Le grand rabbin Jean KLING
1928 - 2003

le Grand Rabbin Jean Kling

Le grand rabbin Yehoshoua-Jean Kling za"l s’est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 75 ans. Ses obsèques se sont déroulées vendredi 5 Heshvan, 31 octobre 2003, à 11 heures au cimetière de Kfar Maïmon.

Jean Kling naît Strasbourg en 1928 de parents originaires d'Hochfelden, marchands de grains fins. En 1940, obligé de quitter l'Alsace, il se réfugie avec sa famille à Pau ou il poursuit sa scolarité et frequente les EIF sous le totem de Cigogne.

Jean Kling à l'Ecole Rabbinique en 1945 (en uniforme EI)

J. Kling

Après son baccalauréat, il entreprend des études au séminaire rabbinique de la rue Vauquelin, à Paris, et sera le plus jeune diplômé de cet établissement. Il occupe ensuite les fonctions d’aumônier de la jeunesse avant d’être nommé rabbin de la communauté de La Varenne où il a dirige également l’orphelinat.

De son mariage, naîtront trois enfants : Elie, qui habite à Kfar Maïmon avec sa famille, Joël, qui vit avec sa femme et ses enfants à Nevé Dekalim et Hanna, qui s’est établie à Paris.

En 1955, il est nommé grand rabbin de Lyon et occupera ce poste jusqu’en 1974. C'est alors qu'il fonde avec ses amis le grand rabbin Roger Kahn et le grand rabbin Samuel Sirat, l'Aumônerie de la jeunesse, chacun d'eux couvrant une région de France, entre Montpellier, Lyon et Paris. Au cours de son mandat, il crée l’école juive de la ville, alors que son épouse crée et dirige l’école des filles. Il est ensuite été appelé à la tête de la communauté juive de Nice et des Alpes maritimes; où il assume les fonctions de grand rabbin et d’aumônier militaire de la ville et de la région jusqu’à sa retraite.

En 1994, il décide de monter en Israël avec son épouse, pour s’installer à Kfar Maïmon, près de leur fils Elie.

le Grand Rabbin Jean Kling

Le grand rabbin Kling était aimé de tous. Doté d’une très forte personnalité et excellent orateur, il savait galvaniser son auditoire par la puissance de ses propos. Il était par ailleurs d’une grande gentillesse et d’une affabilité sans pareil. Il aimait chanter et assurait souvent les offices de sa communauté. Dans le cadre de ses fonctions, il faisait toujours preuve d’une grande modestie, étant toujours au service des fidèles. Il a toujours défendu avec courage ses opinions devant les autorités françaises et a manifesté son sionisme aussi bien face à sa communauté que face aux pouvoirs publics. Il a en outre été le fondateur de la radio juive de Nice où il animait de nombreuses émissions. Il intervenait également à la station de radio israélienne Aroutz Sheva en langue française.


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