Ou les mouvements de jeunesse juifs en France sous l'Occupation
Ce film retrace l'aventure des mouvements de jeunesse juifs en France, plus particulièrement celle des Eclaireurs Israélites de France (EIF) et du Mouvement de la Jeunesse Sioniste(MJS) pendant la deuxième guerre mondiale.
Ils ont sauvé des vies par milliers pour rejoindre ensuite la Résistance française en unités de combat distinctement juives.
L'histoire de ce film est racontée par ceux qui l'ont vécue.

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Exposé de Théo Bohrmann, (ancien du Maquis de Vabre : CFL10)
lors de la présentation du film par Jacques Rosenzweig, ancien résistant,
au Club III à l'espace Noah de Strasbourg, le 9 janvier 2007

Le titre du film relate l'histoire de toutes les Résistances juives à la barbarie nazie, résistances qui se terminent en apothéose par la prise d'un train militaire allemand entre Mazamet et Castres le 19/8/1944, puis la libération de Castres.
C'est lors de la prise de ce train que des Maquisards juifs déclarèrent à leurs prisonniers allemands "Ich bin Jude" (je suis Juif) d'où le titre du film.

La Résistance juive comportait deux volets :
1) sauvetage de persécutés 2) résistance armée.

La Résistance juive commença bien avant cet épisode de l'année 1944 : en 1939 par le sauvetage d'enfants juifs d'Autriche et d'Allemagne qui furent accueillis par la baronne de Rotschild (château de la Guette) et dans les maisons de l'OSE.

Dès le début de la guerre, les EIF organisèrent l'évacuation d' enfants juifs des grandes villes (Paris notamment) en créant des maisons d'enfants dans le Sud Ouest de la France. Cette action en quelque sorte prémonitoire permit à ces enfants d'échapper aux rafles notamment de 1942 : rafle du Vel d'Hiv de juillet 1942 et rafles du 26 août 1942 en zone Sud.

Par la suite la Résistance sauva de la déportation 10.000 enfants dont 2.000 furent passés clandestinement en Suisse et une centaine en Espagne d'où ces derniers continuèrent vers la Palestine.

La Résistance fournit de faux papiers et des refuges à de nombreux Juifs, sauvant ainsi les 3/4 d'une population juive de 300.000 personnes de la déportation. Ceci avec l'aide de non-juifs, notamment les clergés protestants et catholiques.

La Résistance armée débuta essentiellement en décembre 1943 par la création d'un Maquis dans le Tarn par huit jeunes du chantier rural EI de Lautrec dont notre ami Jacques Rosenzweig.
Par la suite une centaine de jeunes rejoignit ce Maquis formant l'essentiel de la deuxième compagnie du Corps Franc de la Libération le CFL10 du Tarn (toutefois, comme beaucoup le prétendent, cette unité ne comprenait pas que des Juifs. La meilleure preuve en est que sur les sept tués de la deuxième Compagnie lors de l'attaque du 7 au 8 août 1944, trois étaient Juifs et quatre non-juifs).

La plupart de ces maquisards continuèrent leur combat au sein de la Première Armée Française jusqu'à la victoire sur l'Allemagne le 8 août 1945.
Par ailleurs, dans la Montagne Noire existait une unité totalement juive : le Peloton Bleu et Blanc nommé aussi Peloton Trumpeldor comportant 35 voire 50 combattants.
D'autres groupes de l'Armée Juive (AJ) combattaient en ville, ainsi à Nice où des éléments dangereux furent abattus par cette unité.


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