Billets
de
Jacquot GRUNEWALD

De Sim'hath Torah au Ramadan
Sim'hath Torah signifie la "Joie de la Torah". Elle est la dernière des fêtes d'automne après Rosh Hashana, Kippour, Soukoth… Pendant les sept jours de Soukoth, on offrait au Temple, en sacrifice, un total de 70 taureaux. 70 est le nombre conventionnel des nations et ces sacrifices avaient pour objet d'obtenir en leur faveur le pardon divin. Cette contribution à la fraternité universelle accomplie – de nos jours encore, par la lecture liturgique qu'on en fait – Israël se retrouve seul à seul avec l'Auteur de la Torah. Ne proclame-t-elle pas que le graveur divin des Dix Paroles sur la pierre par Moïse taillée, dicta la Torah à Israël par son intermédiaire? Ce sont ces retrouvailles entre l'Auteur de la Torah et Israël qui la chérit, qui font éclater la joie de la fête, la danse avec les Rouleaux et la reprise de leur lecture, comme s'ils nous étaient nouvellement remis. Et voilà que Sim'hath Torha dont le Hamas a anéanti la joie en y commettant l'irréparable, se trouve arrimée au Ramadan. Je veux dire que la proximité du Ramadan, qui menace du pire, pourrait arracher à la barbarie la libération des otages.
Le Ramadan dure 29 ou 30 jours. Avant de finir, la nuit d'El Qader, "Nuit du Destin", est pour ses fidèles la plus sainte des nuits. Elle célèbre le début de la dictée du Coran par Allah à Mohamed ! Si bien qu'une joie commune aurait dû unir Sim'hath Torah et le Ramadan, la joie et une fierté réciproque pour la révélation faite aux hommes de la parole divine. Par quelle aberration, la violence d'un islam dévoyé, a-t-il pourri son message ? Il faudra bien plus de temps que la reconstruction de Gaza pour l'assainir.
4 mars 2024

cactus

Lu sur Yahoo :
Titre : À Gaza, des exécutions et viols de femmes palestiniennes par les forces israéliennes dénoncés par des experts de l'ONU Sous-titre : Les faits ont été commis à Gaza mais aussi en Cisjordanie par les forces israéliennes, selon des experts des Nations Unies. Israël rejette ces allégations. Auteur du texte: Anne D.
Date: mer. 21 février 2024 à 12:23 PM UTC+2 (… et toujours en ligne 24h. plus tard.)
Texte : Le communiqué de presse du Haut-Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies fait part de graves accusations envers Israël, ce 19 février. Des experts y rapportent la détention, l'exécution et le viol de centaines de femmes et de filles palestiniennes, de façon arbitraire, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Sous-titre avec guillemets : "Des traitements inhumains et dégradants"
Texte : Commis en marge du conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre dernier, les faits ont été perpétrés "par l’armée israélienne ou des forces affiliées", ont indiqué les experts, dans un communiqué repris par "Le Soir".
"Des femmes et des filles palestiniennes auraient été arbitrairement exécutées à Gaza, souvent avec des membres de leur famille, y compris leurs enfants (...) dans les endroits où elles cherchaient refuge ou alors qu'ils fuyaient."
[+ 6 lignes de même accabit]
Sous-titre : Une enquête impartiale demandée à Israël
Texte : Le groupe d'experts est constitué de plusieurs femmes spécialisées dans le rapport de discriminations et violences contre les femmes et les filles, notamment dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967. Elles travaillent bénévolement pour les Nations unies et ont fait état de leur affliction et leur "vive préoccupation" face à ces violences.
Elles interpellent le gouvernement israélien sur son "obligation de respecter le droit à la vie, à la sécurité, à la santé et à la dignité des femmes et des filles palestiniennes" et ont demandé une enquête indépendante, impartiale et rapide.
Des agressions sexuelles sont rapportées, ainsi que le viol "d'au moins deux détenues palestiniennes", tandis que d'autres ont été "déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l'armée israélienne". Enfin, un nombre inconnu de Palestiniennes, notamment des filles, seraient portées disparues après avoir été en contact avec l’armée israélienne.
Sous-titre : Un groupe d'experts "motivés par leur haine envers Israël"
Texte : Ces allégations ont été fermement rejetées par la Mission israélienne de l'ONU, qui évoque sur X un "groupe de soi-disant experts de l'ONU". Selon eux, aucune plainte n'a été reçue par les autorités israéliennes. Ils estiment que les experts de l'ONU sont par ailleurs "restés silencieux concernant les horribles crimes de violences sexuelles commis par le Hamas le 7 octobre". "Il est clair que les cosignataires ne sont pas motivés par la vérité mais par leur haine envers Israël et son peuple", ajoute le tweet, repris par I24 news.
Analyse :
  1. L'auteur de ce texte – que chacun qualifiera selon son tempérament – est "Anne D." Une journaliste qui n'ose s'identifier ! Dans un site d'infos qui ose la publier.
  2. Le communiqué de référence émane du "Haut Comité des Droits de l'homme" dont Yahoo se garde de rappeler l'attitude toujours infamante envers Israël.
  3. Alors que même notre "Haut Comité" n'ose affirmer que ses accusations ont été commises, puisqu'il use du conditionnel, Yahoo les certifie sans retenue : " les faits ont été perpétrés".
  4. Le communiqué, tel qu'il est rapporté, évoque le "viol de centaines de femmes et de filles palestiniennes". Mais dans la suite du texte, nos "experts" prétendent qu'il y a eu "viol d'au moins deux détenues palestiniennes".
  5. Etant entendu une fois pour toutes, qu'Israël est un Etat génocidaire, colonialiste, raciste, tueur d'enfants, pratiquant un apartheid éhonté et en plus, depuis que Yahoo s'y met, violeur de Palestiniennes, qui donnera foi au démenti et autres "estimations" de la mission israélienne de l'ONU qu'il a la bonté électronique d'ajouter en fin d'info ?
22 février 2024

cactus

Pour clamer "culture", je sors mon RPG
Extrait de Israël sur sa terre… : "On a tout dit sur le côté ahurissant de Donald Trump. Dans ses rapports avec Israël, on peut lui appliquer cette ancienne formule, puisée dans une pub d'insecticide: "Quand Trump passe, le mythe trépasse". Ont trépassé, en effet, les contributions américaines
- à l'Unesco pour avoir ratifié tous les mythes arabes sur Jérusalem;
- au Conseil des droits de l'homme de l'ONU dont la défense des droits de l'homme hors d'Israël fut et reste un mythe – et des plus accablants;
- à l'UNRWA, qui perpétue l'état de dépendance des réfugiés palestiniens et leur fait miroiter le mythe d'un "droit du retour"; qui refuse par ailleurs d'intégrer le Haut‑Commissariat pour les Réfugiés, chargé de gérer l'ensemble du problème des réfugiés et des déplacés qui sont 70 millions dans le monde. L’UNRWA est l’unique groupe de soutien aux réfugiés, chapoté et entretenu par l'ONU, qui n’en fasse pas partie."
Après son élection, Jo Biden annula les annulations de son prédécesseur. La participation d'enseignants de l'UNRWA au massacre du 7 octobre, le fait que selon le Wall Street Journal, 10% du personnel de l'Agence seraient des militants du Hamas, alors que des écoles de l'Agence abritent ses réserves de RPG, viennent de l'amener à annuler son annulation et à entraîner avec lui le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne, l'Australie, l'Italie, la Finlande et la France, aussi! Et le Japon en plus. Et d'autres, plus tard…Jusqu'à plus ample informé. Encore que l'information fut ample et à foison bien avant le séisme du 7 octobre. Tout le monde savait que les profs de l'UNRWA enseignaient la haine d'Israël et des Juifs. Pouvait-on imaginer que le Hamas autorise une instruction différente ? Ignorait-on que pour mitonner leurs camps de "réfugiés palestiniens" en vue d'en faire des réfugiés perpétuels – à ce jour 1 million 600.000 personnes – tous nourris de haine d'Israël, la Jordanie, le Liban, la Syrie et… l'Autorité palestinienne, comptaient sur l' UNRWA ? Le côté grotesque des choses, c'est que selon le site de l'Agence lui-même, le statut de "réfugié palestinien" va aux "personnes dont la place normale de résidence était la Palestine pendant la période du 1er juin 1946 au 15 mai 1948 et qui ont perdu leur maison en conséquence du conflit de 1948". Ce statut n'est en aucune manière attribué à leur descendance. Si bien que de "réfugiés palestiniens" il n'y aurait plus que quelques dizaines de milliers et l'UNRWA devenue : Université du troisième âge.
6 février 2024

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The Genius Of Israel
En couverture du luxueux supplément de Haaretz du vendredi est apparu le visage sévère du Professeur Moshé Zimmermann, personnalité de gauche, germaniste de premier plan, très connu en Israël. Dès lors, dit-il dans une interview, que le pogrom, dont le sionisme devait préserver les Juifs, les a frappés le 7 octobre – et l'on sait avec quelle violence – et que l'Etat d'Israël a été incapable depuis 1948 de faire la paix avec ses voisins, l'échec du sionisme est patent.
La semaine suivante, toujours en couverture, Israël apparaissait sous la forme d'un pays de cocagne. L'interview, cette fois, était offerte à Saul Singer. Avec Dan Senor, ils ont publié en 2009 le très remarqué Start-Up Nation sur le "miracle économique d'Israël" – paru en français cinq ans après. Ils viennent de récidiver après s'être penchés de longues années sur les particularités de l'Etat d'Israël qui, en dépit des graves problèmes que vivent ses citoyens, est classé d'année en année parmi les premiers sur l'échelle du bonheur. Au simple niveau statistique, on avait déjà noté qu'Israël est au plus bas du nombre de suicides et de morts par overdose parmi les pays de l'OCDE, alors que la natalité y est la plus forte – donnant l'assurance qu'il restera un pays jeune. Et voilà que paraissait le livre de nos auteurs, intitulé The Genius Of Israel… sans un mot sur la terrible épreuve d'octobre ! Alors, où était-il passé le bonheur israélien ? Les auteurs auraient pu retarder la parution du livre, puis ajouter quelques pages ad hoc… Mais ils avaient opté pour le silence. Grâce à quoi, la grandeur d'Israël se manifestait aux lecteurs dans son expression la plus forte : l'unité retrouvée qui effaçait les divisions suscitées par l'essai de réforme judiciaire. Exactement comme le livre le laissait prévoir !
Sur le terrain, et depuis longtemps, la solidarité propre à la société israélienne ne s'était traduite avec cette force. Auriez-vous imaginé qu'aux Etats-Unis, dit Singer, un super-boss du high-tech plaque tout, pour courir dans le sud du pays et y ramasser les oignons qui risquaient de pourrir ? Pour Singer, les comportements révélés par le malheur d'octobre, sont les qualités même de la société israélienne : "La capacité d'offrir aux siens ce dont ils ont vraiment besoin : le sentiment d'appartenance, se sentir impliqués, directement concernés… Une perception que stimulent les liens d'étroite camaraderie et de la famille unie." Y conduisent, disent nos auteurs, les mouvements de jeunesse, le service militaire ou civil, les repas en famille de la veille de Shabath, les copains-d'abord et le "guiboush", ces exercices, d'endurance, qui préparent les jeunes Israéliens aux lendemains et permettent, entre autres, de souder une unité militaire en un groupe… uni.

18 janvier 2024

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Paix sur Israël (2)
Ce post fait suite à mon billet du 28 novembre à propos des mots "Shalom al Israël" et du candélabre à sept branches, gravés sur l'épitaphe des trois enfants de Paragorus, conservée au musée de Narbonne.
La formule figure dans le dernier verset des Psaumes 125 et 128. Il faut, sans doute, en chercher l'origine dans le discours de David, révélant que Dieu lui interdit de construire le Temple. Pourquoi? Parce qu'il avait "répandu trop de sang... fait de grandes guerres. Voici", continue le texte en I Chroniques 22, "un fils t'est né. Oui, son nom sera Shelomo [Salomon] : Le SHALOM et le calme je les établirai SUR ISRAËL. Lui, il bâtira le Temple en mon Nom"!
Ce sont les trois mots en capitales, que reprendront nos Psaumes. Ils expriment l'un et l'autre la passion de la paix. Ils rappellent l'amour d'Israël pour Sion et Jérusalem, "Jérusalem que les montagnes entourent", alors que Dieu "entoure son peuple maintenant et à jamais." Nos Psaumes célèbrent le retour à Sion, en l'an -538, aussi inattendu que l'arrivée "des eaux qui remplissent les oueds du désert" (Ps. 127). C'est la primauté de la paix, selon la vision du candélabre par Zacharie au chap. 4, mais aussi la certitude du retour à Sion, que signifie le candélabre du Temple, gravé sur l'épitaphe.
Lorsqu'aux premiers mois de l'Etat d'Israël on a cherché quel serait l'emblème de l'Etat qui reprenait le nom d'Israël, c'est cette idée qui l'inspira. La retrouver gravée en France, sur une pierre du IVème siècle ne laisse pas indifférent. J.G.
A suivre.
22 décembre 2023

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Paix sur Israël !
Thierry Pfister, qui fut mon éditeur à Albin Michel, me communique le texte ci-après, titré : "Moment de vie. Marcher en solitaire contre l'antisémitisme", publié par Michel Santo sur Facebook, il y a deux semaines.
"15h 31 à Paris ! La grande marche contre l'antisémitisme a commencé. Je n'y suis pas. Je ne suis pas non plus au rassemblement devant la préfecture de l'Aude, comme le souhaitait devant toutes les préfectures l'Association des Maires de France : le président de l'association des maires de ce département ayant courageusement préféré botter en touche. Mais ce matin, l'idée folle et stupide que d'autres que moi, peut-être, s'y trouveraient, m'a cependant conduit devant la sous-préfecture de Narbonne. J'y suis resté évidemment seul durant quelques minutes. Puis j'ai pris la direction de la place du Forum pour descendre la rue Droite. On y trouve, passé un modeste portail, la petite synagogue dans laquelle, lors d'une journée du patrimoine, en septembre dernier, j'ai pu admirer une toile d'André Elbaz. Cette rue qui, en réalité, n'est pas droite, débouche sur la place de l'Hôtel de Ville. Et l'Hôtel de Ville héberge le musée d’Art et d’Histoire. C'est là qu'est conservée dans ses murs la plus ancienne inscription se rapportant à la présence juive en France. Il s’agit d’une épitaphe pour les trois enfants de Paragorus : Justus, trente ans, Matrona, vingt ans, et Dulciorella, neuf ans, ornée d’un chandelier à sept branches avec ce petit texte en hébreu : "Paix sur Israël" Que pouvais-je faire d'autre"?
Fin du "post" de Michel Santo.
Je ne connais pas Michel Santo. Son "post" est touchant. Je le salue très cordialement. Mais quelle est l'origine de ce "petit texte hébreu" ? J'ai interrogé Yahoo, j'ai tapé "Paix sur Israël". Réponse: "La paix est impossible". Quoi ? déjà au temps de Paragorus ? Apparemment, Google pense la même chose. Mais lui au moins (ou elle ? – soyons circonspects…) me propose d'expliquer "pourquoi la paix est impossible." Désespéré, mais me rappelant qu'impossible n'est pas français, j'ai questionné Google-Israël. J'avais bien raison car, vidéos à l'appui, j'y apprends que "Shalom al Israël" est une chanson. Dont les paroles ont été consultées 4.370.000 fois. Ouah ! On vous dit encore et là ça commence à être sérieux, que la formule figure sur la mosaïque d'une synagogue, nommée pour ça "Shalom al Israël". Cette synagogue du III-IVe siècle. Paragorus la fréquentait-il avant de s'installer à Narbonne ? A coup sûr, ChatGPT me donnerait la réponse. Et ChatGPT connaissait, lui aussi/elle aussi, notre synagogue et sa mosaïque. Quant à l'origine du "petit texte", il s'agit, me dit-on, "d'une expression courante dans la tradition juive… qui exprimait un souhait de paix pour le peuple d'Israël".
Bref, à part les Juifs, y compris ceux qui chantent, personne n'y croit à la paix pour Israël. Alors, puisqu'on était dans l'utopie, il ne me restait plus qu'à consulter la Bible. Et là, bingo ! "Shalom al Israël", notre "petit texte", ce sont les derniers mots du Psaume 125. Mais comme mon texte à moi commence à faire long, du Psaume 125 et de notre synagogue, je vous en parle dans un prochain "post".
28 novembre 2023

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Qui pensait à se révolter ?
Dans un billet intitulé "De Sodome à Gaza", je citais cette donnée, rapportée dans Yedioth Aharonoth par Amith Ségal : "Dans aucun des réseaux sociaux de la Bande de Gaza, on n'a relevé ne fût-ce qu'un seul "post" pour se désolidariser des horreurs perpétrées par le Hamas. Ceux qu'on prétend non impliqués dans le massacre, écrivait Ségal, sont en fait très impliqués. Ils ont voté Hamas, ils l'ont porté au Pouvoir, ils lui ont permis de gouverner et ce sont eux qui ont applaudi ses réussites d'épouvante". Un lecteur, dont l'amitié m'honore, me fait remarquer que la moindre critique d'un Gazoui contre le régime lui aurait valu de graves sanctions, voire des tortures et la mise à mort.
Mea culpa. J'aurais dû, au moins en faire mention. Et pourtant ! Le risque de mourir et de souffrir n'était pas moindre chez ceux qui se sont engagés sur la voie du terrorisme. "Viva la muerte" se traduit facilement en dialecte gazaoui. Aujourd'hui, face à leurs souffrances, à celles de leurs enfants, ne vient-il pas à l'idée, à l'un ou l'autre qu'il aurait fallu prendre le risque de se révolter? En étant conscient qu'aucune révolution n'a épargné ses martyrs. Mais pensaient-ils, seulement, à se révolter ?
Ce qui ne diminue en rien le forfait des responsables indirects : les lâchetés onusiennes et électoralistes ; les suivismes estudiantins et de la gauche radicale; les silences et les distorsions de la quasi-totalité des médias arabes. Tous ont donné à croire aux Gazaouis et à tant d'autres Palestiniens, qu'ils ont tous les droits sur une terre appelée "Palestine" – par un empereur romain qui l'occupait – et que les Juifs n'en ont aucun. Le narratif palestinien, estampillé par le Coran (ou par ce qu'on lui fait dire) est l'essence de la machine de guerre du Hamas. Comme il nourrit les insultes de l'Autorité palestinienne contre Israël, qui par elles-mêmes, sont un outrage au monde.
16 novembre 2023

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Le plus petit
Deutéronome 7:7 – facile ! Juste un chiffre à retenir : "Ce n'est pas à cause de votre grand nombre que L'Éternel vous a affectionnés et élus parmi tous les peuples ; oui, vous êtes le plus petit de tous les peuples". On aura beau faire, on restera toujours le plus petit. Et ça, ça énerve. Quand on est petit, on ferme sa gueule. On garde les proportions. Regardez ce qu'en dit M. de Villepin. Et puis, il y a cette vieille histoire de la Shoah. On avait beau être choyés et élus, ça n'a servi à rien et aujourd'hui, ça dérange aussi. Même minorée, on ne voudrait pas, du côté des démocraties, que ça recommence.
Le problème, c'est que non seulement on est petit, mais les PLUS petits. Du coup, les autres sont les plus nombreux. Voilà pourquoi le texte élaboré par la Jordanie au nom du groupe des 22 pays arabes, a recueilli à New York, le 28 octobre dernier, 120 votes sur les 193 membres de l’ONU. L'excellent discours de M. Macron, quelques jours plus tôt sur ce sujet, n'a rien changé: Face au plus grand nombre, la France a approuvé la résolution qui demandait de ficher la paix au Hamas. Appliquées au plan régional, municipal et des arrondissements, les statistiques électorales du Deutéronome ne sont pas "deuterminantes". En politique, comme au niveau commercial, ce sont les plus nombreux qui comptent. Vous croyez que l'AFP, qui a pour clients les médias francophones du monde arabe, s'intéresse à la définition de "terroriste", adj. mais surtout substantiel substantif m. fem.?
Il y aurait bien une solution. C'est de dire la vérité. La vérité sur le Hamas, la vérité sur le narratif palestinien, voire la vérité sur Israël. De dire la vérité et de s'en tenir à la vérité. "Etonnant, non ?", aurait dit Desproges.
10 novembre 2023

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Un arbre luxuriant
Dans la forêt des symboles que nous traversons ces dernières décennies, Israël vient de planter un arbre luxuriant. L'achat par l'Allemagne de ses fusées "Hets" ("Arrow" en anglais et "Flèche" en français), pour se protéger d'engins porteurs d'ogives nucléaires. Pour un montant de 3,5 milliards de dollars – le plus gros contrat jamais signé par Israël. Vous imaginez qu'une idée de ce genre aurait pu traverser l'esprit d'un romancier fou en 1942? Dans l'attente assurée de nouveaux contrats avec des pays alentour, c'est finalement l'Europe occidentale tout entière qui se mettra à l'abri dans une souca, dressée par les Juifs de retour sur leur terre. Alors si vous imaginez qu'en 1096, le plus fou des croisés en marche vers Jérusalem, aurait pu coudre une flèche sur son pourpoint, au lieu d'une Croix, vous méritez le Nobel de la Paix.
Le contrat a été signé entre les Ministres allemand et israélien l'avant-veille de la fête des Cabanes. Cette fête, qui paraît si singulière est celle, pourtant, qui est le plus intensément marquée par l'universalité. A l'époque des Sanctuaires, les Hébreux étaient tenus d'offrir sur l'autel, pendant les sept jours de la fête, une série de taureaux. 13, le premier jour, 12, le second, 11 le troisième… jusqu'au septième et dernier jour de la fête, clôturée par sept taureaux. Si vous calculez – pas besoin d'être Prix quelque chose pour ça – vous arrivez à un total de 70. Et 70, c'est le nombre conventionnel des nations de la terre! La tradition enseigne qu'Israël était tenu de cette façon d'obtenir le pardon divin pour les nations.
Avec la destruction du Temple, on en finissait avec les sacrifices. Mais le texte de référence continuait chaque jour de la fête à être lu dans la Tora et intégré dans les rituels de prière. Je ne connais aucun maître qui en aurait suggéré la suppression, ou en aurait modifié le sens, fût-ce aux pires persécutions que les nations fomentaient contre Israël. Et voici que cette protection que nous réclamions du Ciel en faveur des nations, Israël a la capacité de l'assurer concrètement. Sur terre et dans le ciel.
5 octobre 2023

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Mes vœux antidatés
C'est bien vrai que nous autres, on manque de mesure. D'emblée, on a pris deux Tables. Et à la Torah, on a rajouté une Torah orale. En Tichri, on fête le premier de l'An et illico, sans transition, un second premier de l'An. En plus, au cours de l'année, on en a d'autres, des premiers de l'An. Dont le "nouvel An des arbres"… en plein milieu d'un mois! Et en plein hiver. Sans la moindre pomme au pommier. On est comme ça. On n'en démord pas. Parce que la pomme, on y mord quand vient Roch Hachana, une pomme trempée dans du miel dans l'heureuse attente d'une année douce comme le miel. N'empêche que si on mangeait une datte ce serait pareil. Sans avoir besoin de miel. Parce qu'une datte est douce comme le miel et que dans la Bible, la Bible qui date quand même, c'est la datte qui est appelée "miel"! La fameuse "Terre où coulent le lait et le miel", vers laquelle marchaient les Hébreux, c'est la Terre sur laquelle poussent les dattes gorgées d'une sève douce et mordorée. A l'opposé de l'Egypte, où les dattes, toujours sèches, nourrissaient le bétail. Alors tremper du miel dans le miel, ça paraît superflu. A moins que… A moins qu'en ce Roch Hachana de l'An 5784, après une année qui s'est écoulée pas pareil, ce serait peut-être souhaitable. Voire indispensable! Allez, bonne année à tous… et que notre "date" avec le Créateur, à Roch Hachana, accorde à chacun douceur et vigueur.
11 septembre 2023

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Coup de cœur
Les coïncidences permettent au moins de marquer la mémoire. Je n'oublierai pas que Bibi a ressenti des trucs au cœur au moment où nos autres du "daf yomi", de l'étude quotidienne du Talmud, avons commencé ce Shabath, le VIIe chapitre du traité de Guitîn! Il débute par ces mots : "Qui est frappé de cordiacoss (du radical grec cardia = cœur) et qui dit : 'Rédigez un acte de divorce à ma femme' – n'a rien dit". La Michna enseigne qu'on ne tient pas compte de sa demande par ce que son cœur a flanché.
Alors, quand dimanche, la radio nous parlé des pépins cardiaques de Bibi, j'ai appelé un copain de l'hosto pour savoir ce qu'il en était vraiment. On a beau se dire que Bibi est le premier responsable du divorce avec la nation, la première pensée va à l'homme, pas au politicien. Mon ami m'a rassuré et les infos le confirmaient : Bibi se portait bien, il était en pleine forme et il se rendra à la Knesseth pour voter le divorce. Mais quand le cardio m'a dit ce qu'on lui a fait, j'ai été abasourdi:
–Vous lui avez mis un simulateur d'énergie ? Mais vous êtes fous! Bibi est un excellent simulateur, il n'a pas besoin d'énergie supplémentaire. Ça va lui faire du mal ! Trop n'en faut !
–Tu n'entends pas bien, il m'a crié mon copain. Tu es sourd comme un pot ! On lui a greffé…
Vous ne devinerez jamais ce qu'ils lui ont f. au cœur, les hommes en blanc... Je ne me suis pas gêné pour lui dire qu'ils étaient des irresponsables:
– Vous lui avez mis un peace-maker? Mais c'est dément ! Il ne supportera jamais. Voilà des mois et des mois qu'il divise le pays, achkénazes contre séfarades, droite contre tous les autres – tous des smolanim – nantis contre le populo et qu'il accuse les meilleurs de Tsahal de rébellion… et vous voulez, d'un coup…"
Et là mon copain, il a dit : "Je viens te voir demain…" et il a raccroché.
24 juillet 2023

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Zoologie pour un anniversaire
Vous connaissez la chèvre, bien sûr! Celle qu'un papa, très pauvre en argent mais très riche d'enfants, a logée dans son unique pièce. Sur les conseils de son rabbin. Quand une semaine plus tard, il lui dit de renvoyer la chèvre aux champs, l'appartement, avec femme et enfants, parut à notre homme le palais de ses rêves. Depuis, "la chèvre" est la formule qui désigne les généreuses concessions consenties, introduites d'emblée… pour être rejetées. Faut-il voir son origine dans le petit chevreau, ou l'agneau, le petit du mouton, que les Hébreux, sur l'ordre de Moïse devaient accueillir dans leurs foyers quatre jours avant la sortie d'Egypte ? De mauvais esprits prétendent que ce sont ces charmantes mais malodorantes créatures qui poussèrent les Hébreux au départ. Mensonge et menteries… puisque les chèvres n'ont cessé de les accompagner dans leurs pérégrinations et que les moutons occupent une place prédominante au siège même de leur indépendance retrouvée : La Knesseth. Les bêlements y sont assourdissants. Et même les loups aux peaux d'agneau y crient bê bê… - Rien n'est plus urgent que la réforme de la Justice, dit le Ministre de la Justice.
- Bê bê… Rien n'est plus urgent, rien n'est plus noble ni plus juste que l'admirable réforme de la Justice, font les moutons.
Mais la fronde gronde dans la rue - les moutons, i zaiment pas la rue, rien à y brouter !
- alors le Ministre dit :
- Mon plan, ça marche pas dans une démocratie…
- Ça marche pas bê bê… approuvent les gloutons.
- Je vais leur jeter deux chèvres!
- Il va jeter deux chèvres, Bê bê… opinent les bouffons.
- On les ramènera pour voter la "Réforme", souffle le Ministre.
- Bê bê… rit le Parlement croupion.
Et dire qu'il dessina un mouton, Saint-Exupéry!
- Bê bê… bî bî… Bibi… bêlent les brebis.
20 avril 2023

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Le jeu de lois
Loi par ci, loi par loi… Vite une loi pour faire la loi ! Ah ! loi-loi, toute cette législation à boucler avant la fin de la session! La nuit, le jour, sans s'arrêter, sans une halte. Faut faire dare-dare parce que la session finit quand Pessa'h commence. C'est Amsellem qui l'a dit. Pas de Cartier, qu'il a hurlé, en cachant la sienne. On va leur montrer aux gauchistes, avec leurs Rolex au poing, que c'est écrit dans la Hagada. Pas dans la leur ! Pas dans la Hagada des nantis… Dans notre Hagada à nous, nous les petits, les obscurs, les sans-grades… Dans notre Hagada, on fait comme pour les lois. On passe par-dessus la tête des gens. On passe le plat du Séder au-dessus des convives et on chante: " En toute hâte! En toute hâte nous sommes sortis d'Egypte…"
- Pas une raison pour nous y faire retourner, répondent les foules dans les rues.
10 mars 2023

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La Loi !
Les récentes Lectures bibliques du Shabath permettent-elles d'inférer la relation entre les pouvoirs judiciaire et politique? Après la traversée de la mer Rouge, la première étape des Hébreux les conduit à Mara. Ils n'ont rien bu depuis trois jours et l'eau de l'oasis n'est pas potable. Un morceau de bois, jeté dans l'onde y remédie et c'est alors, face aux frondeurs, que Dieu promulgue "Loi et Justice", la "Loi", en avant, la première!
Alors, il est vrai, qu'il y a peu de mois, la nation a voté et a ramené au Pouvoir l'actuelle majorité. Mais en amont, au-dessus du pouvoir politique se dresse la Loi, impérative. La majorité au pouvoir ne saurait la "réformer" (sic) sans approbation de la minorité. Quand, au Sinaï, Dieu propose aux Hébreux les Dix paroles - car il s'agit bien d'une "proposition" - il exige qu'au préalable, Moïse consulte les "Anciens". Ce fut seulement, quand il assura qu' "à l'unanimité", Israël les acceptait, que les Paroles retentirent dans le désert du Sinaï.
En "démocratie" - puisqu'aussi bien la majorité s'en réclame - la souveraineté appartient à la "totalité des citoyens". La majorité ne saurait imposer ses desseins à la minorité. A plus forte raison, quand on ne saurait rejeter d'emblée les motivations boueuses que plus d'un attribue à cette majorité, si peu conformes à l'intégrité que Yitro et la Lecture de Shabath prochain réclament des magistrats.
Références : Exode 15:25 ; 19:8 ; 18:21 ; 23:6-8.
15 février 2023

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Introduction du Loup en Israël
Ils disent comme ça : Puisque les élections nous ont donné le Pouvoir, à nous autres du Bibi-bloc, nous vous soumettrons à nos lois. Nous, du Pouvoir, nous changerons à notre guise la législation. Nous, de la majorité à la Knesseth, nous nommerons les juges de la Cour Suprême. Et les autres, itou. Et si, en dépit de ça, la Cour s'avisait à rejeter nos lois, nous annulerions son arrêt. Parce que "la raison du plus fort est toujours la meilleure". Seule notre raison résonnera, parce que nous effacerons du Code la raison raisonnante des magistrats et leur intime conviction. "Sans autre forme de procès".
Ainsi finit Le loup et l'agneau. La Fontaine traduit bien mieux que par "dérogation" ou "dépassement", la Hitgaberouth dont le Pouvoir veut faire sa loi. Textuellement le mot signifie "se faire plus fort" (de l'hébreu guibor), Mais cette loi du plus fort, ont crié les manifestants de samedi soir dernier, ne sera pas la meilleure. Ils le rediront à l'issue du prochain Shabath.
Bibi et ses gens clament que les récentes élections et leur triomphe enlèvent toute signification aux bruits de la rue. Mais si la rue n'était pas opposée - et ne l'est toujours pas - à une amélioration du système judiciaire, elle n'était pas informée pour autant de son éradication. Du projet de l'abattre ! Des bulldozers qui se mettront au travail avant toute autre réforme… Israël n'a pas de Constitution. Parce que les partis politiques harédis, ceux-là mêmes qui montent avec le plus d'ardeur à l'assaut de la Cour Suprême, l'ont toujours refusée. Israël n'a qu'une Chambre, lieu de tous les marchandages. Et c'est elle qui nommerait les juges ? Qui ferait la justice en Israël ?
20 janvier 2023

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Ma conversion ratée
En ces temps de conversions, avec film, interviews et tout, je me suis dit: Pourquoi pas moi ? Oui, Pourquoi pas, moi aussi ? J'écrirai un livre pour expliquer que j'avais revu "Comme t'y es belle" de Liza Azuelos (j'en ai fourré une vidéo dans ma valise), que je m'apprête à lire le bel ouvrage du grand rabbin René Gutman sur Salomon Ibn Gabirol, et que je ne cesse d'admirer Myriam, ma belle-fille, originaire du Maroc, qui est publiée dans les revues scientifiques et sait préparer un couscous qui vaut la salade de pommes de terre de mon enfance. Mais ce qui m'a vraiment emballé, expliquerai-je, ça a été les victoires du Maroc au Mondial jusqu'au quart de finale ! Comment résister à ça ? Bref, c'était décidé, je me ferai séfarade ! Je me suis mis à embrasser ma mezouza, toutes mes mezouzoth, en entrant et en sortant, et même si les offices du soir et du matin étaient un plus longs, ça valait la métamorphose. Pour vous dire que j'étais sérieux : J'ai troqué mes réserves de kirsch pour de l'anisette, acheté un maillot rouge avec une étoile verte pour couvrir ma djellaba à la prochaine Mimouna… Et voilà qu'à trop gagner, les Marocains me jouent les Rabat-joies. J'ai même eu l'impression, un moment, de me retrouver sans but dans l'existence. Parce que, mercredi soir, quand Giroud aura marqué et En-Nesry égalisé, vous imaginez que je tiendrai le coup ? Rien qu'à y penser mon corps frissonne, la sueur me glace, mes jambes font la java et la tête me tourne.
Alors, je renonce. A Jérusalem, tranquille, sans soucis et pas qatarisée grâce à l'heureuse nullité des footballeurs d'Israël, je resterai froid comme l'Alsacien que j'ai été. Sans me lever de mon siège, je pourrai applaudir les Bleus avec modération, sans crier ni geindre. En croquant des bambas de chez Osem.
13 décembre 2022

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Culture
Il y a des jours comme ça où, patatras! tout s'écroule, vos indignations, vos moqueries, les propos que vous avez cru devoir publier. Je brocardais le Président palestinien dans mon dernier livre parce qu'à l'Académie Konrad Adenauer à Berlin, le 23 mars 2017, il proclamait que "le peuple palestinien est une continuation de la culture et du peuple cananéen avant 3 500 ans (p.59). Or, rapporte le "Times of Israël", la première - et unique - phrase écrite en cananéen précoce a récemment été déchiffrée sur un peigne à poux en ivoire, découvert à Laqish, dans le centre d’Israël. L'inscription daterait du 17e siècle avant notre ère ! La voici : "Puisse cette défense extirper les poux des cheveux et de la barbe". Vous me direz que pour une première, ça ne vaut pas "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" ou des trucs comme "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire…" mais si les poux vous bâfraient le sang de partout, vous ne diriez pas non plus que "l'enfer c'est les autres". Bref quand je pense que Mahmoud Abbas a refusé toutes les propositions de paix : celles d'Ehoud Barak, d'Ehoud Olmert, les "paramètres Clinton", les offres de Kerry… et qu'il continue à nous chercher des poux, je suis bien obligé de faire amende honorable et de reconnaître que la culture des Palestiniens, aujourd'hui, est celle des Cananéens d'il y a trois millénaires. Ça le démange de partout, cet homme, ça le gratte de la Shoah qu'il ne veut pas vraiment reconnaître mais dont il accuse par cinquante fois Israël, ça le gratouille d'Israël dont il n'accepte pas la judéité. Ça le pique si fort, qu'il vient même de franchir La Haye.
23 novembre 2022

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La Knesseth selon l'opposition
Si les promesses électorales ne comptent pas, il en est certaines qui du simple fait d'avoir été exprimées sont indignes. Ainsi en va-t-il de l'engagement de M. Netanyahou, chef de l'opposition, de subventionner au maximum les établissements scolaires ultrareligieux qui refusent d'enseigner, ne fût-ce que les premiers éléments de math et d'anglais. Ce serait condamner la population "harédie" de demain à l'ignorance et à la mendicité. Pire encore est l'approbation, silencieuse ou non, des députés de l'opposition. Ceux-là mêmes qui réclament une révision drastique du système judiciaire, qui réclament la capacité d'annuler toute décision de la Haute cour de justice, la nomination des juges, l'interdiction de toute mise en examen du Chef du Gouvernement ou d'un ministre pendant l'exercice de leurs mandats, qui, en bref, veulent faire de la Knesseth, lieu de tous les marchandages et des compromissions, le haut lieu de la Justice.
Et voilà que le Député Smortich -qui a osé nommer son parti "Le Sionisme religieux"- propose de supprimer les délits de tromperie et d'abus de confiance! La rupture avec les cultures juive et démocratique est sidérale. La première initiative de Moïse, enseigne la Bible, fut d'établir un système judiciaire. Les termes de "Droit", de "Justice" et leurs dérivés apparaissent près de 500 fois dans la Bible. Et c'est le test de la Justice et du Droit qu'Abraham a passé devant Sodome et Gomorrhe. Il engage ses descendants, dit la Torah (Genèse 18:19).
26 octobre 2022

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Cinquante fois déshonoré
La déclaration, ce 17 aout 2022, sur les "50 shoah" qu'Israël a commis, s'ajoute à la boue qu'Abou Mazen [Mahmoud Abas] incorpore au narratif palestinien, toujours recommencé et vivifié par la haine des Juifs et d'Israël. Parfois, ce narratif ne heurte que le bon sens.
Déjà à Berlin ! invité par l'Académie Konrad Adenauer, Abou Mazen arrêta, le 23 mars 2017 que "le peuple palestinien est une continuation de la culture et du peuple cananéen avant 3500 ans."
Dans Israël sur sa terre… où j'ai exposé les fantasmes du narratif palestinien, j'ai ajouté: "Pour que cet enseignement pénètre les jeunes cerveaux cananéens, on veillera à omettre dans les manuels scolaires palestiniens toute référence à une présence juive en Palestine avant 1948".
Cette fois l'ignominie s'ajoute au ridicule, mais le fond du problème est le même. Quand ce genre de turpitudes est prononcé par le président palestinien, applaudi par les siens, toléré par son hôte, comment croire, et de surcroît après Oslo, après l'intifada fomenté par Arafat en 2000, après la prise de pouvoir à Gaza du Hamas et du Djihad islamique, qu'un voisinage avec une entité palestinienne est possible ? Aussi longtemps que le narratif palestinien diffusera son venin, ni la solution des deux Etats ni celle d'un Etat binational n'assureront la paix à l'ouest du Jourdain. Et qu'on n'imagine pas que les propagandes palestiniennes, que le BDS, que la Gauche radicale, nourris par ce narratif et autres "fakes" crèveront de leur débilité. Le narratif n'épargnera personne, ni les Palestiniens, ni les médias, ni vos enfants sur les bancs des universités. Au moins aurais-je tenté de le dénoncer.
17 août 2022

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Sur les valeurs ajoutées
Je suis bien content. Je vais pouvoir manger des Benn&Jerry dans nos colonies : A Guilo, à Ramoth, sur l'esplanade du Kotel, partout… Même à Ramallah puisque Unilever, la maison mère a vendu l'exploitation de la marque dans nos régions, à Avi Zinger qui n'avait jamais cessé de l'exploiter. Donc M. Zinger et moi-même, avec en plus les 2 000 ouvriers de ses usines, dont nombre de Palestiniens, on est bien contents. En revanche, Benn&Jerry, en Amérique, est resté de glace. Il dit comme ça que vendre des glaces, même en été, dans les colonies, c'est "contraire à ses valeurs". Le genre de déclaration qui vous con-fond comme neige au soleil. Parce que c'est bien la première fois que j'entends parler de "valeur" chez une crème glacée, hormis celle qu'affiche son distributeur. Vous me direz qu'il faut comprendre ça au sens moral… Par pour Ben&Truc, quand même, qui , j'ai vu ça sur internet, vend ses cornets en Russie et en Chine ! Non s'il y a perte de valeur, c'est du côté BDS que ça se passe. Il aura fallu moins d'une année pour lui porter un coup. Tant il est vrai que "la valeur n'attend pas le nombre des années".
4 juillet 2022

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Israël en tête
De l'an 2006 à aujourd'hui, 39 résolutions du Conseil des Droits de l'homme de l'ONU, ont condamné Israël. Israël, qui est en tête (et de loin) devant tous les pays condamnés. La Corée du Nord suit avec 15 condamnations, précédant l'Iran avec 12. Quant à l'Assemblée Générale de l'ONU, et seulement depuis 2015, elle a condamné Israël 125 fois. Plus que toutes les autres nations du globe réunies. Quand on vous dit qu'Israël est le pays élu, le croirez-vous enfin ? Après Israël, vient la Russie, blâmée 18 fois et la Syrie 9 fois. 9 fois de trop, bien évidemment. Ces chiffres ont été publiés dans Yedioth A'haronoth du 25 juin par Ben Dror-Yemini qui rapporte que 22 pays, dont les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne, la Grande Bretagne, les Pays-Bas… ont fini par en avoir ras-le bol de ces condamnations d'Israël à répétition et l'ont fait savoir dans une lettre commune au Conseil des Droits de l'homme. Vous me direz, et Ben-Yemini l'a dit avant vous, qu'il reste encore 171 Etats sur 193, membres de l'Onu, qui n'ont pas signé ce document… Et entre autres la France.
Alors, quand la Haute Autorité des Droits de l'homme de l'ONU annonce, à la suite de l'Autorité palestinienne, que ce sont des militaires israéliens qui, le 11mai 2020, ont visé et tué la journaliste Shireen Abu Akleh, je ne me sens pas obligé de le croire. Pour l'heure, Israël rappelle que des tirs ont eu lieu des deux côtés. Il a proposé une enquête commune avec les Palestiniens qui l'ont refusée et qui refusent, aussi, de lui remettre la balle meurtrière en vue d'un examen balistique. Ce genre de considération n'effleure pas, bien sûr, la très très Haute Autorité des droits de l'homme de l'ONU - avec laquelle Israël a rompu depuis des mois - pour instrumentaliser à son tour la mort de la journaliste. On n'allait quand même pas laisser échapper une occasion de honnir Israël.
27 juin 22

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L'expulsion des années 1500000
Un groupe de chercheurs américains et israéliens ont découvert dans la vallée du Jourdain une vertèbre d'une espèce d'hominidés datant d'il y a 1.5 million d'années. "La vertèbre est celle d'un enfant âgé de six à douze ans et elle est la preuve la plus ancienne de présence humaine sur le territoire de l'État d'Israël contemporain" écrit le Times of Israël.
Pour M. Mahmoud Abbas c'est un triomphe. N'a-t-il pas affirmé que "le peuple palestinien est une continuation de la culture et du peuple cananéen avant 3 500 ans". Il l'a proclamé du haut de la tribune de l'Académie Adenauer à Berlin, le 23 mars 2017, sans qu'aucun Académicien ne fasse d'objection. En tout cas, les dépêches d'agences n'en ont pas fait état et il devait quand même y avoir des Académiciens dans cette Académie. Et maintenant, voilà que le Président palestinien peut clamer, et le narratif palestinien avec lui (voir mon dernier livre) que "le peuple palestinien est une continuation de la culture et du peuple de la vallée du Jourdain, avant 1.5 millions d'années".
Pour M. Abbas, les Juifs de Jérusalem et de la vallée du Jourdain qui, eux, sont des "colons" sur une terre étrangère, n'ont qu'à rentrer chez eux. Dans la grotte de Chauvet… Ou ailleurs. En Pologne ou en Ukraine, à Tunis ou à Strasbourg. La Commission des droits des hominidés de l'ONU est déjà convoquée pour l'entériner. Un million et demi d'années! Et là vous ne pouvez rien dire, vous ne pouvez rien faire contre. A moins que… A moins que nous ne trouvions le salut dans le fameux rapport d'Amnesty International du 1er février, qui accuse Israël d'apartheid. Parce que la vertèbre de la vallée du Jourdain est celle d'un enfant. Et vous avez noté qu'il était mort. On reconnaît là, la marque des Juifs, assassins d'enfants.
Mais bien plus : cette vertèbre, où l'a-t-on découverte ? Dans une caverne ! Et ça, c'est la preuve absolue : déjà il y a un million et demi d'années, les Israéliens étaient sur place pour expulser les hominidés de leurs foyers jusque dans des cavernes, en application de leur culture de l'apartheid tout terrain. Pauvre Abbas. C'est bien vrai qu'on n'est jamais trahi que par les siens.
17 mars 22

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Cochon qui s'en dédit
Quand on informa Rav Yehouda, au IVe siècle, qu'une épidémie du côté de Poumpédita, en Babylonie, frappait les porcs, il décréta un jeûne pour implorer la miséricorde divine. Ce n'est pas qu'il vouait une affection particulière à cet animal grognon, peu soigné de sa personne, mais, rapporte le Talmud (Ta'anith 21b) parce qu'il craignait que la maladie ne passât du porc à l'homme. Le Talmud note, qu'en effet, les organes internes du porc sont proches de ceux de l'homme. Ce que viennent de prouver des chirurgiens américains, qui sont allés jusqu'à greffer le cœur d'un porc dans la poitrine d'un bipède du Maryland. L'opération passée, on a appris que le receveur avait déjà un passé de cochon. Il aurait poignardé, son prochain, je veux dire un homme, de huit coups de couteau en 1988! Fallait-il que le surplus de vie, ainsi accordé, tombe sur ce cochon-là ? Peut-être, car d'après une partie des maîtres du Talmud, il existe bel et bien une "désignation rétroactive", la "bereira", selon quoi, explique Adin Steinsaltz, "l'avenir se révélerait comme expression virtuelle du passé". Et l'avenir est aux greffes! Car la prolongation de vie les rendra de plus en plus nombreuses. Au fur et à mesure qu'ils avanceront en âge les donneurs habituels se feront de plus en plus rares et devront avoir recours, eux-mêmes à des donneurs. Et les cochons n'y suffiront plus. de toute manière, vous ne pouvez greffer une tête de cochon à tout le monde. Surtout, s'il y a "bereira". Il faudra trouver d'autres quadrupèdes ou volatiles pour voler à notre secours. On ira vers une totémisation universelle. Chacun aura sa chacune parmi les bêtes. Même M. Erdogan n'y échappera pas, qui vient d'envoyer une journaliste en prison pour l'avoir comparé à un bœuf. Ce qui est d'autant plus injuste, que père de la nation, M. Erdogan sait bien que les Turcs, locataires des prisons exceptés, sont des veaux.
P. S. A propos de cochonneries, de cochonneries extrêmes, je veux parler du dernier rapport d'Amnesty sur Israël, le meilleur moyen de tuer le cochon est, bien sûr, de lire, de faire lire mon livre "Israël sur sa terre…" Vous pouvez aussi le commander chez Amazon et l'envoyer, suivi d'une lettre, à votre Député, au maire et à l'étudiant (e) parmi vos proches qui se sent déboussolé(e). -
2-2-22

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Calendrier
Dans deux siècles - je vous le rappellerai le moment venu - nous serons en 2222. En 2222! J'imagine dès aujourd'hui l'intense joie que je ressentirai quand le 31 décembre 2221, à 23h.59, 59 secondes, nous entrerons tous en 2222. Ah! Mes amis quel bonheur. Mais, pour l'heure, je le reconnais, nous sommes en 2022, une année bancale, comme toutes celles que nous avons connues depuis 1111. Alors, je vous parle de quoi? De qui? De Zemmour ou d'omicron? De Charybde ou de Scylla? De mal ou de pis? On ne va quand même pas se laisser aller…
Vous avez remarqué que la clarté des jours, déjà, l'emporte sur la nuit? Que le mois de chevath s'est pointé qui, de ses amandiers, colore l'azur en gerbes blanches et roses? Elles nous rappellent nos fleurs d'antan - cerisiers roses et pommiers blancs - quand nous jouions à la marelle en rêvant d'Israël. Et au 15ème jour de chevath, à Tou-bichevath, nous mordrons ses fruits, les fruits de sa terre! Ses dattes dorées, ses oranges qui jutent (laissez à l'Erdouan, ses abricots secs) pour bénir le Ciel de ses voluptés.
Et puis, en 2022, puisque le mois d'adar y est redoublé, nous disposerons de 29 jours de plus, pour préparer Pourim. La fête! Parce qu'à Pourim nous ficherons le mutant à la poubelle. En tout cas on troquera le masque du coronavirus pour celui d'Assuérus. Ou plutôt pour la frimousse d'Esther, ou de la Joconde, ou de Miss Univers. Et pourquoi l'ovid, le delta, le britannique, l'indou, l'omicron… pourquoi, ils feraient pas pareil ? Ils pourraient pas eux aussi, mutatis mutandis, muter en un truc gentil, une bactérie sympa, souriante qui nous la ferait aimer ? Pour le moins vous pouvez rêver de jeter la mutante au feu, un mois plus tard, avec votre 'hametz. Mais moi, je ferais plutôt confiance à une nouvelle vague, qui fera plouf dans la mer Rouge, quatre ou cinq jours après, au Shabath du Cantique de Moïse.
3 janvier 2022

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Entretien de Jacquot Grunewald aec Michel Rothe, juillet 2019
Jacquot Grunewald est né le 3 juin 1934 à  Strasbourg. Etudes secondaires à  Limoges. Diplômé du Séminaire rabbinique de Paris, service militaire comme aumônier en Algérie. Puis, aumônier (civil) de la jeunesse juive de Strasbourg.
Tout en assurant diverses fonctions rabbiniques à  Strasbourg et dans le Bas-Rhin, il prend en 1965 la direction du Bulletin de nos Communautés d'Alsace et de Lorraine, bi-mensuel indépendant. En fait un hebdo, sous le nom de Tribune Juive.
S'installe en Israël en 1985. Dès lors, réinvente l'itinéraire de Paris à  Jérusalem et vice versa. Le système a raison de l'inventeur, qui quitte la direction du journal en 1992.
Se met alors à  écrire de façon plus systématique :

Et traduit :

  • Le Talmud Steinsalz, avec JJ Gugenheim, (huit volumes parus chez Lattès puis Ramsay) de 94 à  97.
  • Le Livre du Séder : Hagada de Pâque
Correspondant de l'Arche.
Officier des Arts et Lettres
Conseiller honoraire de l'Assemblée des Français de l'Etranger (AFE).
Marié, père de quatre garçons et grand-père de treize petits-enfants.

Jérusalem, mars 2008.

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