L'Omer (première partie)



L'Omer

À sept heures, nous étions de retour au logis. Trois jours après, la semaine de Pâque était terminée, et le père Salomon, sa femme et Schémélé, me reconduisaient jusqu’à la gare de Bolwiller. En attendant le Shebouoth (Pentecôte), j’allais retourner pour quelque temps dans la grande Babel, comme disait le mendiant Lazare. En me serrant la main, le père Salomon recommanda une grande prudence pendant le voyage, car nous étions en temps d’omer. Ce mot, me remit encore en mémoire une de nos vieilles superstition israélites. De même que j’avais fait le premier trajet en évoquant les souvenirs de la pâque, j’eus, pendant le retour, l’esprit constamment occupé des souvenirs de l’omer .

Tableau pour chambre d'accouchée, destiné à chasser les mauvais esprits ; 19ème siècle ; aquarelle sur papier ; Coll. Société d'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine, Strasbourg

Qu’est-ce donc que l’omer ? demandera-t-on. C’est le temps qui s’écoule de Pâques à la Pentecôte. La Pentecôte des Juifs est la fête de l’anniversaire de la promulgation du Décalogue ou de la révélation, événement accompli, comme on sait, sept semaines après la sortie des Israélites de l’égypte. Voilà pourquoi la Pentecôte est encore appelée Schebouoth, du mot hébreu signifiant semaines. Jadis, à Jérusalem, on inaugurait l’intervalle de Pâques la Pentecôte, en faisant au temple, deuxième jour de Pâques, l’offrande d’une mesure (omer ) d’orge. Aujourd’hui, on ne fait plus d’offrande ; mais en revanche, et pendant tout le temps compris entre Paeçach et Schebouoth, tous les fidèles, au village, chaque soir, après la prière et à la nuit close, comptent les jours (8). On marque de la sorte l’impatience où l’on est d’arriver à la fête commémorative de la révélation. l’omer, pour les Israélites de la campagne, est une époque redoutable, où il se passe mille choses extraordinaires.

Pour comprendre l’espèce de terreur mystérieuse qui plane sur cette période, il faut entrer dans quelques explications.

Du temps de l’empereur Adrien, florissait, à Jérusalem, le célèbre docteur Akiba. Akiba comptait de nombreux disciples. Or, il arriva qu’une certaine année, dans l’intervalle de la Pâque à la Pentecôte, la plupart des disciples du pieux rabbi moururent tous de mort soudaine. Ce fut pour tout Israël un deuil dont le souvenir semble s’être conservé. Seulement, à cette tradition sont venus s’ajouter des croyances toutes locales, des préjugés tout alsaciens : Pendant l’omer, chaque enfant d’Israël est particulièrement exposé à la puissance et au caprice des esprits malfaisants. Pendant l’omer, l’influence des mauvais génies se fait sentir de tous les côtés ; il y a dans l’air alors quelque chose de dangereux, de fatal. Il faut donc se tenir sur ses gardes et ne tenter en aucune sorte les schédim (démons) ; autrement, ils vous joueraient maints mauvais tours. Pendant l’omer, il faut veiller à tout, aux choses en apparence les plus banales, les plus insignifiantes. Écoutez plutôt, aujourd’hui encore, en plein 19e siècle, les minutieuses recommandations des ménagères juives à cette époque de l’année.
- Enfants, ne sifflez pas le soir pendant l’omer, car votre bouche se déformerait ; ne sortez pas en manches de chemises, autrement vous rentreriez avec des bras estropiés, ne lancez pas de pierres dans les airs, elles retourneraient contre vous ; gardez-vous de lâcher la détente d’une arme à feu, le coup vous blesserait vous-même. Hommes de tous les âges, en omer, ne montez ni à cheval ni en voiture, ni sur une barque ; le cheval s’emporterait, les roues de la voiture, fût-elle neuve, pourrait casser, et la barque ne manquerait pas de chavirer.

Ayez surtout l’œil sur vos bêtes, car c’est à cette époque principalement que les machschèvess (sorcières) s’introduisent dans vos écuries, montent en croupe sur vos vaches et sur vos chèvres, les frappent de maladies, les étendent à terre et corrompent leur lait. En pareil cas, pour vous le dire en passant, il faut tâcher de mettre la main sur celle que l’en suspecte, puis l’enfermer dans une chambre où l’on aura eu la précaution de placer dans un baquet le lait qu’elle aura corrompu ; fouettez ensuite ce lait avec une baguette de noisetier en prononçant trois fois le nom de l’Eternel. Pendant que vous fouetterez ainsi le lait, vous entendrez des cris et des lamentations : ce sera la sorcière qui gémira de la sorte, car c’est sur elle que retombent tous les coups de la baguette avec laquelle on fouette le lait. Or, vous ne vous arrêterez que lorsque des flammes bleues viendront danser à la surface du lait ; en ce cas seulement, le charme sera rompu; mais il vaut mieux encore ne pas laisser le temps aux sorcières d’accomplir leurs maléfices. Donc, si pendant l’omer , à la tombée de la nuit, quelque mendiante vient demander à une famille un peu de braise pour allumer son maigre foyer, qu’on se garde bien de lui donner ce qu’elle demande, et qu’on ne la laisse jamais partir sans l’avoir tirée trois fois par un pan de sa jupe ; puis aussitôt, sans perdre de temps, qu’on jette de larges poignées de sel dans la flamme de l’âtre. Cette mendiante est peut-être une sorcière, car les machschèvess saisissent tous les prétextes pour entrer dans les maisons et prennent tous les déguisements.

Tels sont les dangers de l’omer. On s’expliquera maintenant les sages recommandations de mon hôte de Bolwiller. Ai-je besoin de dire que je m’y conformai à la lettre ? Aussi arrivai-je à Paris sans que la machine eût sauté, sans que les roues du wagon fussent sorties des rails ; et, comme je m’étais gardé de mettre le nez ou le bras à la portière, je n’avais reçu ni blessure ni contusion. Voilà ce que l’on gagne à ne pas tenter les schédim.

Lehmann Hirsch ; un opéra.

Près de sept semaines s'étaient écoulées. Je me disposai donc à me rendre à Biesheim, petit village situé sur les bords du Rhin, à trois lieues de Colmar, et où demeure Lehmann Hirsch, le marchand de chevaux. C'est à Biesheim, en effet, — et tout à l'heure nous y conduirons le lecteur, — que j'allai célébrer "ta fameuse journée
Où sur le mont Sina ta loi nous fut donnée."

Lehmann Hirsch, un vieil ami, lui aussi, de ma famille, vit dans une aisance rustique assez grande pour qu'elle soit taxée, dans le pays, de richesses. Hirsch était venu au-devant de moi jusqu'à Colmar même, pour me conduire, de là, à Biesheim, sur son char-à-bancs. Il était revêtu de son costume traditionnel : pantalon garni de cuir, bottes huilées ornées d'éperons, longue redingote grise autour de laquelle était enlacé, en guise de bandoulière, un fouet superbe, symbole indispensable de sa profession., et qui aurait pu faire envie aux écuyers du cirque olympique.

Nous nous mîmes en route pour Biesheim dans l'après-midi. La boîte du char-à-bancs de Lehmann était littéralement encombrée de paniers et de caisses contenant toute une ménagerie de volailles, et tout un parterre de légumes et de primeurs, le tout, fraîchement acheté à Colmar.
- Hirsch, lui dis-je, tout en me plaçant à côté de lui, en vérité ! je vous gronderais, et bien fort si je pouvais croire que c'est pour me recevoir pendant les courtes fêtes de la Pentecôte que vous avez fait toutes ces folies ! Laissez-moi croire que ce n'est pas pour moi, mais pour votre futur gendre que vous vous êtes ainsi mis en frais. Je sais que vous l'attendez pour les deux jours de la Pentecôte.
Cupidon - Ne parlons pas de çà ! dit Hirsch, répondant à la première moitié de ma phrase ; puis :
- oui, il est vrai, j'attends le fiancé de ma fille pour la Pentecôte ; il arrivera la veille, c'est-à-dire après-demain dans l'après-midi ; mais qui donc vous l'a dit ? moi qui voulais vous faire une surprise ! ... Ah ! mais j'y suis… C'est le père Salomon qui vous aura conté tout cela. Vous a-t-il au tout conté ?
- Mais non, répondis-je ; Il m'a seulement dit que ce mariage était toute une histoire.
- En cela, il ne vous a pas trompé, car sur mon âme, c'est tout un opera. J'en ris et j'en plaisante, maintenant que la chose est faite ; mais il y avait un moment, allez! où je ne riais pas. D'abord j'ai eu peur de perdre ma fille, et après, je ne voulais pas entendre raison. Mais quand les femmes se mettent quelque chose en tête, du diable si on… Enfin ! que voulez-vous ? j'ai cédé, et ne m'en repens pas. Quand on aime ses enfants comme nous autres, ne se. Laisse-t-on pas mener par eux ? encore une fois, je ne m'en repens pas ; c'était écrit, et pourvu que ma Rachel soit heureuse dans l'avenir, et je le crois, peu m'importe maintenant le reste.
- Avec tout cela, père Hirsch, je ne connais pas votre histoire. Voyons, nous avons une heure et demie de route d'ici à Biesheim ; vous pouvez donc me mettre au courant de tout. Je vous écouterai avec intérêt et plaisir.

Le village de Biesheim ; Rachel et Maïerlé.

"Mon Dieu, la chose n'est pas bien longue, me dit Hirsch, après avoir allumé sa pipe ; voici le fait : Feue Brendel Ulmann, ma belle-mère, demeurait à Marmoutier. Un jour, - elle était déjà très âgée-, elle nous demanda de lui envoyer notre petite Rachel qu'elle voulait élever dans sa maison, car elle aimait beaucoup l'enfant et, d'ailleurs, cela lui faisait une compagnie. Rachel avait alors dix ans. Ma femme et moi, nous nous décidâmes avec peine, car je peux le dire, la petite était gentille ; mais enfin, pour faire plaisir à la Fralé (grand'mère), on consentit. RacheI allait à l'école à Marmoutier, et elle était toujours la première pour le chomisch (Pentateuque), qu'elle sait encore par cœur. Au sortir de l'école, elle resta encore avec sa Fralé , qui la mit au courant des affaires du ménage ; et au bout de quelque temps, ma belle-mère ne s'occupait plus de rien ; Rachel, quoique bien jeune encore, faisait marcher la petite maison. Ma belle-mère ne voyait personne au village, excepté Jonas le brocanteur, son voisin, qui lui était très attaché ; car ma belle-mère était bonne et obligeante pour Jonas ; elle lui prêtait souvent un peu d'argent pour faire aller son pauvre petit commerce que la maladie et la mort de sa femme avaient presque mis à bas. Jonas amenait toujours avec lui Maïerlé, son petit garçon, qui n'avait que cinq ans de plus que ma Rachel. Il paraît, car je n'ai su tout ce qui va suivre que longtemps après, comme bien vous pensez - il paraît, que les enfants s'habituèrent de bonne heure l'un à l'autre. Maïerlé qui savait d'ailleurs combien ma belle-mère était bonne pour son père, s'efforçait de son côté d'être autant que possible agréable à ses voisins : matin et soir il venait prendre ma belle-mère pour la conduire à la synagogue et la ramener ; du temps que Rachel était encore à l'école, tous les jours, à trois heures, il lui portait son goûter dans un petit panier; et en hiver, lorsqu'il y avait du verglas, il la cherchait. Quand Rachel eut grandi, Maïerlé, chaque fois que le petit négoce de son père le lui permettait, venait aider Rachel dans son ménage. Il s'installait alors dans la cuisine, lui lavait sa vaisselle, lui pelait ses oignons, lui épluchait ses herbes, et le soir, il l'accompagnait à la fontaine pour tirer le seau à sa place ; et ils rapportaient alors alors à deux, le tenant chacun par une anse, le baquet contenant l'eau nécessaire au ménage. C'était surtout le vendredi, où - vous le savez d'ancienne date - il y a double besogne dans nos maisons, que Maïerlé ne manquait jamais de donner un coup de main à ma fille. Il faisait ce jour-là toutes les courses et commissions pour elle : il portait au four, chez le boulanger, les plats destinés à servir le lendemain (9) , il achetait les poissons (10) , cherchait les épices, préparait les mèches pour la lampe et, pour le récompenser, Rachel, au nom de la Fralé , l'invitait souvent avec son père à partager le dîner du vendredi soir. À tout cela, ma belle-mère ne voyait pas d'inconvénient, et au fond, il n'y en avait pas non plus. Il n'est pas moins vrai, cependant, qu'en grandissant, les deux petits s'attachaient de plus en plus l'un à l'autre et commençaient à éprouver réciproquement, comme qui dirait, un brin d'amour. Ma belle-mère souriait, à tout cela et ne m'avertit de rien. Les vieilles gens sont ainsi faits. Pourtant la petite avait atteint seize ans et Maïerlé allait en avoir vingt et un.

Couverture du Conscrit
d'Erckmann-Chatrian

soldat
"Arriva la conscription, Maïerlé perdit. Il avait ramené le numéro 17. Jonas, je vous l'ai dit, était pauvre et ne pouvait par conséquent acheter d'homme à son fils. Maïerlé se prépara donc à partir ; jl allait entrer dans les zouaves. Le jour du départ, son pauvre père La belle-mère avaient bien pleuré ; mais ma Rachel, tout en souffrant de cette séparation comme les autres et plus que les autres, ne pleura pas, pour le moment du moins, à ce qu'elle m'a dit depuis : elle voulait ne pas décourager Maïerlé. En compagnie du père Jonas, elle conduisit notre conscrit jusqu'à Strasbourg ; là, elle lui remit devant Jonas un sachet contenant les Téphilines (phylactères), et un Rituel relié en maroquin vert, recommandant à Maïerlé de ne pas oublier le bon Dieu pendant son service, de le toujours bien prier, de rester bon Israélite, et aussi, à l'occasion, de montrer le courage qu'elle lui connaissait et qui convenait à nous autres français ; quand Maïerlé reviendra, il lui rapportera le sachet à Téphilines et le Rituel que, d'ici-là, il devait garder comme souvenir. Et, lorsque, Maïerlé répondit en pleurant que sept années de service et d'absence, c'était bien long, devinez ce que la gamine lui répondit ? Ah ! c'est qu'elle connaissait son chomisch (Bible) comme père et mère ! Elle répondit que le patriarche Jacob avait bien servi, lui aussi, pendant sept ans pour une autre Rachel ; que Maïerlé devait faire comme lui, puisqu'elle lui promettait de l'attendre jusqu'à son congé et qu'elle ne se fiancerait jamais qu'avec lui.

"Maïerlé partit. Quelques mois après, ma pauvre belle-mère étant morte, Rachel revint à Biesheim.

"Plusieurs années se passèrent, et ni ma femme ni moi nous ne nous doutions de rien. Rachel, en cachette, écrivait à Maïerlé, qui lui répondait en adressant ses lettres à notre femme de samedi (11) , la vieille Catherine. Cependant je songeai à établir ma fille. Les schadechonim (agents matrimoniaux), je peux le dire, allaient et venaient, et maintes fois Éphraïm Schwab, que connaissez certainement de nom, m'avait proposé de jolis partis. Mais Rachel refusait toujours, sous prétexte qu'elle ne voulait pas se marier. Dans l'intervalle, Maïerlé, au bout de cinq ans, avait quitté l'Afrique pour faire partie de l'armée de Crimée, et depuis le jour du débarquement, la vieille Catherine n'avait plus reçu de lettre de Maïerlé pour la petite. À partir de ce moment aussi, ma pauvre Rachel s'en allait à vue d'œil ; elle tomba dangereusement malade ; elle eut une fièvre maligne et je la croyais perdue. Un jour, je revenais de la foire aux chevaux de Haguenau ; Rachel était dans son lit ; je m'approchai d'elle et me mis à pleurer en la voyant si malheureuse et si souffrante. Elle me prit alors la main, et me dit que, pendant mon absence, elle avait tout dit à sa mère, et à mon tour, elle me raconta ce vous savez maintenant. Elle ajouta qu'elle aimait Maïerlé, que le manque de ses nouvelles depuis qu'il était en Crimée, joint à tout ce qu'elle avait souffert depuis son absence, l'avait rendue malade ; qu'elle savait bien que Jouas était pauvre et que Maïerlé n'avait rien ; mais qu'elle préférerait Maïerlé avec rien que qui que ce fût avec biens et argent ; que si Maïerlé était mort, elle ne lui survivrait pas ; et que si je l'aimais de côté, je ne devais pas chercher à la contrarier; et elle me pria de faire écrire en Crimée pour m'informer auprès des camarades de Maïerlé, de ce qu'il était devenu. Tout cela, comme vous pensez, me peinait doublement ; mais, ma foi ! ma femme et moi, nous tenions avant tout à notre enfant et nous lui promîmes tout ce qu'elle demandait. À partir de ce jour, ma pauvre Rachel reprit peu à peu, et une circonstance aussi inattendue qu'agréable acheva de lui rendre les forces et la santé. Quinze jours après, le père Jonas, qui savait l'amour de ma fille pour son Maïerlé, arriva chez nous, un matin, tout essoufflé. - Tu ne sais pas, s'écria-t-il, du plus loin qu'il vit ma fille, - la petite lui avait fait savoir dans l'intervalle, la promesse que nous lui avions faite -, tu ne sais pas ? Maïerlé a écrit. Il se porte à merveille. Il a eu de la chance ; il était à la prise de Malakoff, et n'a rien attrapé du tout... je me trompe, le coquin a attrapé... le ruban rouge, oui, sur mon âme, le ruban rouge !

"Maïerlé, en effet, comme il l'avait écrit à son père, avait sauvé la vie à deux de ses camarades blessés que trois soldats russes voulaient achever. À cette nouvelle, ma pauvre Rachel s'évanouit de joie, et quand elle fut revenue à elle :
- Je savais bien, disait-elle, que Maïerlé se distinguerait, et que mes Téphilines et mon petit Rituel lui porteraient bonheur et nous le ramèneraient sain et sauf.

"Six mois après, Maïerlé revint de Crimée, avec son congé définitif, et huit jours après, il était fiancé avec ma Rachel ; ils se marieront après les grandes fêtes, à l'entrée de l'hiver. Ma fille a vingt-trois ans et son fiancé en a vingt-huit. Après-demain, Maïerlé viendra pour passer, selon l'usage, les deux jours de la Pentecôte avec nous et sa fiancée ; vous le verrez donc, mon cher ami, et ça me fait plaisir ; car, bien qu'il n'ait rien, c'est tout de même un gentil garçon. Vous avez voulu savoir la chose en détail, vous connaissez tout maintenant. N'avais-je pas raison de vous dire que c'était un vrai opéra ?"

Je fus obligé d'en convenir, et je pense que le lecteur en eût fait autant à ma place.


Notes :

  1. De là, le nom de sefira (dénombrement) donné encore à cette époque.       Retour au texte
  2. La loi de Moïse défend comme on sait, de toucher au feu le vendredi soir et le samedi.       Retour au texte
  3. Plat indispensable, le vendredi soir, chez les israélites alsaciens.       Retour au texte
  4. Femme du peuple non israélite qui le samedi, dans chaque ménage, fait les travaux défendus par la loi de Moïse.       Retour au texte


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