LA FAMILLE
Rabbin Edgard WEILL

La moralité de la famille :
- Ne pourrais-tu pas me prêter vingt mille francs ?
- Même à mon frère, je n’accorderais pas ce prêt
- Tu dois naturellement mieux connaître ta famille que moi.

Tout peut se défendre :
Le rabbin :
- Je ne comprends pas que toi mon frère tu boives comme un trou et que tu n’aies pas honte de déshonorer ainsi la famille !!!
Le frère :
- Ma famille est en effet meilleure que la tienne. Mon frère est rabbin alors que le tien est un ivrogne...

Le miracle : La famille WUNDER (Miracle) célèbre une Milah (Circoncision) lundi prochain. Monsieur WUNDER est très âgé. Les gens bien intentionnés disent : "Si l’enfant est de lui, c’est un Wunder, un miracle , s’il n’est pas de lui serait-ce un Wunder , un miracle?"

Les mots et leur sens : Nathan et Mardochée sont en déplacement d’affaire, Mardochée tombe malade et meurt. Avant de rendre son dernier souffle il dit à son frère "de mes biens tu donneras à ma femme ce que tu veux et tu garderas le reste."
Rentré chez lui, Nathan s’acquitte de sa mission de misérable façon : il ne donne presque rien à sa belle-soeur et lui, il s’octroie la part du lion. Mécontente et pour cause, la femme de Mardochée va chez le rabbin pour se plaindre d’une répartition aussi injuste et à son avis si peu conforme à la volonté supposée du défunt.
Le rabbin se fait exposer par le menu les dernières paroles du défunt et après quelques instants de réflexion dit à Nathan : "Ton frère est un fin psychologue, il te connaît bien. Tu donneras à ta belle-soeur ce que tu as pris indûment et le reste est à toi, car ton frère a bien dit tu donneras à ma veuve ce que TOI, TU VEUX et ce qui reste est à toi...»

PERES ET FILS

Le Kadish : Le Kadish est la prière de sanctification récitée par l'orphelin.
-Comment peux-tu te permettre, d'enseigner le Kadish à mon fils !
- Rassure-toi, jusqu'à ce que ton fils sache le réciter, tu peux devenir centenaire..Il vaut mieux aussi que je te dise, qu'il est loin de te ressembler, il n'est pas pieux. Pas la peine de lui acheter un livre de prières ou une bible, plutôt un parapluie !
- Pourquoi un parapluie ?
- Un parapluie, on peut espérer qu'il l'ouvre un jour !!!

L'alchimie :
- On m’a dit que ton fils veut devenir alchimiste. A-t-il déjà réussi à transformer de la boue en or ?
- Jusqu’à présent une chose me paraît certaine. Il sait transformer mon or en boue avec une remarquable dextérité !!!

Les conseils d'un père :
- Maintenant que tu as réussi tes examens, achète un cabinet dentaire.
- Mais papa, je suis oculiste et non dentiste.
- Imbécile ! l’homme n’a que deux yeux et il a trente dents.

Un bon conseil :
Jacob :
- Dieu écoute ma prière. Mon fils s’est converti que dois-je faire ?
Dieu :
- Inutile de te mettre dans cet état. J’ai connu la même situation. Fais ce que moi j’ai fait en son temps...
- Qu’as-tu fait ?
- J’ai fait un nouveau testament...


- Papa qu’est-ce qu’un péché capital ?
- Mon enfant,c'est le placer en dessous de 10%.


- Papa qu’est-ce que le télégraphe ?
- Mon enfant, représente-toi un basset. Il est très long. Tu marches sur sa queue et à l’autre bout, il aboie...
- Et la T.S.F. ?
- Représente-toi tout cela sans le basset.

Le comble de la hutzpe (insolence) : c'est tuer père et mère et ensuite, en tant qu'orphelin, plaider les circonstances atténuantes.

LA VIE CONJUGALE

La shadchen (la marieuse) :
- Vous êtes une drôle d'entremetteuse. On ne peut pas faire confiance à vos propos. Vous avez porté aux nues tous les membres de la famille de celle que vous me proposiez comme future épouse. Mais son père est en prison et vous osiez prétendre qu'il n'était plus de ce monde.
La shadchen :
- Et alors, vous, vous appelez çà vivre ?

Un vrai commerçant : Nathan le shadchen (le marieur) demande au candidat comment doit être sa future épouse.
- C'est simple, elle devra être à la fois cultivée, riche et belle...
-Tu en as des prétentions avec çà je peux caser trois partis...

Avec les précautions d'usage :
- Ton mari est au tripot
- Qu'il aille au diable et ne remette plus les pieds ici.
- Que ta volonté soit faite.
- On le porte directement au cimetière ?

Les mariages sont comme les champignons. On ne sait s'ils appartiennent à la bonne ou à la mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard.

Il y a bonheur et bonheur :
- Ma femme et moi, nous étions très heureux pendant 20 ans.
- Et après ?
- Après nous nous sommes rencontrés...

La remarque du banquier : Cette femme très décolletée a quelque chose de commun avec son mari, qui lui aussi est toujours à découvert.?

Noces d'or : Un couple fête ses noces d'or autour d'une bouteille de Champagne. Madame ébauche un petit sourire sardonique et susurre à l'oreille de son époux : "Tu sais chéri, je me réjouis que dans notre union tu sois aussi mal tombé que moi..."

Nuit de noces : Dan, qui n'a pas découvert le fil à couper le beurre, se marie. Après le repas de noces le couple se retire dans la chambre nuptiale. Dan se précipite aussitôt vers la fenêtre, ouvre les rideaux , scrute le ciel, contemple la nature et attend...
- Pourquoi chéri ne viens-tu pas auprès de moi ?
- Maman m'a dit que c'était la plus belle nuit !!!

Des larmes factices : Mathieu pleure à fendre l'âme devant la tombe de son épouse, qui vient de le quitter. Un ami compatissant lui demande s'il n'a pas la foi en la résurrection des morts. "Si, c'est précisément pour cette raison que je pleure..."

Henrich Heine :
- Je lègue ma fortune à l'homme qui épousera ma veuve.
- Quelle idée saugrenue !!!
- Toi qui connais bien ma femme, tu ne devrais pas être surpris par mon projet. De la sorte il y aura au moins un qui me pleurera....

Le langage : quelle richesse ! ! !
- Maman m'a dit de dire énergiquement non à toutes tes propositions.
- Chérie, verrais-tu un inconvénient à ce que je t'embrasse ?
- Non non...


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