Le Rabbin Aviezri AUERBACH
de Bouxwiller
(1725 - 1768)
Rabbin Claude Heymann
Extrait de l'Almanach du KKL-Strasbourg, 5777, 2016-2017


L'histoire de la famille Auerbach qui tire son nom d'une petite localité éponyme de Bavière à mi-chemin entre Bayreuth au nord et Nuremberg au sud, épouse à partir du 16ème siècle l'histoire des grandes communautés d'Europe de l'Est, comme Lublin, Cracovie ou encore Nikolsbourg. Une de ses branches fait souche en Allemagne et au-delà en Alsace.

L'édition du volume des Drachoth, terme que l'on peut traduire à la fois par discours et commentaires, du rabbin Aviezri Zelig Auerbach, à laquelle l'association MORASHA a participé, demande que l'on retrace non seulement l'histoire de l'auteur, mals également celle de son illustre famille liée à la fois au monde rabbinique de l'aire orientale de l'Europe et à la vie des communautés juives en d'Alsace.

La situation en Pologne

C'est en Pologne qu'elle commence au moment où le pays voit sa situation se détériorer après avoir été pendant plusieurs siècles un havre de paix pour les Juifs.
En effet, le massacre de plus de cent mille Juifs par les Cosaques de Khmelnitski en 1648 annonce la fin de cette période dorée. Par ailleurs la Suède, à cette époque à l'apogée de sa puissance, cherche à affaiblir la Russie en attaquant la Pologne son alliée.

Ces attaques incessantes qui durent jusqu'à la mort du roi Charles XII de Suède en 1718 dévastent le territoire polonais, provoquant une grave crise économique. Dès lors, une grande partie des Juifs touchés de plein fouet par la misère et par de sanglants pogroms émigrent vers les terres allemandes. D'autre part l'instabilité chronique du régime politique de Varsovie qui affaiblit la société polonaise dans son ensemble pousse la Diète à rogner sur les prérogatives des hobereaux polonais et fragilise de ce fait nombre de Juifs fortunés régissant leurs domaines ; or ces derniers ont été des acteurs économiques de premier plan et ont contribué depuis des siècles à la prospérité du pays dans son ensemble et à celle des communautés juives.

De Brody à Worms

Le rabbin Tsvi Hirsch Auerbach (1690­1778), fils de Rabbi Zelig, rabbin de Horochow en Galicie orientale épouse en 1710 à Brody (aujourd'hui l'Ukraine) la fille d'un riche responsable communautaire lui-même fils du grand rabbin de Brady. Tsvi Hirsch y exercera comme dayan, juge rabbinique. C'est dans cette ville que naît en 1725 son fils Aviezri Zelig, avant le départ de ses parents pour l'Allemagne.

En réalité le déplacement des Juifs de Pologne vers l'ouest s'explique non seulement par l'instabilité politique et les persécutions mais aussi par les importantes relations économiques qui existent depuis longtemps entre les communautés de Galicie et les villes allemandes. En effet, la ville de Brody appartenant depuis 1704 aux comtes Potocki, magnats polonais, est à l'époque une localité en pleine expansion économique. Protégés par cette famille patricienne les Juifs y constituent à la fin du 18ème siècle la majorité de la population. Or c'est à Brody qu'aboutit un axe commercial très fréquenté où s'exerce un important commerce de soieries et de fourrures partant de Leipzig à l'ouest et passant par Breslau, Cracovie puis Lemberg. Le dynamisme économique des Juifs fera la notoriété et la richesse de Brody.

Il n'est donc pas vraiment étonnant de voir Tsvi Hirsch trouver en 1732 à Worms, communauté où résident depuis plusieurs dizaines d'années des Juifs venus de l'est un poste d'enseignant à la Klaus, l'institut talmudique local. Comme à l'accoutumée à cette époque, les jeunes gens promis à un bel avenir rabbinique ont à coeur de se former auprès des plus grands maîtres ; c'est pourquoi le jeune Aviezri Zelig s'en va suivre à partir de 1745 à Metz l'enseignement du célèbre Rabbi Yonathan Eisbechutz (1686-1764). il est intéressant de noter que ses regards ne semblent plus se tourner vers les grandes et célèbres yeshivoth polonaises mais vers la seule institution de ce type en Europe occidentale non loin des rives du Rhin. Est-ce dû uniquement à la difficile situation économique des communautés polonaises? Ou n'est-ce pas que les maîtres prestigieux qui y enseignent alors suffisent à assurer à cette yeshiva une solide réputation comparable à celle des célèbres centres de Prague, Lublin ou même Francfort sur le Main ?

Lernen (soirée d'études) - maquette du
Musée Judéo-alsacien de Bouxwiller
Aviezri Zelig, durant cinq longues années, y rencontre nombre de futurs dirigeants de communautés et notamment Théo Weil (1722-1801), plus tard rabbin de Karlsruhe, avec lequel il noue des liens très forts et dont le parcours est similaire au sien. Le jeune Aviezri Zelig a l'occasion durant cette studieuse période de mettre soigneusement par écrit les cours de son maître qui seront revus par Yonathan Eibeschutz lui-même. C'est dire la confiance que ce dernier témoigne à son jeune élève bien qu'il n'ait guère que vingt ans ! Le jeune homme se marie en 1750 avec Gutel Sintzheim, fille d'Isaac Sintzheim (?-1768) rabbin d'Edenkoben, localité proche de Landau. Très rapidement Isaac Sintzheim est nommé à Trêves et Aviezri Zelig lui succède au poste d'Edenkoben.

Une bonne dizaine d'années plus tard en 1763, alors que son propre père Tsvi Hirsch devient rabbin en titre de la ville de Worms, Aviezri Zelig se présente à l'élection du rabbinat des possessions alsaciennes des comtes de Hanau-Lichtenberg, dont Bouxwiller est le chef-lieu. Son choix s'arrête sur cette charge, car elle est selon ses dires moins lourde que celle qu'il s'apprête à quitter. Peut-être les pressions des différentes composantes de cette communauté sont-elles moins fortes qu'à Edenkoben du fait de la dispersion des différents groupes dans le comté.

Le comté de Hanau-Lichtenberg au 18ème siècle

Passés à la Réforme dans le dernier tiers du 16ème siècle, les comtes de Hanau Lichtenberg se joignent plus tard à la France de Mazarin, elle-même alliée de la Suède qui luttent contre les Impériaux, héros du catholicisme. Durant cette guerre de Trente Ans le comté devient le théâtre de troubles importants, illustrés par de fréquents pillages et de nombreuses pertes civiles. Épuisés, les belligérants signent la fin des hostilités en 1645.

Dirigée par un conseil de Régence avisé, l'administration comtale recense les terres abandonnées et les propose pour favoriser l'immigration à de nouveaux propriétaires qui sont exonérés des taxes et des droits seigneuriaux traditionnels. De nombreux immigrants suisses, heureux de l'aubaine, s'installent sur ces terres. La politique de remembrement porte ses fruits : les greniers se remplissent, de grands vergers apparaissent et les troupeaux profitent en toute quiétude des pâturages de la région. Au niveau économique on exploite un nouveau gisement de fer à Miesthesheim, les fonderies produisent de grands poêles à Zinswiller et les industries se développent.

Le comte Jean René, tout en reconnaissant en 1701 comme l'avait fait son père auparavant, Louis XIV comme son suzerain, donne un nouvel essor à ses territoires agrandis par des héritages conséquents. Par ailleurs, le protestantisme autrefois fortement divisé entre luthériens et calvinistes se rassemble au moment où le catholicisme gagne à nouveau du terrain, à la faveur du rattachement de l'Alsace à la France.
La cour comtale qui séjourne régulièrement à Bouxwiller dote le parc du château de belles allées, de cascades et de statues qui en font un site attrayant ravissant toute la population.
Bouxwiller vit, quelques décennies avant la Révolution Française, ses heures les plus brillantes alors que le comté passe en 1736 sous la houlette des landgraves de Hesse Darmstadt. C'est donc dans une contrée en pleine ascension économique qu'arrive Aviezri Zelig Auerbach.

Les Juifs de Bouxwiller et du comté.

Le rabbinat des terres de Hanau-Lichtenberg est un poste intéressant puisqu'il ne comprend pas moins de vingt-huit communautés. Certaines sont de petite taille mais d'autres comme Bouxwiller, le chef-lieu, Balbronn et Westhoffen sont déjà importantes et le resteront longtemps encore.

On constate, à l'issue de la guerre de Trente Ans, un accroissement significatif du nombre de Juifs en Alsace; selon A. M. Haarscher cet accroissement serait dû à trois facteurs : l'afflux de Juifs étrangers, afflux dû à la politique volontariste d'accueil général des princes de Hanau-Lichtenberg à la suite de la guerre de Trente Ans. Il ne faut pas non plus sous-estimer les mariages précoces et le nombre important d'enfants par foyer. Les quelques familles riches comme les Weyl, les Netter, les Reischoffer et consorts, sont fournisseurs des armées et de la cour ou (et) banquiers. D'autres acquièrent des monopoles comme ceux de la vente du sel et du fer ou sont amodiateurs des accises du comté. Par ailleurs, le reste des Juifs, souvent de petite condition, suivent les déplacements des militaires démobilisés qui revendent leurs prises de guerre. Cette activité de récupération permet d'acheter puis de vendre de la marchandise en général de bonne qualité à un bon prix.

L'accroissement soudain des communautés ne va pas sans poser de problèmes entre des nouveaux arrivants de petite condition et les autochtones qui ont peur d'être déstabilisés, voire fragilisés par l'arrivée de ces nouveaux coreligionnaires. Ces difficultés se ressentent tant au niveau de la répartition des charges communautaires qu'au niveau du lien social.
En 1754 le rabbinat des Hanau-Lichtenberg compte 154 foyers, population considérable si l'on estime, (dans une fourchette basse), à environ six cents le nombre total de juifs ; mais on est encore loin des 328 foyers recensés en 1784 !

Élections pour le rabbinat des terres de Hanau-Lichtenberg

Deux points sont à souligner dans cette élection abondamment documentée par A-M. Haarscher dans son ouvrage Les Juifs du comté de Hanau-Lichtenberg :le premier concerne le rabbinat en Alsace Lorraine à cette époque et le second l'élu lui-même.

En ce qui concerne le rabbinat, deux candidats s'opposent lors de cette élection : le premier, alors instituteur à Hochfelden, Raphaël Mannel, fils du rabbin précédent, Samuel Seligmann Mannel (élu en 1730) et Aviezri Zelig. Comme souvent en ce genre de circonstances, les édiles communautaires préfèrent faire appel à un homme nouveau n'ayant aucun lien avec l'une des familles importantes de ces communautés. En effet, son autorité en est renforcée car, en cas de conflit, le rabbin exerce son arbitrage avec plus d'indépendance et de neutralité et ne peut être soupçonné de partialité. C'est donc Aviezri Zelig qui sera élu.

Par ailleurs, en annonçant son succès à Aviezri Zelig les préposés lui demandent au nom du comte le montant de la somme qu'il accepterait de payer pour l'octroi de sa charge, tout comme l'avait fait Samuel Seligmann ! De manière très digne le jeune rabbin répond que les circonstances dans lesquelles son prédécesseur a été amené à verser cette somme étaient particulières et que lui-même se sentirait déshonoré d'avoir recours à de telles pratiques! Le seigneur de Hanau-Lichtenberg lui donne raison en saluant son courage et on en reste là. Aviezri Zelig apparaît alors comme un homme déterminé, peu enclin aux arrangements douteux. On comprend qu'il jouisse d'une autorité morale qui ne lui sera, à notre connaissance, jamais contestée. Il collabore d'ailleurs avec le préposé de la communauté, Abraham Weill auquel revient la délicate tâche de fixer le montant des redevances cultuelles et des autres impôts seigneuriaux ou royaux imputés à chaque chef de famille, tout en percevant les quotes-parts des autres communautés, et ce afin d'éviter toute contestation. Aviezri Zelig arrive dans une communauté en plein essor, comme en témoigne la récente inauguration de la synagogue construite quelques années auparavant en 1732.

Les épreuves personnelles.

Quelques mois après son arrivée, en avril 1764 sa femme Gutel meurt, suivie dix jours après par sa fille Esther. Resté seul avec ses autres enfants Baroukh, Moche, Keile et Chifra, il se remarie mais l'histoire familiale n'a pas retenu le nom de cette seconde épouse. Aviezri Zelig lui-même, décède en 1768 à l'âge de 43 ans, il est enterré à Ettendorf à une dizaine de kilomètres de Bouxwiller, comme l'a été son fils Baroukh. Malgré d'intenses recherches leurs tombes n'ont pas pu être localisées. Sa jeune épouse confie leur fils Abraham né en 1763 à ses grands-parents résidant à Worms, tandis que la petite Keilé recueillie par des proches à Karlsruhe épousera Leiser Oppenheim de Worms. Abraham deviendra le gendre de son oncle David Sintzheim, futur grand rabbin de France sous l'Empire.

La fondation des Yeshivoth, centres d'étude talmudiques

La communauté de la capitale des Hanau-Lichtenberg connaît, à la veille de la disparition de son rabbin, un développement important avec la fondation en 1767 d'une yeshiva par Seligmann Puttlingen de Bouxwiller où enseigne le rabbin Wolff Reischoffer son concitoyen (mort en 1813) et plus tard son successeur au rabbinat (il fut semble-t-il son condisciple à Metz à l'époque de Rabbi Jonathan Eischbutz).

Bouxwiller apparaît dès lors comme une localité importante du point de vue du judaïsme au regard des deux personnalités marquantes qui y exercent. On retrouve fréquemment cette double direction spirituelle "à deux têtes" dans les grandes communautés rhénanes et en Bavière depuis le moyen-âge et plus loin dans le temps encore, en Babylonie. Le rabbin de la ville est responsable des questions religieuses, pénales et sociales et préside le Beth Dîn, c'est-à-dire la cour de justice composée de trois sages. Le rabbin peut être aussi à la tête d'un groupe de trois à dix élèves, comme cela est parfois stipulé dans son contrat d'engagement afin de lui permettre de poursuivre son étude personnelle et de l'aider à trouver des solutions au plan religieux. Par ailleurs un, voire plusieurs enseignants accompagnent quotidiennement les baalei batim, hommes plus mûrs, pour leur étude du Talmud dans la Klaus, c'est-à-dire l'École. Comme à Mannheim ou à Francfort ces fondations, en général privées, sont au plan institutionnel indépendantes des communautés.

Non loin de là, une autre yeshiva est fondée en 1770 par Hirtzel Netter à Ingwiller, petit bourg distant de Bouxwiller d'une dizaine de kilomètres, à l'occasion du mariage de sa petite fille, deux ans seulement après la disparition d'Aviezri Zelig. Ce riche notable dépose pour ce faire une somme de 8000 florins, somme comparable à celle déposée par S. Putlingen deux ans auparavant pour la yeshiva de Bouxwiller. Cet institut existera selonA. Fraenkel jusqu'en 1820 et Léopold-Loeb Sarazin (1783­1860), qui sera plus tard le maître de "La société des études talmudiques", ancêtre de la synagogue de la rue Cadet à Paris, y aurait étudié dans sa jeunesse.

Il existe par ailleurs une autre yeshiva plus ancienne dans le comté de Hanau-Lichtenberg à Ettendorf où, selon le recensement de 1784 étudient treize jeunes encadrés par trois enseignants. Celle-ci semble ne plus répondre, en ce dernier tiers du 18ème siècle aux attentes des parnassim qui la financent. Et c'est pourquoi, selon les documents analysés par Julien Weil, Cerf Beer (1726-1793) le célèbre prévôt des Juifs d'Alsace, charge Aviezri Zelig en tant que rabbin des terres de Haunau-Lichtenberg de lui faire un rapport sur la situation générale de cette yeshiva qui semble battre de l'aile.

Rabbin alsacien au 18ème siècle
Musée Judéo-alsacien
de Bouxwiller
ll fut pourtant constaté que cette multiplication de lieux d'étude durant cette période de fin de siècle constitue un phénomène somme toute assez exceptionnel en Alsace et il conviendrait d'en analyser les causes de façon plus approfondie. Ces créations témoignent au demeurant d'un grand dynamisme Intellectuel et d'une attente considérable de la part de cette population implantée de fraîche date au plein coeur du comté. Qui sait si deux ou trois générations plus tard l'Alsace du Nord ne serait pas devenue un grand centre d'études juives aux marges du Royaume ! Et pourtant les turbulences révolutionnaires feront vite disparaître ces lieux d'étude. Leur implantation récente et par conséquent fragile, pour au moins deux d'entre elles, ne serait-elle pas une des causes de leur disparition ?

L'oeuvre d'Aviezri Zelig Auerbach

Du fait de sa brève présence à Bouxwiller Aviezri Zelig n'aura certainement pas eu le temps de former de nombreux disciples, mais il apparaît cependant comme un grand sage, versé dans tous les domaines des sciences religieuses. Doté d'une intelligence à la fois exceptionnelle et précoce, il connaît de façon approfondie les oeuvres halakhiques (juridiques) des maîtres messins ayant exercé une influence sur le judaïsme d'Alsace-Lorraine comme Rabbi Abraham Broda en poste de 1703 à 1713 (mort à Francfort en 1717) et Rabbi Jacob Reicher (1661-1733).

Par ailleurs, les écrits d'Aviezri Zelig restent très marqués par la Kabbale malgré la polémique dont son maître R. Jonathan Eybeschutz fait l'objet à cause de ses liens, avérés ou non, avec le pseudo-messie Jacob Franck, polémique qui embrase le ciel rabbinique durant une bonne partie du 18ème siècle.

Et bien que l'on assistât de ce fait, en tout cas de façon officielle, à une lente mais irréversible disparition de l'étude de la Kabbale en Allemagne elle-même, il subsiste un certain nombre de cercles qui s'y consacrent intensément, mais souvent de façon secrète encore au début du siècle suivant, particulièrement dans des petites communautés plus orthodoxes de Hesse, du pays de Bade ou de Bavière; la Kabbale est en effet, depuis les débuts de l'Aufldarung, associée au caractère rétrograde du ghetto intellectuel régnant de la Judengasse.
Les plus célèbres kabbalistes de cette époque sont R. Nathan Adler (1741­1800) et ses élèves R. Moise Sopher (1762-1839) appelé 'Hatam Sopher et R. Abraham Bing (1752-1832), le célèbre Baal Chem, R. Zekel Wormser de Michelstadt (1768-1847) sans oublier le propre fils d'Aviezri Zelig, Abraham, (décédé en 1846).

Le nombre d'ouvrages recueillis par ses héritiers après sa disparition prématurée et conservés à l'état de manuscrits ne laissent pas d'étonner. Le premier volume de ses écrits a paru en 2012 à Jérusalem sous le titre Michpetei Aviezri (Les lois d'Aviezri); il s'agit d'un traité de droit civil commentant le Shoul'han Arou'h-'Hochen Michpath. La suite de ses écrits concernant les autres parties du Shoul'han Arou'h sont en cours d'édition. Par ailleurs, un ouvrage de responsae, recueil de divers écrits halakhiques, appelé Oleloth Aviezer, a été publié en 2014.
La publication des écrits du rabbin Aviezri Zelig Auerbach rappelle une fois encore, si besoin est, la valeur des maîtres ayant vécu et enseigné en Alsace au milieu du 18ème siècle.

Bibliographie:

Rabbins Judaisme alsacien Histoire
© A . S . I . J . A .