Catherine Fiszon - 1

Madame Catherine FISZON

Notre rencontre avec Mme Fiszon le 21 décembre 2017: Chloé. M. Mandaroux, Clara, Mohamed, Anthony, Clovis

"La chance, faut se la pousser, la chance elle ne te tombe pas comme ça toute seule, elle arrive pas comme ça du ciel, il faut se la pousser la chance." Sabine VOGELHUT

Mère déportée, oncles fusillés, grand-père caché dans un asile,
Mme Fiszon est venue nous raconter leur histoire

Le massacre de La Bachellerie
Dans la famille de Mme Fiszon, sa mère et sa grand-mère ont été déportées.
Et ses deux oncles ont été fusillés.

Au début de la guerre
Avant 1939, la famille Vogelhut vivait à Sedan. Au début de la guerre, elle se réfugie à La Bachellerie en Dordogne.

L'arrestation
Le 30 mars 1944, la Milice française vient arrêter les Juifs  et les résistants de la Bachellerie et les regroupe sur la place du village :  50 femmes, 25 enfants et 75 hommes.
Les autorités emmènent les femmes et les enfants à Périgueux en camion militaire. Les hommes sont eux, emmenés dans un champ puis fusillés.
Sabine Vogelhut, 16 ans, ses deux frères Charles et Marcel de 14 et 15 ans et leur mère sont arrêtés.
Le père de famille étant malade, il a été caché dans un asile pour personnes âgées par le médecin du village.
Les deux frères, malgré leur jeune âge, sont fusillés avec les autres hommes du village.
Photos exposées dans la Salle des Enfants du Mémorial de la Shoah

Photo de la stèle commémorative de la Bachellerie.

La stèle commémorative
Le village de la Bachellerie a érigé il y a quelques années une stèle dans le champ où les hommes avaient été fusillés. Madame Fiszon a été conviée à l'inauguration de cette stèle. Des gens du village se souvenaient de ses oncles : "Ce n'étaient que des enfants !"

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