Borach Lévi

Borach Lévi, Juif haguenauvien célèbre - malgré lui
par Gilles BANDERIER
N O T E S




  1. Je remercie le Pr. Claude Muller, qui a bien voulu relire cet article et me communiquer des informations sur le P. Lambla o.p.

  2. Juifs en Alsace. Culture, société, histoire, Toulouse, Privat, collection "Franco-Judaïca", 1977, p. 85. On lira notamment l’anecdote terrible, relative à une affaire de meurtre d’enfants, rapportée par le moine lorrain Richer de Senones dans sa Chronique, IV, 38, traduction par Dominique Dantand, Saint-Dié – La-Petite-Raon, Société Philomatique Vosgienne – Entreprise et Culture en Lorraine, 2013, p. 79-80.

  3. L’Avocat des Juifs. Les tribulations de Yossel de Rosheim dans l’Europe de Charles Quint, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2008.

  4. M. Scipion Jérôme Begon, évêque de Toul [note de Pierre Collet]. Sur les rapports entre cet auteur et la Lorraine, voir "Pierre Collet et le chapitre de Remiremont (1755)", Romarici Mons, LXXIII, août 2014, p. 2-5.

  5. Traité des devoirs d’un pasteur, qui veut se sauver en sauvant son peuple, Avignon, Louis Chambeau, 1757 (première édition) p. 317-318. Pierre Collet a traité en détail du mariage des infidèles dans sa refonte du célèbre cours de théologied’Honoré Tournely (1658-1729), Continuatio praelectionum theologicarum Honorati Tournely ; sive tractatus de universa theologia morali, Paris, Jean-Baptiste Garnier, 1757, t. XV, p. 14-46.

  6. L’article d’Isidore Loeb, "Borach Lévi" , Annuaire de la Société des Études juives, III, 1884, p. 273-334 demeure fondamental (la notice de la Jewish Encyclopedia de 1906 se contente de le résumer). On consultera également les études de Jeffrey Merrick, "Conscience and Citizenship in Eighteenth-Century France", Eighteenth-Century Studies, XXI, n° 1, 1987, p. 48-70 (en particulier p. 65-66) et de Suzette Blom, "The Borach Levi Case : Divorce and the Assimilation of the Jews in Eighteenth-Century France", Proceedings of the Western Society for French History, XXXIX, 2001, p. 79-90. Il n’y a pas de mention de Borach Lévi dans l’Histoire des Juifs d’Alsace d’Élie Scheid, Paris, A. Durlacher, 1887 (repr. Strasbourg, Willy Fischer, 1975). Au long du présent article, l’orthographe des textes anciens a été uniformisée et adaptée à l’usage présent.

  7. Borach Lévi avait donc quatorze ou quinze ans au moment de son mariage, ce qui n’était pas exceptionnel, la coutume juive voulant que l’on se mariât jeune. Comme l’observe dom Augustin Calmet, que nous retrouverons par la suite : "Les Hébreux se mariaient de bonne heure. L’âge que les Rabbins prescrivent aux hommes, est de dix-huit ans. […] Ils peuvent prévenir [devancer] ce tems ; mais il ne leur est pas permis de le différer. […] Il est aisé de comprendre après cela pourquoi la virginité était en opprobre dans Israël ; et qu’on ne pouvait faire un plus grand affront à un homme, que de lui reprocher qu’il ne bâtissait point la maison de ses pères, et ne faisait pas revivre leur nom dans Israël" ("Dissertation sur les mariages des Hébreux", Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le Cantique des Cantiques, Paris, Pierre Emery, 1713, p. 160 ; réimprimée dans les Dissertations qui peuvent servir de prolégomènes de l’Ecriture sainte, Paris, Emery–Saugrain–Martin, 1720, t. I, p. 277). Voltaire formulera la même remarque, sur un ton grinçant : "Un grand politique italien, qui d’ailleurs était fort savant dans les langues orientales, chose très rare chez nos politiques, me disait dans ma jeunesse : Caro figlio, souvenez-vous que les Juifs n’ont jamais eu qu’une bonne institution, celle d’avoir la virginité en horreur. Si ce petit peuple de courtiers superstitieux n’avait pas regardé le mariage comme la première loi de l’homme, s’il y avait eu chez lui des couvents de religieuses, il était perdu sans ressource" (article "Mariage", 1ère section, Questions sur l’ "Encyclopédie", par des amateurs, s.l.n.e., 1771, t. VIII, p. 32).

  8. C. Oberreiner, "Les pères Krust", Revue d’Alsace, 1913, p. 38-48 ; Denis Ingold, "Les "pères Croust" (alias Krust), jésuites alsaciens, adversaires de Voltaire (1692-1778)", Annuaire de la Société d’Histoire Sundgauvienne, 1992, p. 217-226.

  9. Princesse allemande qui deviendra la mère de trois rois de France : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

  10. Inconnu au Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne, Reginald Ignace Lambla (né en 1717, docteur en théologie en 1755 – voir Claude Muller, "La stagnation de l’ordre de saint Dominique en Alsace au XVIIIe siècle", Archives de l’Église d’Alsace, XLIV, 1985, p. 166 et 202) avait rédigé le formulaire d’approbation d’un livre publié par dom Benoît Sinsart, abbé de Munster, l’Examen du Christianisme, auquel on joint la réfutation du "Sermon des cinquante" (Colmar, 1758). Dom Sinsart éprouva des difficultés à cause de cette approbation : "Le même abbé avait fait en 1758 un livre intitulé Examen du christianisme auquel on joint la réfutation du Sermon des cinquante… lequel sermon on prétend avoir été composé par Voltaire secondé par le roi de Prusse et autres génies de la cour de ce prince. L’auteur voulait réfuter ce sermon abominable digne du blâme public et du feu, il avait fait mettre à la tête de son livre une approbation d’un frère prêcheur nommé Lamblat bachelier formé de la faculté de Paris, ex-vicaire général et membre de la congrégation de saint Dominique en Alsace. L’approbation était peu de chose. On trouva à redire que cet abbé eût demandé cette approbation à un moine, tandis qu’il aurait pu en avoir de plus grand poids, mais il voulait faire voir son indépendance : cependant M. le Procureur général fit venir le libraire et lui demanda le privilège de l’imprimeur, sur sa réponse il en parla à Mr l’abbé et le menaça de dénoncer l’ouvrage de l’imprimeur Schoepflin, ce dernier le pria de ne pas éclater, et lui promit de supprimer tous les exemplaires et de les lui remettre en mains. C’est pour remplir ces engagements, qu’il les a retiré et m’a demandé le livre qu’il m’avait remis" (note de Larcher reproduite par Henry Wilhelm, Bibliothèque municipale de Colmar, cote S / 1242).

  11. Charles Paul de Montmorency-Luxembourg (1697-1769), duc de Châtillon, connaissait l’Alsace pour y avoir guerroyé. Il avait notamment pris Wissembourg en 1744 et s’était battu à Haguenau.

  12. Jeanne Octavie de Vaudray et Saint-Rémy (1715-1778), devenue en 1731 marquise de Rosen après son mariage avec Anne-Armand, marquis de Rosen, qui possédait en outre le marquisat de Bollwiller (ville dont le R.P. Krust était natif).

  13. Né en 1703, mort en 1781, archevêque de Paris à partir de 1746. Il avait publié une intéressante critique de l’Émile de Rousseau, lequel a composé une Lettre à Monseigneur de Beaumont.

  14. Voir supra, notes 11 et 12. Dans son article, Suzette Blom a négligé l’importance de ce facteur local.

  15. Peut-être des coreligionnaires à qui Lévi devait de l’argent et qui avaient peu de chances de recouvrer les sommes si leur débiteur devenait catholique.

  16. … et longtemps de l’Europe entière : ainsi s’explique l’intérêt du roi Henri VIII d’Angleterre pour le judaïsme en général et le Talmud en particulier (un traité entier, Guittîn, est consacré au divorce), dont il acquit un exemplaire de l’édition procurée par Daniel Bomberg (Pierre-Henry Salfati, Talmud. Enquête sur un monde très secret, Paris, Albin-Michel – Arte éditions, 2015, p. 241-262).

  17. Dom Calmet en fournit un exemple dans le Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les Nombres et le Deutéronome, Paris, Pierre Emery, 1709, p. 755-756 : "La Loi n’ordonne pas le divorce ; mais elle ordonne, au cas qu’on le fasse, de donner à la femme qui est répudiée, un acte par écrit, pour mettre son honneur à couvert, pour pouvoir épouser un autre homme, et pouvoir répéter sa dot, qui lui était rendue après le divorce. […] Les formules des lettres de divorce qu’on lit chez les rabbins, ne sont pas toutes uniformes. En voici une tirée de Munster [i.e. l’hébraïste bâlois Sebastian Münster (1488-1552)] : Le quatrième jour du mois de Sivan, de l’an cinq mille deux cens quatre-vingt-treize, depuis la création du monde, dans ce lieu et dans cette ville de N. je N. fils de N. j’ai voulu répudier, et j’ai répudié N. fille de N. qui jusqu’ici a été ma femme ; et je lui donne la liberté d’aller où elle voudra, et d’épouser qui bon lui semblera, sans que personne puisse l’en empêcher. En foi de quoi je lui ai donné cet écrit de divorce, suivant les ordonnances de Moïse et d’Israël. Dans une autre formule prise de Schikardus [Wilhelm Schickard (1592-1635), Mishpat ha-melekh. Jus regium Hebraeorum e tenebris rabbinicis erutum et luci donatum, Strasbourg, L. Zetzener, 1625], il est expressément marqué en deux endroits, comme une clause essentielle à ce contrat, que le divorce se faisait sur un fleuve, ou sur une fontaine, comme dans un lieu public. Les docteurs hébreux entrent dans un fort grand détail des conditions qui sont requises, pour rendre valide la lettre de divorce. Elle doit être faite par un écrivain, en présence de plusieurs savants rabbins, et écrite sur un parchemin bien réglé, qui ne contienne que douze lignes, en caractères bien carrés. Il y a vingt autres minuties sur les lettres, sur la manière d’écrire, et sur les noms de l’homme et de la femme. L’écrivain, les rabbins et les deux témoins ne doivent pas être parents ni de l’un, ni de l’autre. Il fallait au moins dix personnes qui fussent présentes à cette action, sans compter les deux témoins qui signaient l’acte, et deux autres témoins de la date. Les Juifs jouissent encore aujourd’hui du droit de répudier leurs femmes. On peut voir dans Buxtorf [Johannes Buxtorf (1564-1629), De Synagoga judaica, 1603] les cérémonies dont on use dans ces rencontres". L’article "Divorce" du Dictionnaire de la Bible, composé par le même dom Calmet, apporte d’autres détails : "Pour empêcher que les hommes juifs n’abusent de la liberté qu’ils ont de faire divorce, les rabbins ont ordonné plusieurs formalités, qui consomment bien du temps, et donnent le loisir aux mariés de se réconcilier et de bien vivre ensemble. Quand l’accommodement est désespéré, une femme, un sourd, ou un notaire dresse la lettre de divorce. Il l’écrit en présence d’un ou de plusieurs rabbins ; elle doit être écrite sur un vélin réglé, qui ne contienne que douze lignes en lettres carrées, en observant une infinité de petites minuties, tant dans les caractères, que dans la manière d’écrire, et dans les noms et surnoms du mari et de la femme. De plus l’écrivain, les rabbins et les témoins ne doivent pas être parents ni du mari, ni de la femme, ni entre eux. Voici la substance de cette lettre, qu’ils appellent Gheth. Un tel jour, mois, an et lieu, moi N. je vous répudie volontairement, je vous éloigne, je vous rends libre, vous N. qui avez été ci-devant ma femme, et je vous permets de vous marier à qui bon il vous semblera. La lettre écrite, le rabbin interroge avec subtilité le mari, pour savoir s’il est porté volontairement à faire ce qu’il a fait. On tâche qu’il y ait au moins dix personnes présentes à l’action, sans compter les deux témoins qui signent et deux autres témoins de la date : après quoi le rabbin commande à la femme d’ouvrir les mains, et de les approcher l’une de l’autre pour recevoir cet acte, de peur qu’il ne tombe à terre, et après l’avoir interrogé tout de nouveau, le mari lui donne le parchemin, et lui dit : "Voilà ta répudiation, je t’éloigne de moi, et te laisse en liberté d’épouser qui tu voudras". La femme le prend et le rend au rabbin, qui le lit encore une fois, après quoi elle est libre. On omet quantité de petites circonstances, qui n’ont été inventées que pour rendre cette action plus difficile. Ensuite le rabbin avertit la femme de ne point se marier de trois mois, de peur qu’elle ne soit enceinte. Depuis ce temps l’homme et la femme ne peuvent plus demeurer seuls en aucun endroit, et chacun d’eux peut se remarier". Autre formule de billet de divorce (d’après Vatable et Cornelius a Lapide) dans la "Dissertatio de libello repudii" jointe par Pierre Collet à la Continuatio praelectionum theologicarum Honorati Tournely ; sive tractatus de universa theologia morali, éd. cit., t. XV, p. 46-61 (p. 47).

  18. Cf., au début de l’article, la remarque de l’interlocuteur juif cité par Pierre Collet.

  19. "Ce n’est pas moi, mais le Seigneur". "Ce n’est point ici un conseil, ni même un commandement que je fasse comme de moi-même, et comme apôtre de Jésus-Christ. C’est Jésus-Christ même, c’est Dieu son père qui vous l’a ordonné avant moi", commente dom Calmet (Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les épîtres de saint Paul, Paris, Pierre Emery, 1716, t. I, p. 413).

  20. "[…] voici ce que je puis vous dire suivant les lumières que Dieu m’a données ; le Sauveur ne s’étant jamais exprimé sur cela, et la Loi ne me fournissant aucune règle positive sur ces sortes de mariages" (dom Calmet, Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les épîtres de saint Paul, éd. cit., t. I, p. 414).

  21. Le texte de la sentence, tel qu’il figure dans les registres du Parlement (Archives Nationales) est publié par Isidore Loeb, art. cit. p. 332-333.

  22. On a résumé en la simplifiant quelque peu l’étude de Loeb, à laquelle il convient toujours de se reporter.

  23. Allusion à l’expression latine Magister dixit, que les pages roses du Petit Larousse expliquaient jadis ainsi : "Paroles sacramentelles par lesquelles les scolastiques du Moyen Âge prétendaient citer comme un argument sans réplique l’opinion du maître (Aristote), à l’instar des disciples de Pythagore".

  24. Bibliothèque diocésaine de Nancy, manuscrit MB 68 ; publié dans l’Annuaire de la Société d’Histoire du Val et de la Ville de Munster, LXVII, 2013, p. 72.

  25. "Dissertation sur les mariages des Hébreux", Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le Cantique des Cantiques, Paris, Pierre Emery, 1713, p. 160-174 ; réimprimée dans les Dissertations qui peuvent servir de prolégomènes de l’Ecriture sainte, Paris, Emery–Saugrain–Martin, 1720, t. I, p. 277-289. Pour une présentation facilement accessible des rituels matrimoniaux du judaïsme, voyez l’ouvrage de rabbin Arthur Hetzberg, Le Judaïsme, Genève, Édito-Service, s.d., p. 119-129.

  26. "Dissertation sur le divorce", Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les Nombres et le Deutéronome, Paris, Pierre Emery, 1709, p. 433-450 ; réimprimée dans les Dissertations qui peuvent servir de prolégomènes de l’Ecriture sainte, éd. cit., t. I, p. 387-410. Voir également les articles "Divorce" et "Mariage" de son Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, s.v.

  27. Il en existe une traduction anglaise récente : John Selden on Jewish Marriage Law. The "Uxor Hebraica", trad. Jonathan R. Ziskind, Leiden, Brill, 1991.

  28. Amsterdam – Paris, Cellot, deux volumes. Réédition en 1761.

  29. Deux-Ponts, Imprimerie ducale.

  30. Tome LXXXV, janvier 1759 (Paris, Ganeau), p. 180-182. Sur ce périodique, voir la notice de Philip Stewart dans le Dictionnaire des journaux, 1600-1789, éd. Jean Sgard, Paris, Universitas, 1991, t. II, p. 1105b-1106a, n° 1230.

  31. Alexis Poncet des Essarts, ou Desessarts (1687-1774).

  32. De l’avènement d’Élie (1734-1735) ; Défense du sentiment des saints Pères et des docteurs catholiques sur le retour futur d’Élie et sur la véritable intelligence des Écritures (1739-1740) ; Examen du sentiment des saints Pères et des anciens Juifs sur la durée des siècles, où l’on traite de la conversion des Juifs et où l’on réfute deux traités, l’un de la fin du monde, et d’autre du retour des Juifs (1739).

  33. Les deux livres de saint Augustin, évêque d’Hippone, à Pollentius, sur les mariages adultères, Paris, Guillaume Desprez, 1763, p. IX.

  34. Avril 1763 (Paris, Panckoucke), p. 81-98. Voir la notice de Kathleen Hardesty Doig dans le Dictionnaire des journaux, 1600-1789, t. II, p. 564a-566b, n° 627.

  35. Dictionnaire théologique, contenant l’exposition et les preuves de la Révélation, de tous les dogmes de la foi et de la morale ; les points de controverse, les hérésies les plus célèbres, et les opinions différentes des principaux théologiens scholastiques, Paris, Delalain, 1767, p. XI. À l’article "Mariage (Sacrement de)", on lit dans la première édition (1756) le passage suivant : "Ce qu’on vient de dire de l’indissolubilité doit être entendu des mariages consommés et des mariages des Chrétiens : car pour les mariages des infidèles, il y a trois cas, dans lesquels, quoique consommés, ils peuvent être dissous, selon le conseil de saint Paul, en sorte que la partie infidèle, qui se fait chrétienne, peut se marier à une autre" (p. 386). Pour la seconde édition (1767), Alletz n’a pas pu ou voulu modifier le texte imprimé dans le corps de l’article. Mais, sur l’exemplaire de cette seconde édition que j’ai consulté, un lecteur du temps, fort attentif, a corrigé à la plume le "peut se marier à une autre" en "ne peut se marier à une autre" et inséré en marge un renvoi au supplément.

  36. Dictionnaire théologique, Paris, Delalain, 1767, p. 732-733.

  37. Les Conférences ecclésiastiques de Paris sur le mariage, où l’on concilie la discipline de l’Église, avec la jurisprudence du royaume de France, recueillies par l’abbé Jean-Laurent Le Semelier (Paris, Estienne, 1766).

  38. Conférences ecclésiastiques du diocèse d’Angers, Paris, Gueffier, 1779, t. XX (supplément), p. 362-364 (l’analyse du cas de Borach Lévi court jusqu’à la p. 376). Ce passage complète les Conférences ecclésiastiques du diocèse d’Angers sur le mariage comme sacrement, p. 292 de l’édition parue chez le même éditeur en 1778.

  39. Sur sa vie et son œuvre, voir Yves Chiron, "Le père Charles-Louis Richard, o.p. (1711-1794). Témoin de la foi au Siècle des Lumières", Sedes Sapientiae, CXXXIII, automnne 2015, p. 49-62.

  40. En fait le 10 août.

  41. Dictionnaire universel, dogmatique, canonique, historique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Paris, Rollin – Jombert – Bauche, 1760, t. III, p. 826a.

  42. Paris, Charles-Antoine Jombert, 1765, t. VI, p. 663-672.

  43. Op. cit., t. VI, p. 663b.

  44. Traité du contrat de mariage, Paris - Orléans, De Bure – veuve Rouzeau-Montaut, 1771, t. II, p. 156-176.

  45. Article "Mariage", 3e section, Questions sur l’ "Encyclopédie", par des amateurs, s.l.n.e., 1771, t. VIII, p. 37-40 ; Dictionnaire philosophique, éd. Louis Moland, Paris, Garnier, 1879, t. IV (= Œuvres complètes, t. XX), p. 29-31.

  46. "Voltaire et la naissance de l’antisémitisme moderne", Sedes Sapientiae, CXXIII, printemps 2013, p. 19-54 ; "L’abbé Guénée, Voltaire et les Juifs", La Nef, n° 261, juillet-août 2014, p. 36-37.

  47. Art. cit., p. 334.

  48. Suzette Blom, art. cit., p. 89.

  49. "M. de Malesherbes, vous vous êtes déjà fait protestant. Maintenant, je veux que vous vous fassiez Juif. Je vous demande de vous occuper d’eux » (Louis XVI à son ministre).

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