La Famille GEISMAR - 3

La Famille GEISMAR de Hesse jusqu’ à Grussenheim (suite et fin)

Les GEISMAR en Alsace :

Nous venons de voir dans quelles conditions les GEISMAR sont arrivés dans la région Bade/Alsace.
A quelle date remonte la présence des GEISMAR à Breisach et à Ihringen ? Nous n'avons pas fait de recherche de ce côté-là, bien que dans les archives juives anciennes on trouve leur nom dans l'administration de la communauté juive. Nous savons qu'ils ont résidés dans la ville jusqu'à la veille de la deuxième guerre mondiale, puisque nous avons la liste de ceux qui ont perdu leur vie lors de la Shoah. Nous en reparlerons plus loin.
  1. Sur "L'ILE DE PAILLE" :
    Lorsque Louis XIV prend la décision de bâtir une ville nouvelle dans l'île au milieu du Rhin, c'est à dire la "Ville Nouvelle de Brisach" qui sera aussi connue sous le nom de Saint-Louis en l'Ile, ce sera pour y implanter toute l'administration française : l' Intendance Royale en Alsace, le Conseil Souverain (il s'y installe en 1681, dès son palais achevé), et une garnison. Pour peupler l'île, le Roi offrira des terrains pour les civils qui voudront y bâtir leur maison, exemptera de la taxe d'habitation et d'avoir à fournir un logement aux gens de guerres.

    Louis XIV nommera même, le 21 mai 1681, Aaron WORMSER, rabbin natif de Metz, pour devenir rabbin de Haute et Basse Alsace et devant s'installer (obligatoirement) à la Ville Neuve de St-Louis les Brisach (Ordonnances d'Alsace).

    Cette Ville Neuve se peuple et se construit de toute part. En 1675 elle ne comptait qu' une trentaine de baraques, mais dix après –en 1685- elle a plus de 207 maisons et en 1698 la ville compte 329 maisons, 57 écuries (pour chevaux) et 15 étables (pour bétail). D'environ 212 foyers en 1677, la ville en aura 432 en 1696. Les premiers habitants sont les ouvriers du chantier de la place forte de Brisach (1673). A partir de 1675 s'y rajoutent des habitants de Biesheim. La ville va avoir environ 2.000 habitants. Une population jeune: 25% d'entre elle a de 20 à 30 ans (Tricentenaire de l'installation du Conseil souverain d'Alsace, 1999).

    La population juive qui va s'y installer ne cessera de grandir. De 19 familles en 1685, elle dépasse la quarantaine en 1696 (décès de Yehuda Abraham Schlomo). Elle sera alors relativement importante, puisqu'on constate que les juifs sont environ 10% des foyers. Les juifs vont avoir un rôle économique à jouer, celui de vivifier et approvisionner tant les armées que le reste de la population (dont les chevaux et les animaux de boucherie).

    Mais comme la Maison d'Autriche voit une agressivité dans la présence d'une ville fortifiée française aux abords de leur terre de Breisach, Louis XIV acceptera de démanteler la ville lors du traité de Ryswick. Les habitants de l'île de Paille (nommée ainsi à cause des toits de chaume de ses maisons) vont être intégrés sur le sol non contesté d'Alsace. St-Louis en l'île est démantelée à partir de 1703.

  2. GEISMAR à BIESHEIM :
    Les juifs étant interdits dans la nouvelle forteresse de Neuf-Brisach que vient d'achever Vauban, ils vont pour l'essentiel, dans un premier temps, s'établirent à Biesheim.
    Des documents de Biesheim donnent une réponse. Les habitants de Biesheim s'étant plaint, de voir les juifs faire paître leurs animaux sur les prairies communales, une enquête est ouverte. Il en ressort que les juifs de Biesheim sont généralement des anciens habitants de l'île de Paille, venus s'installer après le démantèlement. Nous avons aussi vu plus haut, que Biesheim avait appartenu au seigneur de Brisach qui l'avait achetée. La cité de Biesheim avait donc un rôle à jouer : elle avait appartenue à la ville de Brisach, au roi de France et elle était en terre ferme à proximité de l'île de Paille.
  3. GEISMAR à GRUSSENHEIM :
    Les Geismar ont dus s'établir initialement à Biesheim, avant de faire souche à Grussenheim. En 1699 le village de Grussenheim ne comptait que 48 maisons (abbé Joseph Lévy: "Notes sur Grussenheim", 1911) avec 4 familles juives en 1689, puis 5 en 1693.

  4. GEISMAR à TURCKHEIM :
    Le fondateur de cette branche est Joseph, qui devait être un neveu de Yehouda Abraham Schlomo, car ce dernier n'est jamais cité comme étant le grand-père du marié. Joseph avait épousé une fille BORACH qui était le premier habitant juif du lieu.
    En 1784 on y retrouve les prénoms masculins de : Salomon, Borach (côté maternel), Emmanuel et Moïse, Joseph.
    Dans les contrats de mariage se retrouvent :
    - Eisik (= Isaac = Itschak) fils de Schlomo (Salomon) fils de Joseph.
    - David fils de feu Joseph
    - Liber (= Lazare) (vient du côté de l'épouse de Symelin)

  5. GEISMAR à ROMANSWILLER :
    Toujours en 1784, on relève les prénoms masculins de : Meyer, Salomon et Joseph

  6. GEISMAR à HERRLISHEIM (Haut-Rhin) :
    Au Dénombrement de 1784, il n'y a qu' une famille Geismar. On y relève les prénoms masculins suivants :
    - Leib ( = Yehouda)
    - Borach ( identique à Pinkhas ou Bénédicte)
    - Jacob ( Yaacov)
Yehuda Abraham Schlomo GEISMAR :

Yehuda –Abraham- Schlomo Geismar est le plus ancien des Geismar d'Alsace qui nous soit connu, puisque le relevé des "Contrats de mariage des juifs du Haut-Rhin" au 18° siècle (de Salomon Picard) le cite pour chacun des mariages de ses enfants, voire petits-enfants. Sa tombe, au cimetière de Mackenheim (trouvée par Mr Gunther BOLL), nous permet de savoir qu'il était décédé le 16 novembre 1696 et qu'il était le fils de Pinkhas-Jacov Geismar.

Or, ce Jacov GEISMAR nous le connaissons.
Cinq documents se trouvent dans les dossiers du Conseil Souverain d'Alsace auprès duquel il dut guerroyer pour se faire rembourser d'une dette de Deux cents Florins que lui devait Marie-Cléophé de KAGENECK (née Reinach-Hirtzbach) et ses fils.
Il s'agit d'une plainte établie par : "Jacobum Gaismar (sic) hebreu este". Ces pièces indiquent :

Ainsi nous voyons que Jacques et Bénédict (Pinkhas) ne font qu'un et celui-ci habite à Brisach. En plus, avec les dates indiquées, nous remarquons que le prêt a été consenti dès 1652, c'est-à-dire juste quatre ans après que l'Alsace ne soit entrée dans le giron du Royaume de France. Depuis combien de temps habitait-il la région et pour quelle raison de Kageneck lui devait-il ces deux cents florins? Nous ne le savons pas. Aucune autre pièce, pouvant apporter une réponse, ne se trouvait dans le dossier du Conseil Souverain.

Ce qui est très particulier chez Yehouda, c'est l'assemblage inhabituel de prénoms. Comme son père est Pinkhas-Jacov, on peut penser que Yehouda porte les prénoms de ses trois ancêtres successifs , c'est-à-dire de trois générations précédent son père. Ainsi, on pourrait se permettre de dresser cette liste :
- Yehuda-Abraham-Schlomo = décédé en 1696, par exemple à l'âge de 60 ans.
- Son père Pinhas-Jacov, trente ans de plus que lui, serait né en 1605,
- son propre père Jacov serait alors né en 1570.
En gardant le même raisonnement, Abraham serait né vers 1540 comme fils de Schlomo qui lui serait le fils de Simon, le maître d'école.

Mais était-il l'unique ancêtre des Geismar d'Alsace ?

Yehuda-Abraham-Schlomo apparaît comme décédé, par exemple, le 27 janvier 1736 pour le mariage de son petit-fils Salomon, fils de Simon, qui épouse Rösle, fille de Löwel-Yehoudah de Romanswiller. C'est par ce petit-fils que la famille va faire souche à Romanswiller.

Dans des documents d'archives apparaissent à plusieurs reprises des GEISMAR. Ainsi, le 24 février 1688, une obligation est passée au notariat de Soultz (Haut-Rhin) au profit de Salomon Geismar et de Simon "GINTZ bourgeois de la ville haute de Brisach". Ce GINTZ était en fait un Gintzburger de Brisach, le notaire ayant décomposé le patronyme et donné - par erreur - un titre de bourgeoisie à un juif ! On sait qu'un Geismar de Breisach avait épousé une fille Gintzburger. Ce Simon était-il descendant de David ancêtre des Gintzburger d'Alsace ?

Une autre fois, c'est en 1753, qu'apparaît le nom de "Feiss Grussa" (Feiss Geismar de Grussenheim) lors de la triste affaire de Hirtzel Lévy de Wettolsheim (Haut-Rhin) suite à une accusation mensongère et calomnieuse d'une habitante de Housen. Feiss (ou Vasi sur l'inventaire après décès) s'en sortira avec des mois de prison à Colmar, tandis que Hirtzel sera condamné à la mort, sur la roue, où son cadavre (roué à 15 heures, ses gémissements feront que les habitants des maisons proches demanderont qu'il soit achevé à 22 heures) restera sous les intempéries et le becquetage des oiseaux pendant des mois, jusqu'à ce que le jugement soit annulé par le Parlement de Metz.("Bulletin du Credyo" (n° 3 et 4), traduction française de S.Schwarzfuchs).

FEISS est un dérivé de : Ouri-Schragaï, mais aussi de Feibusch, Faebus, Gervais ou Gervasi, Vasi. Or nous avons vu plus haut qu'il y avait un membre apparenté à la famille, à Francfort, qui portait ce prénom . Indiquerait-il qu'il y eu des mariages entre cousins ?

Le contrat de construction de la synagogue de Grussenheim fut signé le 1er août 1768 par Marx Geismar et Heymann Wormser.

Dans le recueil des Contrats de mariages des juifs du Haut-Rhin on trouve des mariages d'enfants d'un JACOB GEISMAR. Ainsi, en : 1741 = Aron, en 1768 = Salomon. Dans aucun de ces cas Yehouda-Abraham-Schlomo n'est indiqué en être le grand-père. Peut-être que ce Jacob n'était-il qu' un neveu de Yehouda ? Alors Yehouda aurait eu un frère résidant dans la même région que lui.

Les prénoms masculins des Geismar de Grussenheim :

a) Dans les Contrats de mariage du 18° siècle à Grussenheim : b) Dénombrement de 1784 : c) Prises de noms de 1808
  • Simon fils de Yehuda Abraham Schlomo
  • Salomon
  • Marx (identique à Morde'hai) (vient du côté maternel Hildenfinger)
  • Feiss (Ouri Schraga)
  • Sussmann (identique à Salomon)
  • Abraham
  • Nathan (vient du grand-père de Clara Dreyfus)
  • Salomon (famille n° 10 à Grussenheim) avec fils = Simon, Hirschel (=Zvi = Cerf = Naphtali)
  • Marx ( " n° 11) né vers 1718 = Joseph
  • Nathan ( " n° 12 ) " " 1759 (fils de Marx)
  • Salomon ( " n° 13 ) " " 1751 ( fils de Feiss)
  • Sussmann( " n° 14 ) " " 1718 avec fils = Jacques (Jacob), Leib (Yehouda),
  • Salomon
  • Caspard
  • Fassi (Feiss)
  • Isaac
  • Jacques (Jacob). Initialement on trouvait ce prénom chez un Geismar à Biesheim
  • Léopold (identique à Yehouda = Leib = Lion)
  • Abraham-Simon
  • Marcus (Marc = Mordekhai)
  • Joseph
  • Nathan
  • Salomon
  • Samuel
  • Simon

Autres GEISMAR :

Général Frédéric-Caspar Baron de GEISMAR :
Il fut général de l'armée russe, né le 12 mai 1783 à Severinghausen, près d' Ahlen (Prusse) et mort à St-Petersbourg le 10 mai 1848. Il entra d'abord au service de l'Autriche et combattit les Français en Italie, puis passa au service de la Russie. Il fit la campagne de Turquie (1810), puis à la bataille des Nations à Leipzig (1813) et s'empara de St-Quentin. Il devint général en 1820. Il pris sa retraite en 1839.

Eduard GEISMAR :
Professeur de philosophie à l'université de Copenhague, il est le spécialiste de Sören Kiergegaard. Il a écrit de nombreux ouvrages traitant de religion et d'éthique (entre 1903 et 1929). Sa famille est installée au Danemark, au moins depuis 1807, sont ancêtre ayant eu un commerce de gravure sur cuivre.

Sont-ils également des descendants de Symelin et Schönlein ? Nous n'avons pas pu le déterminer.

Des GEISMAR au service de la France :

Les premiers soldat de l'Empire napoléonien qui nous soit connus étaient :

le Général Gédéon GEISMAR
1863-1931
Cent ans après, lors du dénombrement des Juifs d'Alsace, en 1784, il y avait sept familles Geismar à Grussenheim.
Le Chef de l'une d'elles s'appelait Salomon, sa femme était Rachel Hirsch. Ses trois fils étaient : Simon, Hirschel et Vasi (Feisi, Félix), sa fille Hanna.
Félix Geismar quitta Grussenheim ,et alla s'établir à Dambach. Il y reçut deux fils : Léopold et Marx.
Léopold épousa Rose Weil, le 26 novembre 1851. Marx se maria, le 7 décembre 1853, avec Jeanne Léobold de Pfaffenhofen, Leur père Félix mourut le 7 août 1858. Marx Geismar eut trois fils: Salomon, né le 11 avril 1857, Félix, né le 9 Novembre 1858 et Gédéon, né en janvier 1863, et deux filles : Elise et Sara.
Gédéon fréquenta d'abord l'école de sa ville natale, puis, le Lycée de Belfort et fut admis à l'Ecole Polytechnique, Puis, il fut successivement officier de troupe dans l'artillerie, breveté d'état-major, professeur d'allemand à l'école d'application à Fontainebleau. Au moment de la mobilisation (première guerre mondiale) il était, avec le grade de lieutenant-colonel, chef d'état-major ,du 3e corps d'armée à Rouen. Après avoir pris part à la bataille de Charleroi et à la retraite sur la Marne, il fut nommé au commandement du 44e régiment d'artillerie, qu'il dirigea pendant trois années.
Plusieurs des descendants français ont été de grands serviteurs de leur pays. A commencer par le Général Gédéon GEISMAR, né à Dambach, qui fut aussi le dirigeant du K.K.L. jusqu’à son décès dans les années 1930.

Un autre membre de la branche de Dambach fut Max HYMANS, fils de Sara Geismar. Il fut le fondateur de la compagnie d’aviation "Air-France" et de l’organisation aéronautique internationale "I.A.T.A.". Il fut député dès l’âge de 27 ans, puis Ministre des Transports . Il fut Grand-Officier de la Légion d’Honneur. Un timbre lui a été consacré.

De la branche de Romanswiller est issu Gérard THEODORE. Il est un des très rares " Compagnon de la Libération " et également Grand-Officier de la Légion d’Honneur. Ayant rejoint le Général de Gaulle à Londres, dès 1940 en traversant la Manche depuis la Bretagne. Il a été membre des " Forces Françaises Libres ". Combattant dans la brigade du Général Pierre Koenig, il a perdu une jambe lors de la brillante bataille de Bir-Hakheim (Cyrénaïque) (1943).

Son oncle, Robert GEISMAR, né en 1897 à Nancy, obtint 6 citations lors de la première guerre mondiale, dont une à l'ordre de l'armée. Pendant la deuxième guerre mondiale, sous le nom de Capitaine GERARD, il participa à la Résistance dès 1941. Le 6 juin 1944, lors de la Libération, il fut responsable de l'organisation du ravitaillement de la population civile du département de l'Ain et des 6.000 hommes du Maquis, département rebelle à qui le gouvernement Pétain avait coupé les vivres pour les affamer. Il fut décoré de la Médaille de la Résistance avec Rosette et fait Commandeur de la Légion d'Honneur.

Jeanne GEISMAR, fille d'Alphonse, dont l'époux – Henri MARAIS - avait été responsable des finances de la "France Libre" à Londres, avait été le chauffeur du Général de Gaulle. Henri Marais était aussi "Compagnon de la Libération".

Il faut encore citer Jean KAHN, ancien président du CRIF et actuellement à la tête du Consistoire Central, qui fut Président de la Commission Internationale de Surveillance des Droits de l’Homme et également membre du Conseil d’Etat. Il est aussi titulaire de la plaque de Grand-Officier de la Légion d’Honneur.

Les GEISMAR et les Etats-Unis :

Le plus connu est Louis-Benjamin GEISMAR (1857-1934), fils d'Isaac et de Henriette, né à Grussenheim. Fils d’une famille de 10 enfants, dans sa jeunesse il avait rejoint un oncle vivant en Louisiane. Ne voulant pas servir dans les armées du Kaiser Guillaume II, il ne rentra plus en Alsace. Il créa un "General Store" à l’embouchure du Mississipi. Une ville s’agglomérat progressivement autour de son affaire, ville qui a pris le nom de " GEISMAR/ Louisiane " et qui est très connue aux Etats-Unis comme centre d’industrie chimique. Il y a peu d’années, la société française l’ Air Liquide a construit une usine pour le compte de la BASF.

L’autre Geismar américain qui a fait parler de lui est Maxwell GEISMAR, écrivain dont plusieurs œuvres ont été jouées aux théâtres. Il est issu de la branche de Dambach.

Dans la branche américaine se trouve un autre GEISMAR originaire de Grussenheim, ayant participé à la Résistance en France et qui a conservé son pseudonyme sous lequel il vit dans le Massachusett. Il a épousé une petite-fille de Mathieu Dreyfus, qui fut la cheville ouvrière pour la défense et à la réhabilitation de son frère - le Capitaine Alfred Dreyfus - lors de la célèbre affaire.

Les GEISMAR Victimes de guerre :

En terminant, je voudrais avoir une pensée pour tous les membres de la descendance allemande des Geismar, ainsi que de leurs épouses, ayant perdu la vie au cours de la Shoah.

Ils sont au nombre de 34, Geismar ou Geissmar, nés en Bade-Wurtemberg pour la majorité (5 étaient même nés ici à Breisach : Edmund, Emmy, Lina, Theodor et Wilhelm), mais aussi à Francfort, Cologne, Hanovre, Munich ou Berlin. Certains sont morts dans les camps français, du sud de la France, où ils avaient été transférés lors de leur expulsion de Bade en 1938 ou encore le 22 octobre 1940: c’est à dire à Gurs (6), Recébédou (1) (Ceux-ci sont morts de maladies ou de privations) certains se sont suicidés en Allemagne fin 1940 et au printemps de 1941, d’autres ont achevé leurs existences dans les camps d’extermination de : Auschwitz (16), Theresienstadt (3), Lodz (2), Majdaneck/Lublin (1), quelques uns sont morts en des lieux dits " inconnus " ! Le plus jeune n’avait que 18 ans à son décès, le plus âgé – né en 1858 - avait 84 ans.

Pendant le premier conflit mondial, plusieurs GEISMAR perdirent la vie dans les armées du Kaiser :

On peut se demander s'ils ne sont pas morts pour des causes qui ne les concernaient en rien ?


Sources :
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