d'autres, les moins nombreuses, en relief.
Au commencement les textes étaient exclusivement en hébreu, ensuite sont apparus des caractères en latin, à côté de textes en hébreu, certains gravés en gothique. Certaines pierres tombales portent d'un côté un texte en hébreu, et au verso des caractères latins.


Décorations et ornements
Les motifs sculptés ou gravés sur les tombes se situent en général dans le haut de la stèle, parfois on les retrouve aussi vers le bas.

Les motifs les plus souvent rencontrés sont la couronne, ou deux couronnes entrelacées, l'aiguière, ou petite cruche stylisée, qui signale toujours que le disparu était un Lévy. Cette cruche rappelle que le  lévite les mains des cohanim (prêtres), qui sont, pour leur part, symbolisés par les mains aux doigts écartés dont ils bénissaient les fidèles au cours d'une cérémonie synagogale. La représentation d'un livre ouvert signale la présence d'un rabbin, d'un ministre-officiant ou tout simplement d'un érudit.

Tombe de Loew Maurer, ministre-officiant (1849)
Rabbin Loew
On trouve aussi des fleurs, des toges, des caducées, des arabesques, des mains enlacées, le sablier marqueur du temps, l'étoile à cinq ou à six branches. Nous avons trouvé des signes du zodiaque, comme le poisson pour le mois d'adar, le cerf pour caractériser les Hirsch, le lion pour les Loew. La svatiska comme motif, revient souvent ocmme symbole cosmique qui renvoie à Dieu. On a trouvé des instruments de musique comme le xylophone, la harpe, l'oeil dans un triangle, symbole de la franc maçonnerie, le shofar, corne de bélier qui indique que le défunt était préposé à la sonnerie du shofar les jours de Rosh Hashana. J'ai également découvet le motif de la menora (candélabre à sept branches).

Le matériau dans lequel sont fabriqués ces ornements est principalement le grès des Vosges, roche relativement tendre, et devenant friable avec le temps et la pollution urbaine.

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Personnalités illustres

Celles qui reposent dans ce cimetière sont nombreuses. Je ne vous donnerai qu'un aperçu très incomplet parmi les rabbins, les grands rabbins, les militaires, les médecins et les mécènes et philanthropes, les industriels, une mention spéciale pour l'inventeur du xylophone, les nombreux présidents du consistoire et les bienfaiteurs.
Toutes ces personnalités nous permettent de retrouver et de reconstituer l'histoire de la communauté, et c'est cela qui est passionnant.

Rabbins et grands rabbins
Parmi les rabbins et grands rabbins, je citerai les plus célèbres : Jacob Meyer, Arnaud Aron, Isaac Weil. Ainsi que Jacob Glaser, né en Russie en 1848, et adjoint au grand rabbin Arnaud Aron ; il décéda le 11 juillet 1908.

Mais le plus important et le plus connu fut sans conteste le rabbin Moïse Bloch, surnommé le "Hokhem de Uttenheim", qui est l'auteur du Yisma'h Moshe, un commentaire d'une grande érudition sur le traité du Talmud Houlîn. Il n'occupa aucun poste rabbinique officiel, et décéda en 1868. Sur son épitaphe sont évoqués à la fois le maître, le savant, l'homme de bien proche de Dieu et des hommes. C'est par cette pierre tombale que l'on a su que Moïse Bloch avait écrit des livres. Je pense que ce rabbin est certainement la personnalité la plus prestigieuse de ce cimetière.

Reposant à côté de lui, sa femme Matel Sara bath Anchel, décédée en 1878 est une figure de grande piété et de générosité. Sa pierre est identique à celle de son mari, avec un texte acrostiche de l'alphabet hébraïque.

hebreu Hakham
Tombe du
"Hokhem de Uttenheim"
Epouse Bloch
Tombe de son épouse
Epouse hebreu
Ici repose
Aimant la paix et recherchant la paix -
Décédé le 18 Tamouz 1868 -
Ce juste fut porté en terre le lendemain -
Sa parole était bienveillante envers chacun -
Il forma de nombreux élèves à la fonction rabbinique -
Son pain il le partageait avec les indigents -
Que son mérite nous protège à jamais
Ses explications sur la Torah et le Talmud
Etaient bonnes comme les figues fraîches
Yisma’h Moshé fut le titre de son commentaire sur le traité Houlîn
Toute sa conduite était dictée par son amour du Ciel
Jamais il ne se déplaçait sans étudier la Loi
Son enseignement était d’une grande valeur
Et son comportement était l’égal de sa parole
Erudit en Torah autant qu’en Halakha
Sa modestie était inégalée
Sa bouche et son coeur n’étaient que bonté
Les soucis d’autrui passaient avant les siens
Sa vie entière fut consacrée à l’étude,
renonçant aux jouissances terrestres
Et nombreux furent ceux qu’il détourna du péché
Sa lumière s’est éteinte Rabénou Moshé BLOCH
Que son âme accède à la vie éternelle.
(le texte hébraïque est écrit en acrostiche).
Ici repose
Epouse vertueuse, craignant Dieu,
gloire de son époux
Elle a l’honneur de reposer à ses côtés
Bienfaisante envers les vivants, et aux morts
Elle se préoccupait des besoins
des pauvres de son peuple
Nombreux sont ceux qu’elle ramena à Dieu
que son mérite nous protège à jamais
A tous elle témoignait  bonté et compassion
Elle acceptait les souffrances par amour de Dieu
Dix mois durant, jamais une plainte
ne sortit de ses lèvres
Madel Sarah bath Rabbi Asher
Epouse du du Gaon, notre maître,
le Rabbin Moïse BLOCH
Elle vendit ses bijoux pour lui acheter des livres
Elle rendit l’âme le 25 sivan 1879
"Mes yeux se répandent en torrents de larmes"
Sa piété était connue de tous
Elle accomplissait les commandements
Et en tout premier la crainte de Dieu
Principe essentiel de sa naissance jusqu’à sa mort
Que son âme accède à la vie éternelle
(le texte hébraïque est écrit en acrostiche).

Leur fils, le rabbin Joseph David Bloch (1793-1822) est enterré lui aussi à Koenigshoffen. Il remplaça son père comme rabbin, et des recherches montrent qu'il était également versé dans l'étude de la Kabale.

La famille Ratisbonne
Tombe de Charlotte Ratisbonne (1807-1835)
Ratisbonne
Ici figurent les nombreux membres de la famille Ratisbonne : J'ai relevé environ une dizaine de tombes de la famille Ratisbonne.

Les Médecins

Les grands industriels
Parmi les grands industriels enterrés à Koenigshoffen, je citerai les familles Wolf-Netter-Jacoby, fondateurs des Forges de Strasbourg, qui existent toujours sous le nom de Strafor.

On trouve aussi les familles Adler-Oppenheimer, fondateurs des Tanneries de Frances.

Carré des militaires
Dans les allées on trouve un carré militaire de Juifs alsaciens morts au champ d'honneur :

On trouve aussi d'autres militaires, tous morts en dépendant la patrie pendant la guerre de 1870, qui se trouvent dans ces rangées, mais leurs tombes sont cassées, endommagées et pratiquement indéchiffrables. Tous ces militaires avaient été enterrés provisoirement au jardin botanique, et ce n'est qu'après le siège qu'ils furent réinhumés à Koenigshoffen.

L'inventeur du xylophone
Détail de la stèle de Sankson Jakubowski
(1801-1873)
Sankson
Dans le domaine de la musique, c'est ici que se trouve enterré l'inventeur du xylophone, Sankson Jakubowski, né à Kovno en 1801. Sa tombe, en forme d'obélisque, est surmontée de l'oeil de la franc-maçonnerie dans un triangle, et de son instrument de musique. La tombe est gravée recto-verso, d'un côté en hébreu et de l'autre en français. Il est décédé en 1873 (voir l'article de Jean Daltroff).

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Carré des enfants

Les noms des nouveaux-nés ou des nourrissons décédés ne sont pas relevés, et ceux des enfants morts en bas âge non plus. Leurs tombes sont marquées le plus souvent par de petites pierres sans inscriptions.

Lorsqu'on pénètre dans le cimetière par la rue de la Tour, on trouve un grand carré d stèles d'enfants qui ont été placées arbitrairement à cet endroit. En 1948, après la guerre, on les avait retrouvées enfouies au fond du cimetière, sous un monceau de détritus.

Des stèles d'enfants ont aussi été édifiées le long des chemins en descendant vers le fond. Dans le fond, à droite et à gauche, on trouve quelques carrés d'enfants morts avant l'adolescence. Leurs tombes étaient enfouies sous des amas de buissons sauvages et de détritus.

En conclusion

On peut dire que ce cimetière est une source précieuse de renseignements sur l'histoire du judaïsme alsacien des 19ème et 20ème siècle ; il est d'une aide précieuse pour les familles qui recherchent leurs racines.

De plus, l'étude de ce cimetière nous donne des renseignements précis sur l'insertion du tissu social, politique, industriel, commercial et intellectuel. Il nous montre combien ce judaïsme qu'on décrivait souvent comme sous-développé dans le domaine des connaissances juives était instruit, érudit, et fidèle aux enseignements des grands maîtres.

Au fur et à mesure que je me suis impliqué dans ce travail, j'ai découvert la richesse intellectuelle de ces personnalités ici enterrées, la grandeur d'âme dont ils ont fait preuve, tant pour leurs coreligionnaires que pour leurs concitoyens d'autres relations, la part qu'ils ont prise au développement de la cité, dans pratiquement tous les domaines, leur dévouement et leur amour envers l'Alsace, même si l'antisémitisme n'y était pas absent. D'ailleurs, un certain nombre de personnes sont signalées dans les registres comme mortes en martyrs be'hinam (gratuitement).

Ce cimetière porte des traces significatives de la présence juive en terre d'Alsace, et témoigne d'une histoire à laquelle les Juifs ont participé, et de cet espace dans lequel ils se sont enracinés tout en conservant leur singularité et leur originalité.

Note :

  1. Le Grand Rabbin Jacob MEYER est décédé le mercredi 26 mai 1830 et inhumé à Koenigshoffen le lendemain.
    Voici la traduction de la notice du registre d'inhumation :
    "La veille de Šavuot, le Gaon, notre maître et rabbin, Rabbi Jeckel, Président du Consistoire, inhumé dans le nouveau terrain, au-dessus de l'ancien terrain, inhumé le premier dans ce terrain".
    Et voici le texte de l'acte de décès :
    "Jacob MEYER, 91 ans, né à Ribeauvillé (Haut-Rhin), député de l'assemblée des Israélites, membre du Grand Sanhédrin, Grand Rabbin,et président du consistoire israélite du Bas-Rhin, époux en secondes noces de Fromence Ulmo, domicilié à Strasbourg, décédé le 26 May 1830 à 4 heures du soir au 7, Grande rue de la Grange. Fils de feu Isaac Meyer et de feue Gelché Weil. Acte de décès N° 1056 du 27 May 1830. AD 67, Strasbourg, D, 1830, vol. 3, vue 41/93. Cause du décès : [marasme] sénile".
    Informations fournies par Abraham Malthète. Retour au texte.

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