Torah im derekh aretz

Le rabbin Hirschler au Séminaire
Dans les années 1920, l'antisémitisme est pratiquement inexistant, les Juifs ont fait preuve de leur intégration à la nation pendant la guerre de 14, et qui dit intégration, dit aussi assimilation.

René Hirschler est un disciple du rabbin Maurice Liber, qui a été son maître au Séminaire Pour le rabbin Liber, le judaïsme doit avoir une base religieuse sinon il n'y a rien à transmettre.  Il s'oppose au courant libéral naissant ainsi qu'au mouvement sioniste, qui ouvre la voie à un judaïsme laïque. 

Mais on va voir que René Hirschler va se démarquer des principes de son maître dans une certaine mesure, parce qu'il cherche avant tout c'est de donner une impulsion à sa communauté  pour qu'elle soit vivante et animée.

Bien que n'étant pas alsacien d'origine, il va  reprendre à son compte la célèbre injonction du rabbin Samson Raphaël Hirsch : "Torah im derekh aretz" , "la Torah et l'ouverture au monde" qui sert de maître-mot à tout le rabbinat d'Alsace.

Avant même son intronisation, une de ses premières démarches se fait en direction du Rectorat de l'Académie de Strasbourg pour être autorisé à assurer l'enseignement religieux au lycée de garçons.

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