Niki Verderber est née à Strasbourg, France. Elle commence des études de peinture aux “Arts Déco” à Strasbourg, puis émigre en Israël en 1971 et s’établit à Jérusalem. Elle étudie à l’Académie des Beaux-Arts “Bezalel” à Jérusalem jusqu’en 1975.

Niki est membre de l’Association Internationale des Arts Plastiques (UNESCO) depuis 1981.

Expositions personnelles :

1984 – Galerie du Théâtre  -  Jérusalem, Israël 

1986 – Galerie 39a  -  Limoges, France

1989 – Maison des Artistes  -  Jérusalem, Israël 

1990 – Alliance Française  -  Jérusalem, Israël 

1991 – YMCA  -  Jérusalem, Israël 

Expositions collectives :

1983 –  “Fleurs”, Maison des Artistes  -  Jérusalem, Israël 

1985 –  “Amnesty International” Galerie 39a  -  Limoges, France

1987 –  Théâtre  -  Jérusalem, Israël 

1992 –  galerie Aked  -  Tel-Aviv, Israël 

1992 – Biennale d’Art Contemporain des Pays Francophones  -  Ville nouvelle de Sénart, France.

1993 – Architecture : “les fonds de tiroir”, Maison des Artistes  -  Jérusalem, Israël 

1999 – Publication de son premier roman : Les escargots sauvages
1999 – Illustrations de Le cri de la mémoire (A. Kahn)

Attentat - Jérusalem blessée J'ai heurté un monde de visages inquiets, des piles de souvenirs mutilés ; Et des orphelins. Des orphelins écorchés. Tout s'égare, la raison s'annihile. J'ai croisé des paroles fermées, Des lendemains brimés, Murés, irréparablement murés Sur un passé trop succinct. Tout casse. Des cauchemars se tordent de tous les côtés. Tout s'éteint... ...Un souffle fade bruissait sur les ruines. Des odeurs indignes,  Des flaques molles de mort s'étiraient. Des flaques de peur et de sang. Des cris, des douleurs s'éveillaient Et brisaient l'incohérence. J'ai pleuré de voir les autres pleurer, J'ai eu mal de leurs maux, Je respirais encore. Des yeux s'ouvraient, ivres d'attentes, La peur effleurait les lèvres couvertes de cris ; les regards se taisaient, De crainte qu'il n'y ait pas de réponse. J'ai tendu une main pour sortir du chaos, D'autres m'ont aidée et m'ont soutenue. Tu vis. Tu vis, toi au moins... C'était juste une constatation, Qui disait que tant d'autres ne vivaient pas, Ne vivaient plus. Et moi, j'étais encore là, Et moi, j'étais encore là. (avril 2002)